Q - HEC Montréal

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ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX QUESTIONS
DES ARTICLES DE JOURNAUX
THÈME 1 : « LES CONCEPTS D’OFFRE ET DE DEMANDE»
Illustration 1.1 : Trop tôt pour prédire ce que sera le prix du sirop d’érable cette
année
1)
Oui, les prix proposés sont en accord avec la loi de la demande. Plus la quantité de sirop
d’érable est faible, plus le prix proposé est élevé et vice-versa (c.f. 4e paragraphe de
l’article).
2)
a)
O2
P
O1
P2
P1
D
Q2 Q1
Q
Le prix d’équilibre augmente.
b)
P
O
P2
P1
D2
D1
Q1
Le prix d’équilibre augmente.
Q2
Q
c)
O1
P
O2
P1
P2
D
Q1 Q2
Q
Le prix d’équilibre diminue.
3)
L’augmentation de la demande crée des pressions à la hausse sur le prix. Les acériculteurs
réagissent en augmentant le nombre d’entailles. Ceci est conforme à la loi de l’offre,
puisqu’à un prix plus élevé correspond une quantité offerte plus grande.
Illustration 1.2 : L’URSS augmente ses prix pour stimuler la production et
satisfaire la demande
1)
P
O
Pmax
D
Qo
Qd
Q
Le prix-plafond est fixé en deça du prix d’équilibre. Il y a demande excédentaire
(Qd>Qo) ou pénurie.
La demande non-satisfaite crée un marché noir où les prix sont beaucoup plus élevés.
2)
L’augmentation des prix fait diminuer la quantité demandée (loi de la demande) et
augmenter la quantité offerte ou produite (loi de l’offre). Cela contribue à réduire la
demande excédentaire (ou à satisfaire une plus grande partie de la demande).
P
O
P’
Pmax
D
Qo
Qo’
Q
Qd’ Qd
Illustration 1.3 : Much Bluster Over 90 Cents
1)
w
O
wmin
D
Qd
Qo
Q de travailleurs
Un salaire minimum s’apparente à un prix-plancher. Un telle mesure crée une offre
excédentaire (Qo>Qd) de main-d’œuvre et donc des pertes d’emplois. Toute augmentation
du salaire minimum accentue cette offre excédentaire de main-d’œuvre. Au nouveau
salaire minimum de 5.25$ par exemple, certains employeurs embaucheront moins
qu’auparavant, d’où des pertes d’emplois.
2)
Ce serait à cause de considérations politiques. La plupart des électeurs, en particulier les
travailleurs qui touchent le salaire minimum, sont en faveur d’une telle mesure et son
adoption permettrait d’aller chercher la faveur d’une grande partie des électeurs en vue des
prochaines élections. Il peut aussi s’agir d’une nouvelle orientation en matière de
politique sociale. On croit généralement aider les plus démunis en adoptant une telle
mesure. En fait, il s’agit d’un choix qui peut être guidé par une multitude de
considérations souvent teintées de jugements de valeurs. On s’entend rarement sur les
avantages et les inconvénients tant sociaux qu’économiques d’une augmentation du
salaire minimum.
Illustration 1.4 : With Fare Up, Subway Ues Drops Sharply
1)
Il s’agit d’une augmentation de prix de 20% [(1.50-1.25)/1.25X100=20%].
Ep=(%Q/%P)
Ep métro = - 4.3%  20% = -0.215
Ep autobus = -11%  20% = -0.55
2)
Puisque Ep métro<1, la demande pour le transport en métro est relativement inélastique
au prix. Chaque augmentation de 1% dans le prix entraîne une baisse de seulement
0.215% dans la quantité demandée.
Puisque Ep autobus<1, la demande pour le transport en autobus est relativement
inélastique au prix. Chaque augmentation de 1% dans le prix entraîne une baisse de
seulement 0.55% dans la quantité demandée.
En comparant les deux coefficients d’élasticité-prix, on peut dire que la demande de
transport par autobus est plus sensible au prix que la demande de transport par métro
(Ep métro<Ep autobus). Cela pourrait signifier que les déplacements en autobus sont
davantage discrétionnaires et les déplacaments en métro davantage essentiels.
Illustration 1.5 : Les Brasseries Molson perd encore du terrain
1)
Ep = %Q / %P
Ici, selon l’article, on a eu une augmentation de prix et un recul des quantités vendues où
%P < %Q. Par conséquent  Ep>1 et la demande serait élastique sur ce segment.
Lorsqu’on est sur une portion élastique de la demande, une augmentation de prix entraîne
une diminution de la recette totale. C’est bien ce qui est rapporté dans l’article.
L’augmentation de prix n’a pas compensée une baisse de part de marché (on suppose qu’il
s’agit d’une baisse de la quantité vendue) résultant en une diminution de 1.4% des ventes
(recettes).
2)
P
P
Recette
totale
Q
Q
Les recettes de la compagnie Molson sont représentées par l’aire sous la courbe de la
fonction de demande pour une combinaison prix-quantité donnée.
llustration 1.6 : Air Shuttles : Defying the Eonomics
1)
Selon l’article, les voyageurs d’affaires sont relativement insensibles au prix, d’où
une demande inélastique.
Pour leur part, les voyageurs de plaisance sont sensibles au prix, d’où une demande
élastique.
Ep voyageurs d’affaires < Ep voyageurs de plaisance
2)
Le coefficient d’élasticité-prix croisée serait positif puisque l’avion et le train sont
des biens substituables. Selon l’article, on peut penser qu’ils sont fortement
substituables et que la valeur du coefficient serait alors assez élevée.
3)
La réduction du temps de transport par train vient faire diminuer la demande de
transport par avion.
4)
La demande serait inélastique puisque le nombre de voyageurs semble varier très
peu. Par contre, si le prix augmentait jusqu’ à 200$, il est possible que la demande
devienne élastique d’après les dires de M. Linkon. Selon la théorie, la valeur de
l’élasticité-prix augmente avec le prix. C’est bien ce qu’on observe ici.
5)
Si %Q < %P, la recette totale augmente et l’élasticité-prix en valeur absolue
serait supérieure à 1 ( Ep =   %Q  /   %P ).
