* temporelle :
stable, source monochromatique. Longueur de cohérence temporelle :
, où est
la durée d’émission du train d’ondes (10-7 s pour un LASER, 10-11 s pour une lampe spectrale). Il faut
réaliser
.
* spatiale :
stable, source ponctuelle. Longueur de cohérence spatiale : largeur de la source correspon-
dant au premier brouillage.
* types de sources : cohérence totale : LASER. Lampe spectrale diaphragmée avec filtre : bonne cohé-
rence temporelle, mauvaise cohérence spatiale. Source blanche : totalement incohérente. Dans une ma-
nip, adapter les valeurs de la ddm à la cohérence de la source (notion de longueur de cohérence) : plu-
sieurs cm ou dm avec un LASER, quelques mm avec le doublet jaune du sodium, autour du micron avec
une source blanche.
II. INTERFERENCES NON LOCALISEES :
1. Principe de l'interféromètre. Exemples : la source ponctuelle est dédoublée en deux images
synchrones (pas de ddm) par l'interféromètre, par division du front d'ondes. Attention ! le miroir de
Lloyd est un système hybride ! Le programme exclut les dispositifs avec lentilles (Billet, Meslin) &
prismes (Fresnel). Il reste les miroirs de Fresnel & les fentes d’Young. Malgré la diffraction, préférer ce
dernier système (figure & calculs plus simples). Préciser que ce type d'interféromètres a une très faible
cohérence spatiale, d'où l'intérêt du Michelson.
2. Etude : choisir un système (fentes d’Young) éclairé par une source ponctuelle & monochroma-
tique (cohérence totale). Calculer
, puis
, puis I = 2Io.[1+cos
]. Tracer la courbe, en
déduire que le phénomène est une modification locale de la distribution locale d'énergie qui conserve la
valeur moyenne. Montrer que si la source est cohérente, alors
= 1. Manip : LASER & diapos avec plu-
sieurs valeurs de a. Caractériser les franges d'interférence (pas d'amortissement de l'intensité, interfrange
constante).
III. INTERFERENCES LOCALISEES :
1. Principe: le rayon incident R est dédoublé en deux rayons R1 & R2 par une lame semi - réflé-
chissante. La figure d'interférences est localisée sur la surface , ensemble des points M intersection des
couples de rayons R1 & R2. L'affirmer, la démonstration est hors programme. On travaille avec une
source étendue, & on va gagner en cohérence spatiale.
3. Franges d'égale inclinaison : d’une lame à faces parallèles, d’épaisseur e, d’indice n, étudiée par
réflexion (le contraste étant mauvais pour les franges par transmission). Calculer la différence de marche
(les livres, Faroux par exemple, le font dans le cas du Michelson, donc avec n = 1). On doit obtenir :
car les deux rayons subissent des réflexions de nature différente. On a un axe de révo-
lution, les franges sont des anneaux concentriques. Au centre, l’ordre d’inrefrérence vaut :
. Le supposer demi – entier pour avoir un anneau noir. Pour le k-ème anneau noir, on a :
k
ne
rk
ne
r
ne
kpp k
k
ok
2
12
2
1
2
1
22
. On en déduit les rayons
.
4. Franges d'égale épaisseur : pour une lame d’épaisseur variable, étudiée en incidence normale.
Alors
, où
représente la variation d’épaisseur de la lame entre les points d’impact des deux
rayons. Les franges, localisées sur la lame, constituent des lignes de niveau (interfrange pour
).