Module Psychiatrie : Psychopathologie de la névrose
Année 2005
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L’amnésie psychogène : c’est la difficulté à évoquer certains souvenirs. Elle porte
toujours sur des faits désagréables (pour le patient). Le patient masque ses lacunes
mnésiques par l’illusion, cela lui permet de se défendre contre une remémoration
constante de fantasme touchant les objets sexuels incestueux (les parents).
La mythomanie ou fabulation : la mythomanie consiste à falsifier la véracité de
certains évènements ainsi que la qualité des rapports avec autrui. Elle (la personne
mythomane) se fait passer pour une autre en modifiant la réalité.
La suggestibilité : consiste à se laisser influencer. L’hystérique (la personne
hystérique) est versatile, elle n’arrive pas à être authentique dans son rapport avec
l’autre, elle cherche toujours la meilleure place dans le désir de l’autre.
Le symptôme (de conversion et psychique) hystérique est définit comme le résultat d’un
compromis entre deux représentations opposées, il est un mode de réalisation du désir. Le
conflit est repéré dans l’impossibilité du sujet à dépasser son complexe d’Œdipe.
Normalement, le complexe d’Œdipe est résolu quand l’enfant a comprit que ses désirs sont
reconnus et acceptés par les parents, mais que toute réalisation du désir oedipien est exclut.
L’Œdipe n’est pas résolu quand l’enfant conserve l’espoir d’un réalisation concrète du désir
Oedipien ; donc l’hystérique n’a jamais résolu son Œdipe. Elle ressent son père comme
séducteur, elle pense qu’il la désire et pense pouvoir prendre la place de sa mère. Elle espère
toujours réaliser son scénario oedipien mais, comme elle n’y arrive pas, elle est toujours en
quête affective et perpétuellement insatisfaite.
2.2 Dans la névrose obsessionnelle
2.2.1 Les symptômes spécifiques
Les obsessions (TOC) : c’est l’apparition involontaire et anxiogène d’une pensée
abstraite. On retrouve trois types d’obsessions :
Les obsessions idéatives qui sont des ruminations obsédantes. C’est un
doute permanent qui s’applique surtout à la vie morale. C’est la crainte d’un
oubli qui entraîne des vérifications continuelles (folie du doute).
Les obsessions phobiques sont la crainte spécifique d’un objet ou d’une
situation et qui persiste en dehors de la présence de l’objet ou de la situation.
Il suffit que le sujet y pense pour que l’angoisse apparaisse, ce qui est redouté,
ce n’est pas la situation réelle, mais la pensée de cette situation (anxiété
anticipatoire).
Les obsessions impulsives sont la crainte de faire quelque chose de mal à
quelqu’un. Cette crainte est de plus en plus envahissante au fur et à mesure
que le sujet pense à des moyens pour la stopper. Dans ces obsessions, l’acte
redouté n’est jamais commit.