
3. La fausse prospérité des années 1924-1929
- restructuration industrielle nationale et internationale (surtout dans les secteurs
modernes ). La crise a bien révélé que les économies des pays capitlasistes sont
liées entre elles. Le capitalisme américain va se restructurer grâce à la crise. Les
grandes entreprises survivent. Ce qui provoque un phénomène de concentration
d’entreprises ( surtout en construction automobile, chimie, sidérurgie ) au niveau
national ou même au niveau international. La finalité de cette concentration est de
construire toujours plus.
- nécessité d’un marché en perpétuel accroissement, d’où idée d’un salaire
minimum garanti (Ford) ; publicité agressive et achats à crédit. Mais il ne suffit
pas de produire, il faut un marché en accroissement perppétuel ( des masses de
consommateurs potentiels). Des nouvelles idées émergent, par exemple aux USA
( Ex : Le salaire minimum garanti ). L’emplyeur paye le moins possible. Pour
Ford, une haute production va de pair avec un haut salaire. Il faut susciter l’envie
d’acheter aux employés. Pour cela, les grandes entreprises font appel à la publicité
aggressive. Pour les employés, acheter une voiture va poser problème, il faut
pouvoir acheter à crédit. Du coup, des magasins à rayons multiples sont créés (
où l’on peut payer à crédit ). Mais l’achat à crédit a certaines limites : il va falloir
tôt ou tard rembourser. Lorsque l’ouvrier sera trop endetté, il ne pourra plus
payer. Une crise va donc se déclencher.
- prospérité fragile surtout aux Etats-Unis et en Allemagne
4. La crise de 1929
Se déclenche en octobre 1929 aux USA une crise qui s’étendra par la suite aux autres
nations d’économie libérale. La manière dont la crise se propage est révélateur de la
prépondérance nouvelle des USA. Usa sont les gagnants économiques des 4 années de
guerre.
4.1. Les origines de la crise
Les scientifiques ne sont pas d’accord sur les causes de la crise.
- un phénomène cyclique ? (Kondratieff et cycles d’amplitude moyenne)
Kondratieff, un Russe, explique des cycles de longue durée ou un temps de
prospérité ( a ) succède à une phase de déclin ( b ). Les cycles ont une durée de 25
à 40 ans. Il y aussi des cycles plus courts : JUGLAR ( Français ) explique des
cycles à courte durée ( entre 8 et 11 ans ). Ceux-ci apparaissent comme le rythme
fondamental des économies industrielles. On est alors dans une phase de déclin (
1920 – 1929 ).