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX QUESTIONS
DES ARTICLES DE JOURNAUX
THÈME 2 : « LES CHOIX DU CONSOMMATEUR ET LA DEMANDE »
Illustration 2.1 : Britain Says Sales Are Recovering After Health Scare et At
Dinner Table, More Than Beef Falls From Grace
1)
Avant la découverte de la maladie :
Autres
viandes
AV*
U
B*
Boeuf
Après la maladie :
Autres
viandes
AV*`
U
B*`
Boeuf
Suite à la maladie de la vache folle, les consommateurs préfèrent davantage les autres viandes au
bœuf. Si les prix relatifs ne changent pas, les consommateurs consommeront moins de bœuf et
plus des autres viandes.
2.
Autres
viandes
AV*``
U`
B*``
Boeuf
Le prix du bœuf a diminué sans que le prix des autres viandes change. Le bœuf devient alors
relativement moins chers par rapport aux autres viandes ce qui incite les consommateurs à
consommer davantage de bœuf. Les préférences des consommateurs sont les mêmes, mais ils
atteignent une courbe d’indifférence plus élevée (U’>U) .
3.
La demande de bœuf ayant diminué, le prix d’équilibre est plus faible et la quantité
d’équilibre est plus faible.
P
O
P1
P2
D1
D2
Q2
Q1
Q
Article 2.2 : McDonald’s makes plans for a bigger bite of the action in Italy
1.
consommateur italien :
Pâtes
P
consommateur américain:
Pâtes
P
H
Hamburgers
La pente en un point d’une courbe d’indifférence représente le taux marginal de
substitution des hamburgers pour les pâtes. Pour une combinaison donnée (H,P), le TMS
des hamburgers pour les pâtes est plus élevé pour un consommateur américain que pour
un consommateur italien. Ceci signifie que, pour une combinaison donnée, un
consommateur américain est prêt à céder davantage de pâtes que le consommateur italien
pour obtenir une unité supplémentaire de hamburger.
2.
consommateur italien :
Pâtes
PI*
Hamburgers
HI*
consommateur américain :
Pâtes
PA*
HA*
Hamburgers
Pour un même budget et pour les mêmes prix relatifs, le consommateur américain maximise sa
satisfaction en consommant davantage de hamburgers (HA*>HI*) et moins de pâtes (PA*<PI*)
comparativement au consommateur italien.
Article 2.3 : GM gets out of large car market
1.
Il s’agit tout simplement d’un changement dans les préférences des consommateurs. Les
consommateurs aiment moins les grosses voitures qu’auparavant pour toutes sorte de
raisons (taille des familles, prix de l’essence, etc.). Du même coup, les consommateurs
semblent être attirés davantage par les camions et les mini-fourgonnettes.
La demande pour les grosses voitures diminue.
P
D’
D
Q
La demande pour les camions et les mini-fourgonnettes augmente.
P
D’
D
Q
2.
Les compagnies de voitures telles GM, doivent modifier leur production de façon à
s’ajuster aux nouveaux goûts des consommateurs. Ils devront fabriquer plus de camions et
de mini-fourgonnettes et moins de grosses voitures. Cela implique des modifications de
certains équipements et certaines chaînes de montage. Cela peut aussi signifier la
fermeture de certaines usines et l’agrandissement de d’autres usines.
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DES ARTICLES DE JOURNAUX
THÈME 3 : RISQUE ET INCERTITUDE
ddd
Articles 3.1 :
Investir tout en se respectant et L’appât et le risque
1)
L’augmentation du risque doit être compensée par un rendement espéré supérieur. C’est
ce qu’on appelle la «prime de risque».
2)
Plus le risque augmente, plus la prime de risque exigée par unité de risque augmente.
3)
Da
On obtient des courbes d’indifférence convexes. Plus un investisseur a de l’aversion pour
le risque, plus les courbes d’indifférence dans l’espace E(R)- seront convexes.
4)
La quantité de risque assumée ou le «niveau de tolérance face au risque» s’obtient à partir
du portefeuille optimal situé au point de tangence entre la courbe d’indifférence et la
droite de budget.
E(R)
droite de budget
courbe d’indifférence
point de tangence

Article 3.2 : « Les investisseurs canadiens font la fine bouche »
1)
Les clients de BIMCOR ont une très grande aversion pour le risque. Les sommes
investies constituent un fond de retraite.
2)
Les investisseurs exigent une prime de risque pour les pays ou les provinces selon leur
cote de crédit. Moins la cote de crédit est bonne, plus la prime exigée est élevée et par
conséquent, plus les coûts d’emprunt sont élevés pour ces provinces.
3)
On peut minimiser les risques par la diversification en détenant deux ou plusieurs actifs
dont les rendements ne sont pas étroitement corrélés. Si le rendement de certains actifs
risqués s’avère faible, en contrepartie, certains autres actifs risqués composant le
portefeuille peuvent procurer des rendements élevés, limitant ainsi les fluctuations de
valeur du portefeuille.
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX QUESTIONS
DES ARTICLES DE JOURNAUX
THÈME 4 : L’ENTREPRISE EN MICROÉCONOMIE
Article 4.1 : Le marché américain meuble les coffres de Shermag
Les objectifs premiers de Shermag semblent être la maximisation des ventes et la maximisation
de la croissance (c.f. 7e paragraphe de l’article). Ces deux objectifs sont très proches l’un de
l’autre.
La firme est tenue de faire un certain volume de profits afin d’assurer la rémunération du capital.
Cette préoccupation est bien présente chez les dirigeants de Shermag qui affirment aussi qu’ils
souhaitent augmenter les bénéfices avant impôts à un niveau de 10% des revenus. La
maximisation des profits, plus difficile à repérer, n’est pas vraiment remise en cause.
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX QUESTIONS
DES ARTICLES DE JOURNAUX
THÈME 5 : ANALYSE ÉCONOMIQUE DE LA PRODUCTION ET DES COÛTS
Article 5.1 : L’usine américaine de Nissan est l’une des plus productives au
monde
1) Dans l’article, la productivité moyenne du facteur main-d’œuvre est mesurée en nombre
d’employés par véhicule. Autrement dit, on fait le rapport de la quantité de facteur variable L,
sur la production totale PT.
