EESC-2016-03833-00-04-TCD-TRA (FR) 2/4
2.2 soulignent l’importance de l’engagement selon lequel «nul ne sera laissé pour compte», afin
d’éviter les erreurs et les lacunes des anciens objectifs du Millénaire pour le développement
(OMD), lesquels avaient non seulement négligé les besoins et les droits des personnes les plus
vulnérables en termes de conditions de vie, mais aussi excluaient, pratiquaient la
discrimination et respectaient insuffisamment les droits de l’homme, tant dans les pays
développés que dans les pays en développement;
2.3 demandent une reconnaissance claire du rôle des acteurs économiques et sociaux et leur
pleine participation à la planification, au suivi et à l’évaluation des stratégies visant à réaliser
les ODD, en éliminant les obstacles législatifs à la participation, en renforçant les capacités,
en facilitant l'appropriation des ODD, et en encourageant la diffusion de bonnes pratiques;
2.4 estiment qu’une mise en œuvre appropriée des ODD devrait conduire à un modèle de
gouvernance qui associe les diverses parties intéressées et accorde un rôle accru aux acteurs
économiques et sociaux. Cela suppose de nouvelles méthodes de travail, plus collaboratives et
inclusives, en particulier dans le domaine du dialogue social, ainsi qu’une approche fondée
sur une prise de décision horizontale et participative;
2.5 attirent l'attention sur le programme d’action d’Addis-Abeba, qui met en lumière toutes les
sources de financement pouvant être utilisées pour le développement et la mise en œuvre des
ODD, et plaident en faveur d’une meilleure coordination de ces sources;
2.6 soulignent la nécessité de sensibiliser les acteurs non étatiques aux ODD et à leur importance,
afin que chaque citoyen participe à l’ensemble du processus de mise en œuvre;
3. En ce qui concerne l’accord de partenariat économique (APE) entre l'UE et la
Communauté de l'Afrique de l'Est
3.1 prennent acte de la signature imminente de l’APE et reconnaissent que certains instruments
commerciaux liés à cet accord (un meilleur accès au marché de l’UE, des règles d’origine
simplifiées) sont susceptibles de contribuer au développement de la région de la CAE;
3.2 notent en outre que la libéralisation du commerce des biens entre l'UE et la CAE, qui se
caractérisent par des degrés de développement très inégaux entre elles et au sein de la région
CAE, pourrait exercer une incidence négative sur la capacité des économies CAE à
développer leurs propres industries;
3.3 indiquent que l’accord doit concourir non seulement à une intégration économique régionale
accélérée, reposant sur la solidarité de tous les membres, mais également, à terme, à la
réduction de la pauvreté, au développement durable et inclusif, à des emplois productifs et à
un travail décent en Afrique de l’Est;