L`Organisation mondiale de la santé OMS

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L’Organisation mondiale de la santé OMS
I) Historique de la création de l’OMS 1948.
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19ème : premières expériences de conférences internationales (ex : lutte contre la
peste, le choléra)
1902 : Organisation sanitaire panaméricaine
1907 : L’Office international de l’hygiène publique, OIHP, qui coordonne l’action
contre les maladies transmissibles (contrôle des quarantaines)
1923 : mise en place d’une Organisation d’hygiène au sein de la SDN
1948 : ratification de la Constitution de l’OMS
Siège de l’OMS à Genève
La mission de l’OMS est large (art 1 de la Constitution) : « amener tous les peuples au
niveau de santé le plus élevé possible », la santé étant un « état de complet bien-être
physique, mental et social ».
II) L’OMS, une structure décentralisée.
Organisation :
- Les organes directeurs de l’OMS sont l’Assemblée mondiale de la santé (qui contient
191 membres, vote le programme et le budget) et le Conseil, organe exécutif de
proposition et de suivi, composé de 32 membres. Les membres du Conseil siègent
pour trois ans à titre personnel (ils n’ont pas à recevoir de directives de la part des
Etats)
- L’assemblée vote également à la majorité qualifiée des deux tiers les accords et
conventions internationales.
- Le secrétariat occupe 3700 agents, sous la responsabilité d’un directeur général élu
pour 5 ans (le sud coréen LEE Jong-wook).
-
Budget : 1,8 milliard $ (moitié contributions obligatoires et moitié volontaires,
plus ciblées). Grands contributeurs : USA, Japon, Allemagne, France.
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L’OMS a créé 6 organisations régionales de l’OMS, relativement autonomes
(« dérive régionaliste » dans les années 1990). Les deux tiers du budget vont aux
organisations régionales.
L’OMS n’est pas épargnée par les conflits, Est Ouest puis Nord Sud (affaire des substituts du
lait maternel dans les années 70), puis par les conflits de personne (autour du directeur général
japonais dans les années 1990)
L’OMS est amenée, de par ses fonctions, à travailler avec les organisations du système
ONU : le PNUD (assistance technique), l’UNICEF (protection maternelle et infantile), la
FAO (nutrition), l’UNESCO (éducation)…
III) Les actions de l’OMS
Principales actions :
- Elaboration de normes et recommandations internationales, notamment :
Les Règlements sanitaires internationaux RSI, adoptés par l’assemblée mondiale de
la santé, applicables immédiatement sauf notification de l’Etat concerné, et pouvant
avoir trait à la quarantaine internationale (peste, choléra…), aux normes pharmaceutiques
et biologiques (ex 1981 : « Code international de commercialisation des substituts du lait
maternel », contraignant les activités des multinationales et rejeté par les USA)
Le code alimentaire, en coopération avec la FAO, en vue de définir les normes
applicables aux produits alimentaires.
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Lutte contre les épidémies
Amélioration de l’hygiène des milieux
Assistance aux gouvernements
Travail d’étude et de statistique
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1977 : l’OMS centre son action sur les pays en voie de développement et les soins
de santé primaires : éducation, promotion de bonnes conditions alimentaires et
nutritionnelles, eau potable, protection maternelle et infantile, prévention et contrôle
des endémies locales.
Les grands succès de l’OMS :
- Vaccination BCG (contre diphtérie, tétanos, coqueluche) de 9 enfants sur 10
- Eradication de la variole en 1980 suite à une campagne mondiale de vaccination
menée par l’OMS
- Prochaine éradication de la poliomyélite
IV) Nouveaux défis pour l’OMS
Le SIDA
- 1987 : programme mondial de lutte contre le SIDA (information et prévention,
coordination des recherches), en coordination avec les ministères nationaux de la
santé, le PNUD, l’UNICEF, la Banque mondiale
- Le programme dirigé par l’OMS a laissé la place à un programme autonome de l’ONU
en 1996 : ONUSIDA (budget annuel : 60 millions $)
La bioéthique
- 1998 : résolution condamnant le clonage pour la reproduction d’être humains
Les soins de santé primaires dans les pays pauvres (toujours)
Deux initiatives majeures de la directrice Brundtland :
- lutte contre le tabac, en vue d’aboutir à une convention internationale
sur l’harmonisation fiscale internationale et la publicité
- lutte contre le paludisme (qui touche encore 300 millions de personnes et tue entre
1,5 et 3 millions de personnes par an, surtout en Afrique)
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