PML = L / PT
En classe, nous avons plutôt utilisé la mesure suivante :
PML = PT / L
qui décrit la contribution moyenne du facteur variable à la production. Pour rendre les deux
mesures de productivité comparables, il suffit d’inverser un des deux ratios.
2) Comme l’usine de Smyrna est à la fois l’une des plus grande et l’une des plus productives, on
peut penser que la taille lui confère un avantage et que la production totale s’accroît plus que
proportionnellement suite à l’augmentation de tous les facteurs variables dans un même
rapport. Ceci implique qu’elle réalise des économies d’échelle, c’est-à-dire que la taille de
l’usine augmentant, le coût moyen de long terme diminue.
Puisque PML(GM)< PML(Chrysler)< PML(Ford)< PML(Toyota)<PML (Nissan)
et que CVM = PL x 1/PML
productivité
(le coût variable moyen est inversement proportionnel à la
moyenne du facteur variable) on aura :
CVM (Nissan)<CVM (Toyota)<CVM (Ford)<CVM (Chrysler)<CVM(GM)
Article 5.2 : Why American Steel Is Big Again
1)
K
K
L
L
La méthode de production optimale (K*, L*) correspond au point de tangence entre la droite
d’isocoût et une isoquante. À ce point, le taux marginal de substitution technique est égal au
rapport des prix des facteurs. Cela implique aussi que la productivité marginale par dollar
dépensé est la même pour chaque facteur.
2) La productivité du facteur K augmente. La courbe d’isoquante est modifiée comme suit :
K
Q
Q’
L
3)
K
K’
K
Q
Q’
L’
L
L
On a L*’< L* (donc, moins de main d’œuvre), I2<I1 (donc, coût moindre) et K*’ vs K*, dépend de
la forme exacte de l’isoquante.
4) Dans l’article, la productivité moyenne du facteur main-d’œuvre est mesurée en homme-heure
par tonne d’acier. Autrement dit, on fait le rapport de la quantité de facteur variable (ici,
mesurée en homme-heure) sur la production totale.
PML = L / PT
En classe, nous avons plutôt utilisé la mesure suivante :
PML = PT / L
qui décrit la contribution moyenne du facteur variable à la production. Pour rendre les deux
mesures de productivité comparables, il suffit d’inverser un des deux ratios.
5) Rappel : À la question 3, on a démontré qu’on pouvait produire la même quantité d’acier avec
moins de main d’œuvre.
La mesure de la productivité moyenne du facteur L étant PML = PT / L et l’amélioration
technologique faisant diminuer la quantité de facteurs L requise pour une PT donnée, PML
augmente forcément. L’amélioration technologique améliore donc la productivité de la main
d’œuvre.
6) On a : CVM = PL x (1 / PML).
Ainsi, le CVM est inversement proportionnel à la productivité moyenne.
L’amélioration de la technologie ayant fait augmenter la productivité moyenne de la maind’œuvre, le coût variable moyen a du pour sa part diminuer. C’est bien ce qui est rapporté dans
l’article. De 1982 à 1992, le coût variable moyen est passé de 262$ à 161$ par tonne d’acier.
Article 5.3 Clinton Job Plan in Manufacturing Meets Skepticism
Le fait d’accorder des crédits d’impôt afin de stimuler l’investissement en équipements revient à
faire diminuer le prix relatif du facteur K (capital) par rapport au facteur L (main d’oeuvre).
K
K2
K1
L2
L1
L
Ainsi, les entreprises pourraient atteindre le même niveau de production à moindre coût en
utilisant plus de capital et moins de main d’oeuvre (on substitut la main d’oeuvre pour le capital
si ce dernier devient relativement moins cher). En remplaçant des travailleurs par du capital, on
accentue la tendance selon laquelle on embauche de moins en moins de travailleurs dans le
secteur manufacturier.
Si les deux facteurs de production sont vraiment substituables, la politique du président Clinton
n’est pas tout à fait au point !
Article 5.4 : Putting Porsche in the Pink
1)
En 1992, Porsche était sur le point de faire faillite. La récession avait fait diminuer les
ventes et les coûts étaient devenus hors de contrôle. En particulier, on accumulait les
inventaires, le temps d’assemblage était long, la productivité était faible et les coûts de
main-d’oeuvre étaient élevés.
2)
On avait essayé d’adopter des éléments de gestion juste-à-temps combinés à des salaires
élevés.
3)
On a réduit les inventaires à sept jours, on a pratiquement éliminés les stocks de produits
en cours, les pièces nécessaires au montage des voitures sont désormais suspendus et
transportées par des chariots au dessus de la chaîne de montage pour éviter aux employés
de quitter leur poste, à chacun des postes sur la chaîne de montage on ne retrouve plus que
les seules pièces nécessaires à cette étape spécifique de l’assemblage, etc.
4)
Maintenant, l’usine de Posche produit davantage de voitures à un coût inférieur. Le temps
d’assemblage a été réduit de 120 à 72 heures, le nombre d’erreurs par voiture a diminué de
50% et le nombre d’employé est passé de 8 400 à 6 900. Aussi, la longueur de la ligne de
montage a été raccourcie et les inventaires considérablement réduits, de sorte qu’on utilise
désormais 30% moins d’espace.
La compagnie a retrouvé le chemin de la rentabilité. Elle a réalisé ses premiers profits
depuis quatre ans, après 300 millions de pertes.
Article 5.5 : ITT will split Into 3 Units to Be Spun Off to Shareholders
1)
Quelques raisons invoquées pour le démantèlement :
- un meilleur accès au financement à meilleur coût
- la possibilité que chaque division adopte ses propres politiques et ses propres stratégies
- relier plus directement les politiques de motivation et de rémunération des employés à la
performance de chacune des divisions
- la croyance que les actions d’ITT seront mieux cotées en bourse si les divisions sont
évaluées sur des bases individuelles. Cela augmente l’accès au financement lors
d’éventuelles émissions d’actions.
2)
Par déséconomies d’échelle, on désigne l’ensemble des facteurs qui expliquent que
lorsque la taille d’une firme augmente, le coût moyen de long terme augmente. Si, comme
le prétendent les dirigeants, l’accès au financement se fait présentement à un coût plus
élevé, voilà une raison qui laisse croire que le conglomérat réaliserait présentement des
déséconomies d’échelle.
