Mme Klein 26/04/07 Prise de notes : Tartoué Julien Dactylographié : Tartoué Julien La sysmothérapie Lors de l’évolution de la psychiatrie, on relève différentes thérapies plus ou moins barbares (cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Frances_Farmer paragraphe sur L’enfermement). C’est en 1945 qu’apparaît le sysmothère. Indication : - mélancolie grave - femme enceinte - certains patients atteint de la maladie de Parkinson La sysmothérapie équivaut à une crise d’épilepsie ou convulsive durant 30 secondes à 1 minutes avec un but d’amélioration clinique. Condition : - anesthésie générale - curarisation (du curare qui paralyse les muscles pour éviter les fractures osseuses) Procédé : On place des électrodes à la surface du crâne du patient qui envoie de faible décharge électriques au cerveau. Prescription du psychiatre : 12 à 14 séances, jamais 2 jours de suite, 2 à 3 séances par semaines. 2nd Indication : - Age du patient (patient agée) Traitement inefficace Risque suicidaire immédiat Contre indication : - la tumeur cérébrale patient ayant des lésions intra-cranienne médicamenteuse ou patient sous IMAO patient qui présente des contres indication à l’anesthésie ou au curare patient avec stimulateur cardiaque patient ayant déjà eu des électrochocs sans aucun résultats Cadre juridique : - bilan pré anesthésique local d’administration du traitement autorisation du patient, ou de la famille, ou du tiers (consentement éclairé) bilan pré anesthésique ECG, EEG consultation cardiaque radio du thorax fond de l’œil bilan sanguin Prise en soins IDE : - vérifier que le cadre juridique est respecté expliquer au patient que l’on va devoir l’endormir mais que grâce à l’anesthésie et au curare il ne se rappellera pas de l’intervention. lui expliquer qu’il doit être à jeun, lui enlever nourriture, cigarette et eau. s’assurer que les autres patients ne lui en apportent pas. s’assurer que le patient n’est rien dans la bouche avant l’examen ni avec lui Préparation pré opératoire : - s’assurer que le patient ai été aux toilettes avant la séance donner la prémédication au patient le patient n’as pas de chemise d’opérer mais doit avoir un vêtement qui s’ouvre au niveau du thorax enfin, avant l’examen, l’IDE doit positionner le morse dans la bouche du patient afin de protéger ses dents La salle doit comporter le matériel, vérifier et en bon état de marche (on le vérifie avant l’examen ou la veille). - une prise de vide une prise d’O² matériel d’aspiration des sécrétions masque pour ventiler ballon monitorage pour l’ECG oxymètre de pouls, si possible pas glacé sinon faussé respirateur défibrillateur chariot d’urgence / de réanimation le morse (pour les dents du patient) gel conducteur la sysmothère Per opératoire : - présence de l’anesthésie (anesthésie courte qui s’élimine vite, dure environ 10 min) souvent le patient est attaché bien nettoyer les tempes du patient puis on applique un gel conducteur sur les tempes et on lui colle une électrode sur chaque tempe le psychiatre appuie sur le bouton et envoie la quantité favorable au patient l’IDE chronomètre Post opératoire : - le patient se réveil en général dans les 10 min. rassurer le patient (amnésie de quelques heures) lui ré expliquer ce qui vient de se passer, le patient est dans un état sub-confusionnel l’IDE doit évaluer cet état Repère : Redonner au patient ses repères : lui expliquer ou il se trouve, resituer le contexte, lui repréciser que cela fait partir intégrante de son traitement et enfin ré ouvrir le dialogue avec le patient. NB : vérifier les paramètres vitaux toutes les 10 minutes → le patient peut être bradycarde ou tachycarde → c’est l’anesthésiste qui donne son feu vert ½ heure ou une heure après pour que le patient retourne dans sa chambre → ramener le patient en chambre avec un fauteuil ou un lit roulant → si le patient à nausée, vomissement, maux de tête c’est une urgence = trouble cérébraux Les incidents qui peuvent survenir lors d’une séance de sysmothérapie : - brûlures : si l’on ne met pas assez de gel sous les électrodes - morsure : si le morse n’est pas adapté - fracture des dents : si le morse n’est pas adapté - autres chocs/contracture musculaire : si le patient est trop agité Donner le repas au patient une à deux heure après son retour de sa séance. Evaluer l’efficacité du traitement : - écouter - observer - échanger - attitude - comportement - le patient se prend en charge pour les auto-soins - l’intérêt du patient augment pour les activités de la vie quotidienne - le patient ne rejette pas la présence des soignants La sysmothérapie apporte des résultats satisfaisant dans 80% à 85 % des cas. → si le patient est mélancolique, surveiller qu’il ne devienne pas maniaque suis aux séances. Tout réévaluer : - son diabète - son sommeil - son humeur Les objectifs son atteint si : - stabilisation de l’humeur - bénéfice sur l’état global du patient