III) Les actions de l’OMS
Principales actions :
- Elaboration de normes et recommandations internationales, notamment :
Les Règlements sanitaires internationaux RSI, adoptés par l’assemblée mondiale de
la santé, applicables immédiatement sauf notification de l’Etat concerné, et pouvant
avoir trait à la quarantaine internationale (peste, choléra…), aux normes pharmaceutiques
et biologiques (ex 1981 : « Code international de commercialisation des substituts du lait
maternel », contraignant les activités des multinationales et rejeté par les USA)
Le code alimentaire, en coopération avec la FAO, en vue de définir les normes
applicables aux produits alimentaires.
- Lutte contre les épidémies
- Amélioration de l’hygiène des milieux
- Assistance aux gouvernements
- Travail d’étude et de statistique
- 1977 : l’OMS centre son action sur les pays en voie de développement et les soins
de santé primaires : éducation, promotion de bonnes conditions alimentaires et
nutritionnelles, eau potable, protection maternelle et infantile, prévention et contrôle
des endémies locales.
Les grands succès de l’OMS :
- Vaccination BCG (contre diphtérie, tétanos, coqueluche) de 9 enfants sur 10
- Eradication de la variole en 1980 suite à une campagne mondiale de vaccination
menée par l’OMS
- Prochaine éradication de la poliomyélite
IV) Nouveaux défis pour l’OMS
Le SIDA
- 1987 : programme mondial de lutte contre le SIDA (information et prévention,
coordination des recherches), en coordination avec les ministères nationaux de la
santé, le PNUD, l’UNICEF, la Banque mondiale
- Le programme dirigé par l’OMS a laissé la place à un programme autonome de l’ONU
en 1996 : ONUSIDA (budget annuel : 60 millions $)
La bioéthique
- 1998 : résolution condamnant le clonage pour la reproduction d’être humains
Les soins de santé primaires dans les pays pauvres (toujours)
Deux initiatives majeures de la directrice Brundtland :
- lutte contre le tabac, en vue d’aboutir à une convention internationale
sur l’harmonisation fiscale internationale et la publicité
- lutte contre le paludisme (qui touche encore 300 millions de personnes et tue entre
1,5 et 3 millions de personnes par an, surtout en Afrique)