Article 5.6 : Kleenex et Scott, même combat
1)
La fusion serait associée à la recherche d’économies d’échelle, c’est-à-dire, l’ensemble
des facteurs qui expliquent que lorsque la taille d’une firme augmente, le coût moyen de
long terme diminue. C’est ce qui est avancé dans l’article lorsque l’on parle d’améliorer la
structure de coûts et de réaliser des économies de 400 millions de dollars US.
2)
Si on est dans une zone d’économies d’échelle, cela voudrait dire que présentement, le
coût moyen de long terme est décroissant lorsque Q augmente.
CM LT
Avant la
fusion
Après la
fusion
Q
Article 5.7 : McGill et Concordia serrent les rangs
1)
- joindre les services d’admission, le service du registraire, certains aspects des services de
santé et des services informatiques
-partager les services de librairies et de bibliothèques, de même que des installations
sportives, des laboratoires et des salles de concert
- la possibilité de partager des locaux et des programmes académiques, voir même offir
des programmes conjoints
- la possibilité de partager certains frais d’entretien des bâtiments.
2)
Ces économies sont liées au concept d’économies d’échelle, qui désigne l’ensemble des
facteurs expliquant que le coût moyen de long terme diminue lorsque la taille augmente.
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX ARTICLES DE JOURNAUX:
THÈME 6: LE MODÈLE DE LA CONCURRENCE
Article 6.1 : Internet bouleverse les métiers de Wall Street
a) Sur les marchés bousiers, malgré la présence de gros investisseurs institutionnels, on peut dire
qu'il y a atomicité des vendeurs et des acheteurs: ils sont en très grand nombre et aucun ne peut
avoir d'influence sur le prix d'un titre par une action individuelle.
b) Si on compare deux titres d'une même compagnie, on doit les considérer comme des produits
parfaitement homogènes. L'acheteur est alors indifférent quant au choix du vendeur.
c)
N'importe qui peut très facilement transiger des titres sur les marchés bousiers moyennant
quelques frais de commission ou d'ouverture de compte chez un courtier. On peut ensuite passer
ses ordres par téléphone. Certains courtiers offrent également des sites internet à partir desquels
l'investisseur peut passer des ordres et consulter son compte. L'accès au marché étant facile, les
barrières à l'entrée sont donc très faibles.
d) Il y a une grande transparence au niveau de l'information puisqu'il est très facile d'obtenir
rapidement de l'information sur les cotes boursières, les volumes transigés, les états financiers
des compagnie et même des évaluations de titres. L'arrivée de l'internet vient justement
favoriser la diffusion de ces informations qui deviennent de plus en plus accessibles. L'article
rapporte que l'investisseur peut désormais, à partir de son ordinateur personnel, accéder aux
rapports annuels et aux dernières informations financières ou commerciales publiées par des
centaines de sociétés cotées. Le site Nadsaq offre les cotations retardées de 15 minutes.
D'autres courtiers mettent à la disposition des investisseurs des informations financières
gratuites. Toutes ces innovations permettent d'améliorer la transparence et la liquidité des
marchés des capitaux. Comme les quatre hypothèses du modèle sont respectées, on peut alors
dire que les marchés boursiers s'approchent du modèle de concurrence pure et parfaite.
Article 6.2 : Les théâtres d’été survivent à la concurrence
1.
Certains théâtres d'été ont de la difficulté a être rentable. Le marché est très concurrentiel.
Non seulement la concurrence est-elle féroce entre la centaine de théâtres d'été, mais ceux-ci sont
aussi soumis a la concurrence de quelques 300 festivals. L'achalandage des salles de théâtre est a
environ 60% de leur capacité. Chaque année, une dizaine de théâtres voient le jour alors qu'une
dizaine d'autres meurent.
2.
Afin de survivre, le théâtres doivent miser davantage sur la qualité de la production, de la
distribution, des décors et des costumes. Ils tentent d'offrir un produit plus divertissant et de
meilleure qualité.
3.
La concurrence dans le marché des théâtres d'été ne correspond pas au concept de
concurrence pure et parfaite. Les barrières à l'entrée sont faibles puisqu'il est relativement facile
d'entrer et de sortir du marché, il y a un grand nombre d'entreprises (une centaine de théâtres)
mais de toute évidence, les produits offerts ne sont pas homogènes. Les pièces offertes sont de
qualités différentes selon la qualité des textes, des comédiens et du décor. En fait, les produits
offerts par les différents théâtres d'été sont différenciés. Ce modèle de concurrence s'apparente
plutôt au modèle dit de concurrence monopolistique que nous verrons plus loin.
Article 6.3 :
hypothécaires
La concurrence est féroce sur le marché des prêts
1.
La concurrence est très vive sur le marché des prêts hypothécaires. Pour prétendre que le
marché est concurrentiel, il suffit d'observer, outre la concurrence directe sur les taux
hypothécaires et les conseils financiers offerts aux clients, tous les moyens que les prêteurs
hypothécaires utilisent pour attirer les emprunteurs (points bonis pour des voyages, chance de
gagner des prix en argent, rabais sur l'intérêt, trois mois sans intérêt, rabais sur la valeur de
l'hypothèque, 500$ comptant, des miles aériens, etc.).
2. Le consommateur est le principal bénéficiaire de toute cette concurrence sur le marché
hypothécaire. Le premier avantage de cette forte concurrence sur le marché consiste en des
taux hypothécaires plus bas.
Le consommateur peut aussi bénéficier de tous les rabais et
promotions offerts par les prêteurs hypothécaires que nous avons mentionnés plus haut.
Article 6.4 :
L’entretien des espaces verts : un marché de 35 millions au
Québec
1. Hypothèses du modèle de la concurrence pure et parfaite :
 Atomicité : grand nombre de vendeurs et d’acheteurs
 Homogénéité : produits identiques
 Fluidité : Libre entrée et sortie sur le marché
 Transparence : Information complète et disponible des produits sur le marché
Application au marché de l’entretien des espaces verts : L’hypothèse d’atomicité est vérifiée
puisqu’il existe de 250 à 300 entreprises, ce chiffre étant relativement élevé. De même,
l’hypothèse d’homogénéité est vérifiée puisque nous pouvons croire que les entreprises
d’entretien d’espaces verts offrent tous un service semblable. L’entrée (et la sortie) semble être
relativement aisée considérant le nombre de nouveaux joueurs et la facilité d »aller chercher de
nouveaux clients. Enfin, le fait que l’in mentionne qu’il existe une « concurrence féroce » sur ce
marché laisse croire que ce marché tend à ressembler à un marché de concurrence pure et parfaite.
