Psychologie
M. Garcia
1er Semestre 2007-2008
TABLE DE MATIÉRES DETAILLÉE
(Ceci n’est pas un résumé du cours)
Il y a 5 unités. Les 4 premières font référence aux paradigmes ou théories psychologiques les
plus importants. La dernière fait référence à la Psychopathologie.
Il est important d’avoir une compréhension comparative des 4 théories, a propos de leur
manière d’expliquer ou rendre compte du comportement humain.
De même, dans la 5eme unité il est important d’avoir une vue comparative entres le différents
tableaux cliniques, particulièrement entre Psychose, Névrose et Perversion.
I. Les 4 paradigmes (les plus significatifs) ou courants théoriques de la psychologie
1. Le Behaviorisme (comportementalisme)
Cherche a faire de la psychologie une science, avec les mêmes critères que les sciences
naturelles. Donc, il y un souci de se donner comme objet quelque chose d’observable,
mesurable et quantifiable : le comportement (l’esprit, le monde interne, etc. ; ne serait pas
abordable scientifiquement)
- Métaphore de la « Boite Noire »
1.1 Le conditionnement classique ou réflexes conditionnés (Pavlov)
Stimuli (Viande) -> Réflexe Inconditionné (salivation)
Stimuli Conditionné (Cloche) -> Réponse (Salivation)
1.2 Association Stimuli Réponse. Watson : Comportementalisme Radical
S R
1.3 Conditionnement opérant (Skinner) : Comportementalisme méthodologique)
Loi de l’apprentissage : S R Renforcement (contingence environnementale)
1.4 Paradigme expérimental du conditionnement opérant:
S = Lampe allumé
R = Appuyer mannette
Renf : boulette
Plus le renforcement est donné proche ( de manière contingente) à la réponse, plus vite se
produit l’apprentissage, plus rapidement s’établit l’association entre S et R.
2 types de renforcement : Positif et Négatif
Renf. Positif = toute contingence « plaisante » qui s’ajoute au contexte, par. Exemple la
boulette donnée au rat, un prix donné a un enfant, soit un bonbon, soit un mot de
reconnaissance (Renforcement positif social).
Renf. Négatif : enlever (soustraire) une contingence existante.
Renforcement négatif n’est pas la même chose que « Punition ».
Punition = Ajouter une contingence déplaisante, voire douloureuse, après un
comportement non souhaité ou face à l’absence d’un comportement souhaité.
Tout comportement (à l’exception des réflexes héréditaires) est le résultat de
l’apprentissage. Parfois est facile de saisir le renforcement à l’œuvre et parfois complexe.
Le défi de la Psychologie serait de décrire les renforcements à l’œuvre dans les situations
de la vie. Le fait qu’il soit difficile parfois à les saisir n’implique pas qu’ils n’existent pas.
C’est une limitation de l’observateur, et non un argument qui ferait tomber par terre la
théorie de l’apprentissage.
Objection à Skinner : le paradigme fonctionne pour expliquer des comportements simples
(tels que s’habiller, se laver, se brosser les dents) mais pas pour les comportements
complexes, tel que penser, étudier, parler.
Skinner répond : pour comprendre comment on apprend des choses complexes, telles que
parler, il faut expliquer comment on apprend a faire des distinctions, car parler serait avant
tout la capacité de distinguer des sons et ensuite des mots.
1.5 Paradigme expérimental de l’apprentissage des distinctions.
Boite avec passage en Y. Deux portes avec deux stimulis semblables.
A b
On veut conditionner le rat à aller chaque fois vers le triangle A. S’il le fait, on lève la
porte et il reçoit un renforcement. Le rat apprendre à distinguer.
Névrose expérimentale : si les stimulis deviennent trop semblables, le rat n’arrive pas à
distinguer, il manifeste comportement désorgani(se mord la queue, tombe, tourne en
rond, etc.).
1.6 Paradigme expérimental du désespoir appris (Selligman)
rat
Sol électrifié
Quand la moitié du sol est électrifié le rat prend la fuite. Si tout le sol est électrifié, il
essaye de trouver une issue, mais ensuite il reste en « freesing » (surgelé).
Il apprend a ne rien espérer.
Paradigme utile pour explique : dépression, désespoir en général (manque de motivation,
etc), comportement du chômeur après un temps de ne rien trouver, etc.
Donc, le désespoir n’est ni biologique, ni tempéramental ni une fonction de la
« personnalité », il serait appris.
1.7 Paradigme de l’apprentissage par observation (Bandura)
L’humain, même l’enfant, n’apprend pas seulement en faisant des choses (apprentissage
opérant) mais aussi en regardant ce que les autres font. Bandura a démontré cela
expérimentalement. Ceci pose un problème au Behaviorisme car, l’observation implique
que quelque chose se passe à l’intérieur de la « boite noire » qu’on ne peut pas évacuer
pour rendre compte de ce fait de l’apprentissage par observation. Entre autres, cette
expérience donne lieu au Cognitivo-comportamentalisme.
1.8 Cognitivo-comportementalisme : Introduit des variables internes comme médiation
nécessaire pour expliquer l’apprentissage (le cognitivisme fera ceci plus radicalement
avec Piaget, Vigotsky et d’autres).
Théorie de l’attribution (Rotter) : l’humain attribue à différentes causes son succès ou
échec. Au-delà de la justesse ou non de ces attribution, il intéresse de caractériser
formellement les dites attributions selon les critères suivant :
Locus : interne v/s externe
Contrôlabilité : contrôlable v/s incontrôlable
Stabilité : Stable v/s instable
Applications :
- Différences culturelles du pattern d’attribution. Les Américains attribuent pus le
succès personnel a des cause de locus interne, tandis que les soviétiques l’attribuaient
davantage a des causes du système social, donc, de locus externe.
