Zhang et al. Il a été constaté que le modèle de Zhang et al. ne prend pas en compte l'effet de
l'enrobage et le diamètre des armatures. Une petite modification de Zhang et al. modèle est proposée.
La perte de la section d'acier des cadres a également été mesurée et a été tracée en fonction de
l'ouverture des fissures. Il a été observé que la perte de section d'acier dans les cadres n'avait aucune
relation avec la largeur des fissures de corrosion.
Afin d'étudier le comportement au cisaillement de la poutre corrodée et de la non-corrodée, chaque
poutre a été coupée en deux parties de portée courte (115 × 28 × 15 cm), critiques vis-à-vis du
cisaillement, qui ont été testées en flexion 3 points jusqu'à la rupture. Il a été noté que la perte de
masse des armatures transversales et longitudinales n'avait pas une grande influence sur le mode de
défaillance et n'avait pas affecté la capacité de charge des poutres. Il a été constaté que les cadres
d’effort tranchant sont entrés en action après la rupture de la bielle de compression et a donc conduit à
une diminution de la ductilité post-pic des poutres corrodées. Des études analytiques ont été effectuées
pour comparer la capacité de cisaillement expérimentale avec la valeur théorique. Les prédictions du
modèle treillis bielles-et-tirant sont plus précises que les méthodes classiques prévues par l'ACI 318-
08 et l’Eurocode 2.
Pour étudier le comportement en flexion de la poutre corrodée, elle a été testée jusqu'à la rupture.
Après avoir été testée en flexion jusqu’à la rupture, la poutre a été désossée afin de déterminer la carte
de corrosion des armatures et de faire des tests de traction sur les armatures corrodées. Les résultats
montrent que la corrosion des armatures a une influence importante sur la capacité portante, la raideur
en service et la ductilité (flèche à rupture) L’approche de modélisation par macro-élement montre une
bonne corrélation en terme de charge ultime, raideur et déplacement maximal.
Enfin, l'impact de la corrosion sur les propriétés mécaniques de l'acier dans le béton armé a été étudié.
Les barres d'acier extraites de la poutre en béton armé corrodé ont été testées en traction. Une
comparaison a été faite entre contrainte nominale et contrainte réelle des échantillons d’aciers corrodés
et non-corrodés. Il a été noté que le degré de corrosion a fortement affecté les propriétés mécaniques
de l'acier, en particulier la contrainte ultime à rupture et de la déformation ultime. La limite d'élasticité
vraie de toutes les barres d'acier corrodées est restée presque constante alors que leur contrainte vraie à
rupture a été considérablement augmentée. Une réduction de l'allongement à rupture semble être le
principal effet de la corrosion affectant la conformité aux normes.
Mots-Clés:
Corrosion, fissures, chlorures, armature, perte de section d’acier, cisaillement, capacité
résiduelle de charge, rigidité, contrainte-déformation, allongement à rupture, ductilité, limite
d'élasticité.
Etablissement d’inscription
INSA Toulouse
Composition du Jury:
Dario CORONELLI Rapporteur
Alain MILLARD Rapporteur
Jean-Paul BALAYSSAC Examinateur
Nicolas BESSOULE Examinateur
Raoul FRANÇOIS Directeur de thèse
Arnaud CASTEL Co-directeur de thèse