Article 6.5 : Air Canada s’approche du seuil de rentabilité
1.
Le seuil de rentabilité est le prix à partir duquel la firme commence à faire des profits. Il
est atteint pour un point tel que RM=CM. Le seuil de rentabilité se trouve au minimum du CM.
Coûts
Cm
CM
seuil de rentabilité
Rm
D,RM
Q
2. Le seuil de fermeture correspond au prix le plus bas pour lequel il y aura une quantité offerte.
Il est atteint pour un prix tel que RM=CVM. Le seuil de fermeture se trouve au minimum du
coût variable moyen.
3.
Air Canada devait se trouver en dessous du seuil de rentabilité mais au dessus du seuil de
fermeture. Cela signifie que RT<CT (on réalise des pertes) mais RT>CV, ce qui signifie
qu'on couvre la totalité des coûts variables et une partie des coûts fixes. À court terme, il
vaut mieux opérer que de fermer puisque les pertes sont plus faibles. Toutefois, à long
terme, cette situation n'est pas soutenable.
4.
Les marchés intérieur et internationaux du transport aérien se sont raffermis. Il y a eu
amélioration continue du rendement (>4%) et du trafic (>4%). Suite, entre autres, à une
compression d'effectifs, le coût d'exploitation par sièges-mille offert a régressé de 4%.
Le résultat est que le bénéfice d'Air Canada au deuxième trimestre de 1994 montre une
amélioration de 59 millions.
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX ARTICLES DE JOURNAUX:
THÈME 7: LE MODÈLE DU MONOPOLE
Article 7.1 : Téléglobe est prête à renoncer à son monopole
1.
Téléglobe possède un monopole sur les télécommunications outre-mer.
2.
Téléglobe jouit d’un monopole en vertu d’une loi fédérale (la loi sur les
télécommunications).
3.
Le Président et chef de Téléglobe affirme que la compagnie est concurrentielle sur les
marchés américains, européens et asiatiques. Puisque les marchés étrangers connaîtront
une plus forte croissance que le marché canadien, il souhaite renoncer à son monopole
canadien en retour de la possibilité de vendre sur les marchés étrangers. Il affirme qu’il ne
faut à Téléglobe que 1% du marché américain pour compenser une perte de 10% du
marché canadien. Téléglobe est prêt à permettre à des entreprises américaines de la
concurrencer, en autant qu’il puisse obtenir la pleine réciprocité des américains.
Téléglobe souhaite également un allégement de la réglementation qui la touche,
notamment concernant la tarification.
Articles 7.2 : Téléphonie locale et Service téléphonique local
1. Si une firme ayant une fonction de coût moyen à long terme laissant voir d’importantes
économies d’échelle et qu’elle opère dans un marché qui ne permet pas à plus d’une firme de
produire au niveau de la taille minimale d’efficacité, on dit qu’elle jouit d’un monopole naturel.
On peut croire que c’est le cas pour les compagnies téléphoniques. L’installation de lignes
téléphoniques représente un coût fixe important. Plus le volume de production est grand, plus le
coût moyen de long terme tendra à diminuer. La taille minimale d’efficacité serait assez élevée.
2. L’entreprise en situation de monopole naturel possède un énorme pouvoir de marché et peut
décider d’une combinaison prix-quantité. Afin d’éviter des prix trop élevés, les pouvoirs publics
interviennent afin que la firme adopte une politique de prix “juste et raisonnable”. C’est pourquoi
l’État crée un organisme de réglementation à laquelle le monopole doit soumettre sa politique de
prix.
Il s’agit du CRTC dans le cas de la téléphonie.
Le CRTC cherche à imposer aux
compagnies de téléphone de tendre vers une situation de concurrence, et tend à fixer les prix
égaux au coût moyen.
3. La principale barrière économique est la taille minimale d’efficacité élevée. Par exemple,
l'installation de câbles parallèles serait extrêmement dispendieuse pour les concurrents. Si Bell
produit davantage, elle serait avantagée par des coûts plus faibles (le coût moyen long terme
diminue avec Q). Elle pourra demander un prix plus faible, augmenter davantage sa quantité
produite et réduire encore ses coûts. Les concurrents seraient alors évincés du marché.
Il existe une barrière réglementaire due à la présence du CRTC comme organisme de
réglementation.
Le CRTC doit d’abord autoriser la concurrence à entrer sur le marché et
possiblement permettre aux autres compagnies d’utiliser le réseau de Bell. Même si le CRTC
permet la concurrence d’entrer sur le marché, il est aussi possible qu’il continue d’imposer une
réglementation.
Les barrières technologiques proviennent entre autres de la difficulté à mettre en place un
système d’aiguillage permettant de transférer facilement d’une compagnie à l’autre et de
conserver le même numéro de téléphone. Il faut également trouver une solution au problème de
devoir brancher toutes les résidences.
Article 7.3 : Feds bust banks’ Interac monopoly
1.
Note: La question aurait plutôt du porter sur le pouvoir de monopole que détient Interac
n'est pas en situation de monopole naturel et il semble que les autres institutions nonmembres d'Interac, bien qu'elles n'arrivent pas à le faire, on légalement le droit de les
concurrencer ou de ce joindre au groupe.
Interac jouit d'un pouvoir de monopole en vertu d'une position dominante sur le marché. 95%
des transactions bancaires électroniques passent par Interac. Les neuf institutions membres
utilisent leur pouvoir de monopole pour limiter les services offerts, limiter l'accès aux autres
institutions et charger des frais de service plus élevé. Les autres joueurs qui voudraient se joindre
à Interac se verrait charger des frais très élevés afin de faire partie de ce "club privé" qui
s'apparente en fait à un cartel.
