A)Pour Marx, qu’est ce qu’une classe sociale ?
Ce n’est pas un groupe professionnel. On pourrait se dire que les ouvriers sont ceux qui
travaillent de leur main or la classe doit pouvoir être unifié alors que les métiers sont en
conflit les uns avec les autres. Il faut aller au-delà des luttes corporatistes.
La classe n’est pas défini par le niveau de revenu : les pauvres ne sont pas les prolétariat et les
riches ne sont pas la bourgeoisie.
On appartient à un groupe parce qu’on a le sentiment d’y appartenir : ce n’est pas possible. Ce
n’est pas ce que je pense qui fait que je suis prolétaire ou bourgeoise mais ce que je suis qui
fait que je pense en prolétaire ou en bourgeois. Le lien se définit dans un sens.
Ce qui définit une classe sociale pour Marx est la place que les gens occupent dans le
processus de production. Les prolétaires ne peuvent vendre que leur force de travail.
Si une classe est définie par une position qu’elle occupe dans un rapport alors on ne peut pas
imaginer une société sans rapport. Pour Marx, ce rapport entre les classes sociales est double :
lutte et exploitation.
Combien y a t il de classes ?
Dans les textes historiques, on en a huit ou dix.
Dans le Manifeste, on a deux classes : bourgeois et prolétaires.
Dans le Capital, tendanciellement la situation va se polariser.
Le problème fondamental chez Marx est la paysannerie.
La conscience de classe : les ouvriers peuvent s’ignorer d’appartenir au prolétariat. La classe
en soi est un groupe qui a toutes les caractéristiques objectives de la classe. La classe pour soi
est une classe dont tous les membres partagent les caractéristiques et se sentent appartenir à
une classe.
Comment penser la nécessité de la révolution ? Si l’ouvrier n’a pas sa conscience de classe,
qu’est ce qui va le pousser à faire la révolution ?
B)Classes et révolution ou les deux versions de la chute du capitalisme.
Toute l’histoire est faite d’une succession de structure de domination. Le passage d’un mode
de production à un autre est une révolution. Quel est le rôle des classes sociales dans ce
processus révolutionnaire ? Pourquoi le capitalisme va tomber ?
Trois tendances : polarisation de la société, prolétarisation et paupérisation. Entre les
capitalistes, la concurrence acharnée engendre la faillite d’un certain nombre d’entreprise et
les moyens de production vont sans cesse être plus concentré aux mains de quelques
producteurs. Les bourgeois deviennent de moins en moins nombreux. La prolétarisation veut
dire que dans la société les couches intermédiaires vont disparaître. Enfin, la population va
devenir de plus en plus pauvre. Un argument démographique, les ouvriers vont grossir leurs
rangs et la concurrence entre les ouvriers fait baisser les salaires vers le bas. Pourtant, les