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Toute la difficulté consiste à définir la dose nécessaire de protectionnisme sans oublier les leçons de Ricardo :
- l’échange permet de lier les nations par la recherche de l’intérêt commun, donc ce n’est pas « la guerre »
- le protectionnisme est souvent voulu par des marchands qui ne recherchent que leur profit et dont il faut se
méfier.
Conclusion de Me Boissier
Conclusion :
La doctrine dominante du libre-échange et les avantages incontestables de celui-ci en matière de croissance
économique n’ont pas entraîné la disparition totale des mesures protectionnistes dans le monde. L’exemple des
pays émergents, la Chine en particulier, montre qu’un pays peut très bien avoir une forte croissance économique
et se développer avec une politique volontariste de protection de son économie nationale et qu’en outre, cela
n’empêche pas son insertion dans les échanges internationaux, avec tous les avantages qu’il peut en retirer.
Il est bien évident en revanche qu’une attitude du « chacun pour soi » amenant les pays à un repli protectionniste
risquerait d’aggraver la crise que nous connaissons aujourd’hui. C’est pourquoi l’OMC doit veiller plus que
jamais à éviter un retour du protectionnisme dans le monde.
Les problèmes posés par la crise actuelle vont toutefois bien au-delà du fonctionnement des échanges
internationaux et posent la question de la régulation d’une mondialisation, financière en particulier
Ne jamais limiter une idée à 3 lignes. Il faut expliquer, prouver, argumenter.
Ceci ne peut pas se limiter à la paraphrase
Ex- que faire du doc.2 ?
- En partie 1
Voir le lien protection +, emploi +
Relier ceci au doc.5
Rédiger. Les mesures protectionnistes ont pour effet d’augmenter le prix des produits étranger relativement aux
productions nationales. Elles se traduisent donc par un effet de substitution des importations par des
productions locales, ce qui à demande intérieure inchangée se traduit par des hausses d’emploi liées à la
reconquête du marché intérieur(Doc.2). C’est cette même logique qui justifie le recours à des mesures de
sauvegarde lorsque l’emploi est menacé en période de crise (doc.5). C’est ainsi que les mesures défensives n’ont
jamais été aussi importantes qu’en 2011 (Doc5). Face au chômage, à la désindustrialisation, à la mise en cause
de pans entiers des économies nationales, les gouvernements ne peuvent pas « laisser faire ». Ils doivent
protéger, sauver ce qui reste d’activité mais en économie ouverte, la protection ne peut se justifier que par la
recherche d’une adaptation nécessaire au moyen de restructurations (doc. 3) ou de modernisation. C’est, encore
une fois, ce qu’enseigne la théorie mais dans la pratique, les pays les plus puissants imposent souvent ce qu’ils
veulent. Ainsi, le textile européen n’a-t-il pas été protégé pas les accords multifibres pendant plus de 25 ans ?. La
protection a donc des effets directs positifs sur l‘emploi et contrairement à une idée reçue, ces effets peuvent être
durables.
Qualités : ne pas se limiter à un seul document. Expliquer, développer un seul argument (Protection = emploi+=.
Revenir constamment et en particulier à la fin du paragraphe sur les termes du sujet. Ne pas prendre dans les
documents ce qui ne rentre pas dans la démonstration (effets indirects négatifs dans le doc2 ou mesures chinoises
de rétorsion dans le doc.5
Un autre argument suggéré par le doc3 est développé ici par Me Boisselier avec d’autres doc.
- L’argument de la protection des industries naissantes. (doc. 3) Q4 Les Etats-Unis et le Japon au XIXe siècle ont
été confrontés à la concurrence de l’économie britannique dont l’industrialisation était plus ancienne et qui
exerçait une domination sur le monde. Pour ériger leur industrie, ils ont adopté des mesures protectionnistes,
conformément à la thèse de F. List : le protectionnisme « éducateur », destiné aux industries naissantes.
concurrence des entreprises produisant déjà dans la même branche, depuis plus longtemps. Pourquoi ? Parce que
sa production, en quantité nécessairement réduite au démarrage, ne lui permet pas de réaliser des économies
d’échelle et d’être compétitive face aux entreprises des autres pays. En outre, l’activité débutante ne dispose pas
toujours de la main d’oeuvre qualifiée nécessaire et ne bénéficie pas des effets d’apprentissage.