2. Premièrement, les frais de service sont trop élevés. L’augmentation de la concurrence ferait
diminuer les frais de service. Ceux-ci seraient alors déterminés par les forces du marché.
Deuxièmement, les services sont limités. La concurrence permettrait d’introduire de nouveaux
services tels la possibilité d’effectuer toutes les transactions accessibles à un compte bancaire à
partir d’un guichet automatique d’une autre banque, la possibilité pour un détaillant qui accepte
un chèque de l’encaisser presqu’immédiatement à partir du compte bancaire du client, ou encore
la possibilité d’introduire de la monnaie électronique.
3. Le FBCP envisage de déréglementer de façon à permettre l’accès au réseau à d’autres joueurs
tels d’autres banques et d’autres institutions non-bancaires (compagnie d’assurance, maisons de
courtage, etc.) et de permettre aux détaillants d’offrir une plus grande variété de services
bancaires. On veut permettre aux autres banques d’offrir de nouveaux services entre autres, la
possibilité pour le consommateur de faire un dépôt dans un guichet opéré par une autre banque.
On veut ainsi favoriser les innovations au niveau des services et la concurrence en matière de
prix. Suite à une telle déréglementation, les tarifs devraient diminuer.
Article 7.4 : Toys ‘R’ Us charged with using clout to fix prices
1. Le pouvoir de marché fait référence à la capacité pour un acheteur ou un vendeur d’influer sur
le prix d’un bien. Ici, Toys "R" Us possède à la fois un pouvoir de marché sur les vendeurs et les
acheteurs.
D'abord, Toys "R" Us exerce un pouvoir sur ses fournisseurs. Il est le plus grand magasin de
jouets aux États-Unis. Il détient 20% du marché, les autres joueurs étant petits, cela lui permet
d’avoir une influence sur les prix.
Il utilise son pouvoir de marché en obligeant certains
manufacturiers (Hasbro, Mattel, Fisher-price) à accepter des ententes exclusives qui les
empêchent de faire affaires avec des concurrents à rabais. Aussi, la firme a exercé des pressions
sur les manufacturiers pour que ceux-ci cessent de vendre des jouets aux magasins-entrepôts ou
pour que leurs emballages coûtent plus chers.
À cause du pouvoir qu'il exerce sur ses fournisseurs, Toys "R" Us est parfois le seul à vendre
certains jouets. Il peut donc ensuite utiliser son pouvoir de monopole pour charger plus cher au
consommateur pour ces jouets. Si elle n'a pas l'exclusivité dans la vente de certains jouets, il y en
a d'autres qu'elle paie moins chers que ses concurrents auprès des fournisseurs. Elle peut ensuite
soit les vendre moins chers et s’accaparer des parts de marché à ses concurrents ou encore charger
un prix semblable et réaliser plus de profits.
2.
Les consommateurs paient leurs jouets plus chers et donc en achètent moins. Certains
jouets ne sont disponibles que chez Toys « R » Us. Les concurrents paient eux aussi leurs jouets
plus chers ou n’ont pas la possibilité d’acheter certains jouets. Ils sont donc moins concurrentiels
que Toys « R » Us.
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX ARTICLES DE JOURNAUX
THÈME 8: LES AUTRES STRUCTURES DE MARCHÉ :
LA CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE ET L’OLIGOPOLE
Article 8.1 : Restaurateur ? Un métier de crève la faim
1. Les barrières à l'entrée seraient peu importantes dans l'industrie de la restauration. "Le gros problème, c'est que
c'est trop facile d'entrer dans cette industrie".
On peut devenir restaurateur avec un investissement initial
relativement faible. Il est donc facile de réunir les capitaux nécessaires. Il est facile d'obtenir un permis et de recruter
la main-d'œuvre. Il n'y a pas vraiment d'économies d'échelle à réaliser (sauf peut-être au niveau de la publicité - c'est
pour ça qu'il existe plusieurs grandes chaînes). Il n'y a pas non plus de barrières à la sortie, puisqu'il est généralement
facile de revendre un restaurant et ses équipements.
La conséquence est qu'il y a un nombre important de joueurs dans cette industrie (environ 13 000 restaurants dont 7
400 dans la région de Montréal. Aussi, même s'il existe des chaînes de restaurants, celles-ci sont de petite taille par
rapport au marché dans son ensemble.
2. Il est très facile de différencier le produit. D'abord, il y a des différences réelles dans les menus (fruits de mer,
rôtisserie, cuisine italienne, cuisine française, resto rapide, etc.) et la qualité de la nourriture. Le décor et l'ambiance
sont d'autres éléments importants de différenciation. La localisation et les heures d'ouverture peuvent aussi être une
source de différenciation. La qualité du service et le temps d'attente sont d'autres éléments de différenciation.
3. L'industrie de la restauration peut être associée au modèle de concurrence monopolistique. Les produits sont
différenciés, il y a un grand nombre de joueurs et de faibles barrières à l'entrée. La différenciation du produit donne
aux restaurateurs une faible influence dans la fixation de leur prix. L'absence de barrières à l'entrée fait en sorte que
les profits économiques disparaissent. "Très peu de restaurateurs font de l'argent". "Seulement 5% des restaurants
seraient rentables" (marge bénéficiaire d'environ 7 à 9%)
Article 8.2 : Le tour du monde au dépanneur
1. Dans l'industrie des dépanneurs, les barrières à l'entrée sont relativement faibles. Quelques économies suffisent à
acheter un dépanneur. "L'achat d'un dépanneur est souvent l'investissement le plus facile à faire pour un immigrant.
"Un dépanneur demande un investissement variant entre 50 000 et 100 000$". "Le risque n'est pas énorme et l'argent
entre tout de suite". "Les dépenses reliès à ce type de commerce ne sont pas énormément élevés non plus".
Finalement, il est très facile de revendre les actifs.
2. Il y a plusieurs façon pour un dépanneur d’offrir un produit différencié. Il y a d’abord les heures d’ouverture et le
localisation. Le choix et la variété des produits et la qualité du service sont d’autres éléments importants de
différenciation. Aussi, certains dépanneurs peuvent offrir des produits alimentaires prêts-à-manger et même parfois
un comptoir de poulet-frit.