- Le chômeur au départ attribue sa situation a des causes de locus externe, instable et
contrôlable, mais ensuite il passe a attribuer des causes de locus interne, stable et
incontrôlable. Donc il se sont moins apte a trouver une issue, même quand les
conditions externes changent.
Expériences en Psychologie sociale qui montrent a nécessité d’ouvrir la recherche de la
boire noire.
a) Influence sociale de la perception :
6 sujets, 5 alliés de l’expérimentateur, 1 naïf. Dire quel segment est le plus grand.
b) Millgram : expériences sur le comportement de soumission à l’autoritarisme.
2. Psychanalyse
Objet étude : L’inconscient
Méthode de connaissance : clinique, l’association libre. Principe « pathoanalytique : le normal
n’est pas étudiable directement car tout se présente en synthèse. C’est le pathologique qui
nous montre la structure de l’esprit. Métaphore du cristal : pour en dire qq chose sur sa
structure il faut le casser.
Paradigmes fondamentaux : les névroses (particulièrement l’hystérie), le rêve, les actes
manquées et lapsus. En somme, ce que Freud appellera plus tard, les « formations de
l’inconscient ».
L’hystérie :
Les symptômes de cette névrose étaient incompréhensibles pour la médecine de l’époque
(1900). Par exemple, face à une paralysie hystérique, sans fondement neurologique ou
biologique, on disait que la patiente mentait ou alors qu’elle théâtralisait (fessait semblant).
Mais, si on piquait les jambes d’une hystérique paralysée elle n’avait pas mal. Donc, la
paralysie était bien réelle, bien qu’incompréhensible et inexplicable.
Principe freudien : demandant au malade entendant ce qu’il dit par rapport à son symptôme à
travers l’association libre.
Ex. crise hystérique face à la rencontre d’une pomme pourri dans le parc. La crise devient
compréhensible quand la malade associe à « pourrie », les pourritures de sa vie, notamment
un abus sexuel infantile.
Théorie de l’origine traumatique de la névrose :
Le traumatisme, les souvenirs (représentations et les affects) a été refoulé. Mais le refoulé
n’est pas oublié, il insiste pour se représenter. Ceci implique l’angoisse face au retour du
refoulé. Angoisse qui vient de la résistance de la conscience à l’accueillir.
Donc, symptôme est une formation de compromis entre poussée inconsciente et résistance
Ensuite, avec l’interprétation des rêves, Freud saisi que tell e est la structure face au désir
refoulé.
Désir Icc Refoulé Angoisse Résistance => Formation d’un Symptôme ou formation d’un
rêve.
Ensuite il comprend que l’origine de la névrose n’est pas toujours issue d’un traumatisme
vécu, mais d’un fantasme qui peut avoir un caractère traumatique, donc non-assimilable, pour
le Moi.
Ex. le schéma du texte « D’un particulier choix d’objet chez l’homme » concernant la
formation du symptôme de l’impuissance psychique :
Puberté : libido investi des objets d’amour externes à la famille - Interdit extérieur de choisir
un objet régression de la libido qui va investir les représentations d’objets d’amour enfantins
Formation d’un fantasme incestueux – Angoisse refoulement- Symptôme (face a l’intimité
avec certaines femmes, le sujet ne peut pas investir, il angoisse. L’angoisse indique que le
fantasme incestueux refoulé retourne et donc il en est inhibé = impuissance psychique).
De manière générale, la névrose souffre des fantasmes refoulés, et refoulés car inacceptables
pour le moi. Il ne soufra pas nécessairement des choses faites ou qui ont eu lieu.
Le rêve montre le même enseignement :
Rêve manifeste v/s Rêve latent (pensées latentes qui représentent le désir icc refoulé)
Puisque le Moi angoisse face au désir icc,, il transforme les représentations du rêve travers
les processus primaires, donnant lieu à la formation du rêve manifeste. Le rêve réalise le désir,
même si le sujet n’en sait rien et il trouve éventuellement que son rêve est absurde) et aussi
les exigences de la censure. Il est donc une formation de compromis comme le symptôme. Le
symptôme aussi réalise le désir refoulé tout en respectant la censure. Le sujet réalise son désir
sans en avoir conscience. C’est pourquoi il tient au symptôme, que le symptôme est difficile a
désamorcer, car a travers lui, le sujet jouit d’une certaine manière, du moins
fantasmatiquement.
C’est la structure de toutes les formations de l’inconscient : symptômes, rêves, lapsus, actes
manqués, et d’autres.
Freud va appliquer ensuite cette idée pour analyser les productions culturelles, tel que l’art,
les croyances primitives, les mythes, le folklore, etc.
1er topique : Conscient, Préconscient, Inconscient.
L’Icc est une force explicative du comportement et de la personnalité (traits de caractères par
exemple). Il est une force et pas seulement une non-conscience. Le préconscient correspond à
tout ce qui n’est pas conscient mais qui peut l’advenir. Ou alors, tout ce que j’ai oublié mais
qui ne produit pas des effets, ne détermine pas des comportements ou des symptômes. Or
l’Icc détermine, forme des aspects du sujet.
Expérience sous hypnose qui prouve nature dynamique (de force) de l’Icc . Sujet qui reçoit
suggestion post-hypnotique (ouvrir son parapluie dans la salle avant de partir, une fois
réveillé), le fait. Interrogé sur pourquoi il ouvre son parapluie, il dit : « pour tester si les
rayons sont bien en place ». En fait il méconnaît la « vrai » raison, elle est Icc, mais elle
détermine son acte. Donc l’Icc produit des effets n’est un réservoir passif de ce qui a été
effacé de la Conscience.
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