E désignant un ensemble fini et A1, A2, …, Ap des parties de E constituant une partition
de E, alors : card E = card A1 + card A2 + … + card Ap.
E et F désignant deux ensembles finis leur produit cartésien EF est un ensemble fini et
card EF = (card E) (card F).
Exemple : Le tableau donnant les résultats du lancer de deux dés.
II. Vocabulaire probabiliste
A. Univers – Exemples
On envisage une expérience aléatoire comportant un nombre fini d’issues. On désigne par
l’ensemble de ces issues : = {1, 2, … , r}.
est appelé l’univers associé à cette expérience.
On appelle événement toute partie A de . Un événement réduit à une seule issue {i} est
un événement élémentaire.
Si A et B désignent deux événements de , l’événement AB est réalisé si l’un au moins
des événements A et B est réalisé.
L’événement AB est réalisé si les événements A et B sont tous les deux réalisés.
Exemple : On considère l’ensemble des entiers de 20 à 40. On choisit l’un de ces nombres
au hasard. A est l’événement : « le nombre est multiple de 3 », B l’événement : « le nombre
est multiple de 2 » et C : « le nombre est multiple de 6 ».
Ainsi C = AB.
L’événement AB est l’événement : « le nombre est multiple de 2 ou de 3 ».
B. Loi de probabilité
On définit sur l’ensemble une loi de probabilité P en se donnant une suite de nombres
(p1, p2, … , pr) , chacun de ces nombres pi étant associé à une issue i, on note encore
pi = P(i), et vérifiant :
pour tout i ( 1 i n), pi 0 et
.
La probabilité d’un événement A est la somme de toutes les probabilités des issues
appartenant à A. On convient que P() = 0.
Exemple : Lorsqu’on prélève au hasard une boule dans une urne contenant trois boules
rouges, deux boules bleues et une boule jaune, si l’on considère les trois issues R (rouge), B
(bleue) et J (jaune), plusieurs choix des pi remplissent les conditions précédentes, mais le
modèle choisi n’est bon que lorsque les fréquences statistiques fi se rapprochent des pi,
quand le nombre d’expériences devient grand.