3. L’industrie des dépanneurs se rapprocherait du modèle de concurrence monopolistique. D‘abord, les barrières à
l’entrée sont peu importantes. Il y a un grand nombre de firmes, toutes de petites taille par rapport au marché.
Finalement, nous avons expliqué plus haut que les dépanneurs offraient des produits différenciés.
Article 8.3 : Analyst suggests Red Dog has already had its day
1.
Molson et Labatt se trouvent dans un marché oligopolistique où ils ont une position dominante (48% du
marché pour Molson et 45% pour Labatt). Il existe plusieurs micro-brasseries qui se partagent le reste du marché et
s’adressent généralement à des segments de marchés bien spécifiques. On peut donc presque parler de duopole dans
l’industrie des brasseries.
3. Présentement les deux firmes se livrent une guerre de part de marché.
3.
LABATT (en millions de $)
MOLSON (En millions de $)
4800 ; 4500
4735 ; 4535
4835 ; 4435
4785 ; 4485
Présentement, c’est l’équilibre de non-coopération qui est atteint.
Article 8.4 : Microsoft sous enquête
1.
Le modèle de la firme dominante. De toute évidence, Microsoft domine l’industrie du logiciel, alors que
d’autres petites firmes se partagent une la très faible part du marché non-occupée par Microsoft.
2.
Microsoft à été accusé d’avoir spécifiquement conçu Windows 95 dans le but de bloquer des programmes
rivaux d’accès à l’internet. Si Windows 95 et son logiciel d’accès à l’internet rend effectivement inopérant plusieurs
autres logiciels cela augmente les coûts des logiciels rivaux. Il y a déjà longtemps qu’on accuse Microsoft d’avoir
conçu Windows 95 et son service en-ligne, Microsoft Network, de façon à retirer un avantage significatif sur ses
rivaux. « Pour une firme majeure, de délibérément mettre hors de combat ses compétiteurs en profitant d’un marché
dont ils sont dépendants, soulève sérieusement la craint d’un monopole », juge Don Baker.
Article 8.5 : Toronto à moins de 100$ : la fin d’un monopole à deux ?
1.
Le marché du transport aérien dans le corridor Montréal-Toronto est en fait un duopole. Il n’y a que deux
firmes de très grandes tailles (Canadien et Air Canada).
2.
Actuellement, la concurrence sur les prix entre les deux grandes firmes serait pratiquement inexistante. Les
deux firmes chargent des prix semblables et élevés. Les deux firmes en retirent des profits plus élevés. Plutôt que de
se livrer une guerre de prix, les deux firmes coopèrent tacitement de manière à charger des prix élevés qui leur
confèrent des profits substantiels.
3.
La principale barrière à l’entrée pour les entrants potentiels sur ce marché est définitivement la menace de
représailles de la part des deux géants Air-Canada et Canadien. « D’autres candidats éventuels reluquent le couloir
avec convoitise. Mais ils s’abtiennent de peur de représailles ». Par le passé, Canadien et Air-Canada ont évincés du
marché plusieurs petites firmes (Wardair, Nordair, Québecair Intair et Nationnair) qui ont tentés de s’installer sur le
corridor Montréal-Toronto. Pour ce faire, les deux géants déclenchent alors une guerre de prix et vendent à un prix
qui ne permet aucun profit, jusqu’à ce que les petites firmes abandonnent le marché. « ...c’est une route que les
grands transporteurs traitent comme une chasse gardée. Chaque fois qu’une petite compagnie s’y risque, ils font
donner l’artillerie. »
Article 8.6 : Hausse du prix de l’essence
1)
Les pétrolières se trouvent dans un marché oligopolistique. Il n’y a qu’un petit nombre d’entreprises (PetroCanada, Ultramar, Shell, Esso) qui vendent un produit relativement homogène : l’essence. Il y a une forte
interdépendance entre les vendeurs. Les barrières à l’entrée proviennent de coûts fixes énormes et
d’économies d’échelles importantes dans le raffinage du pétrole.
2)
Il semble que l’ensemble des firmes acceptent qu’une firme joue un rôle directeur en matière de prix.
Tacitement, une firme décide de l’évolution des prix dans l’industrie et les autres la suivent. C’est le rôle
joué par Shell dans ce cas-ci. Cette situation s’apparente au modèle de la firme barométrique puisque dans
ce cas-ci, le leader en matière de prix ne possède pas d’avantages par rapport aux autres (si, c’était le cas,
nous serions en présence du modèle de la firme directrice ou du modèle de la firme dominante). Notons
toutefois que dans le cas particulier des pétrolières, on semble s’échanger le rôle de leader en matière de prix
(pour éviter qu’on les soupçonne de collusion). Ce n’est pas toujours la même firme qui amorce le
changement de prix, mais toutes les autres pétrolières ajustent leurs prix de la même manière avec une
rapidité remarquable.
Article 8.7 : 500'000 Clients, No Branches
1.a) Structure : Aucunes succursales donc activités centralisées. Ceci mènera à des économies au niveau des
infrastructures et à des économies d’échelle au niveau des réseaux de distribution.
b) Taille : Permet d’élargir ses activités sur un très vaste marché puisque toutes les activités bancaires se font
désormais à distance et donc d’avoir une très grande taille.
c) Coûts : Les coûts de lancement sont élevés mais par la suite il est possible de profiter de coûts fixes moindres
(notamment au niveau des infrastructures) ainsi que de coûts marginaux plus faibles (puisque la productivité
marginale a augmenté).
d) Efficacité : Il est possible d’être beaucoup plus rapide et efficace puisque tout est centralisé et que la productivité
marginale est accrue.
e) Qualité du service : Le service est de très grande qualité puisqu’il est offert sur une longue durée à chaque jour,
qu’il est personnalisé et qu’il est désormais possible pour les consommateurs d’effectuer ses transactions
sans avoir à se déplacer.
f) Concurrence : Il s’agit d’une manière de se distinguer des autres en différenciant notre produit et donc d’aller
chercher plus de consommateurs et d’être plus compétitifs sur le marché.
2.
Éventuellement ces nouveaux réseaux de distribution pourront mener à la création de banques virtuelles où le
marché sera désormais ouvert à la concurrence internationale (si la réglementation le permet).
Articles 8.8 : L’OPEP vise un gel de la production » , « L’OPEP gèle sa
production pour accroître ses revenus » et « Les prix du pétrole sont
très volatiles
1)
L’OPEP constitue un cartel. Un cartel consiste en un regroupement de firmes sur un marché, formé en vue
de se soustraire à la concurrence. L’OPEP regroupe 12 pays producteurs de pétrole. Le cartel restreint les
quantités et hausse les prix en vue de réaliser des profits supérieurs.
2)
La production est répartie selon des quotas imposés à chacun des pays. Les pays ayant des quotas plus
élevés réalisent des profits plus élevés. La production, et donc les profits, sont répartis inégalement. Cette
répartition peut donc être une source de désaccord entre les membres.
3)
La demande de pétrole est relativement inélastique (en particulier, au niveau de l’essence, il existe très peu
de substituts au pétrole). Cela confère un certain pouvoir de monopole.
4)
L’offre de pétrole des pays non membres de l’OPEP doit être faible et relativement inélastique.
5)
Il s’agit du problème du «free-rider». Le «free-rider» est celui qui ne restreint pas son niveau de production
mais vend tout de même au prix du cartel. Il peut ainsi augmenter ses profits. L’OPEP doit alors mettre en
place un système de surveillance des membres ainsi que des mesures disciplinaires à appliquer contre
d’éventuels resquilleurs.
Article 8.9 : Les prix coulés dans le béton
1)
Il y a eu collusion entre les compagnies de béton pour fixer le prix d’escompte (cartel de prix). Il y avait
également collusion pour la répartition des contrats (cartel de quotas). Pour ce faire on «laissait passer» un
producteur lors du processus de soumission et les autres soumissionnaient 2 $ derrière. Le «réel» et le
«back-log» étaient d’autres façons de se répartir la production selon des parts de marché.
2)
Le tricheur est celui qui ne respecte pas l’entente en baissant unilatéralement son prix en vue de vendre des
quantités supérieures. La demande au tricheur est alors plus élastique et il augmente son profit.
2)
Puisque le cartel restreint les quantités et hausse les prix, le consommateur paie trop cher son béton (prix
supérieur au contexte de concurrence) et en consomme moins (quantité inférieure au contexte de
concurrence).
ÉLÉMENTS DE SOLUTION AUX QUESTIONS
DES ARTICLES DE JOURNAUX : THÈME 9
FIXATION DES PRIX DANS L’ENTREPRISE
Fixatoin
Article 9.1 : World’s Airlines Launch Bids for Big Profits in Cyberspace
1)
Da
Il y a discrimination de prix puisqu’on acceptera des prix différents pour un même produit
(ici une place à bord d’un avion). La vente aux enchères des places vacantes s’apparente à
la discrimination de prix du 1er degré. Les acheteurs vont normalement offrir le prix
maximum qu’ils sont prêts à payer dans ces conditions pour une place abord de l’avion.
Ce sont les consommateurs qui sont prêts à payer les prix les plus élevés pour les places
restantes qui les obtiennent.
2)
Le coût marginal de transporter un passager additionnel lorsqu’il reste des sièges vides
serait pratiquement nul. En vendant les sièges invendus de dernière minute, une
compagnie aérienne réalise une recette marginale positive pour chaque siège
supplémentaire qu’elle vend, alors que le coût marginal est quant à lui nul.
Obligatoirement, les profits augmentent.
3)
Cette pratique s’apparente à la discrimination de prix du 2e degré. Par cette pratique,
après un certain niveau d’utilisation, on fait payer moins cher les unités additionnelles
achetées ; c’est le cas avec l’utilisation des «frequent flier miles».
4)
Selon cette affirmation la %Q > %P. Ceci implique un coefficient d’Ep > 1 en
valeur absolue.
5)
Si | Ep| > 1, une baisse de P fait augmenter la recette totale. Ceci est cohérent avec ce qui
est dit dans l’article.
Article 9.2 : Écart plus sensible dans les vins que dans les alcools
1)
Au Québec : Ep spiritueux > Ep vin
En Ontario : Ep vin > Ep spiritueux
2)
Il y a une relation inverse entre le mark-up et l’Ep.
P – Cm / P
= + 1 / |Ep|
Plus l’Ep est grande plus le mark-up est faible et plus l’Ep est faible, plus le mark-up
est élevé.
Ici on a un mark-up plus élevé sur les vins où l’Ep est plus faible pour le Québec.
Pour l’Ontario on a un mark-up plus élevé pour les spiritueux où l’Ep est plus faible.
Les marges bénéficiaires (MB) semblent donc adéquates.
3)
MBglobale = MBvinQvin + MBspiritueuxQspiritueux
avec
MBvQ >
MBsQ <
MBvo
MBso
QvQ
QsQ
>
<
Qvo
Qso
il est possible :
MBvQ * QvQ + MBsQ *
QsQ
=
MBvo * Qvo + MBso * Qso
Le point de vue de M. Beaudet est donc défendable.
Article 9.3 : Dès le 1er janvier
1)
Il s’agit d’une discrimination de prix du 3e degré.
Trois conditions sont nécessaires :
1o
L’existence d’un certain pouvoir de monopole.
Cette condition est respectée, en particulier si OC Transpo est la seule à offrir la
liaison Ottawa-Carleton.
2o
Une étanchéité sur les différents marchés.
Cela dépend des modalités d’achat des billets et des cartes (y a t-il une photo sur
les laissez-passer ?)
3o
Une différence d’élasticité-prix sur les marchés.
Pour les différents groupes identifiés : oui.
2)
L’Ep dans ces marchés est plus élevé que pour les adultes, en particulier pour les
enfants de 6 à 11 ans.
3)
On cherchait à étaler la pointe, déplacer une partie de la demande.
4)
Il s’agit d’une discrimination de prix du 3e degré. Les gens qui n’ont pas acheté leur billet
à l’avance ont vraisemblablement une Ep plus faible puisqu’ils n’avaient probablement
pas prévu utiliser le transport en commun.
5)
Cette pratique s’apparente à la discrimination de prix du 2e degré. Les usagers paient un
montant forfaitaire correspondant à un certain niveau d’utilisation. Après ce niveau, les
transports additionnels deviennent gratuits.
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