
Julien Berger, Chavanne-Sismondi, 3ème  
Correction : 
Offre et acceptation : 
1) Chandler fait l'offre. Phoebe refuse -> pas contrat (art 1 CO) 
2) Ici, c'est Ross qui fait l'offre, Chandler accepte -> contrat (art 1 CO) 
3) Première  chose  à constater  :  l'annonce dans le  GHI n'est  pas  une  offre,  car  cela  est  assimilé  à  une 
publicité, à une annonce (art 7 al. 2 CO). C'est donc Monica qui fait l'offre en appelant Brosnan. 
3a) Ici, il s'agit d'une offre entre présents sans délai pour accepter (art 4 al.1 CO). Le téléphone est assimilé à 
une discussion entre présents (art 4 al. 2 CO). Brosnan accepte -> contrat. 
3b) Ici, il s'agit d'une offre entre absents, sans délai pour accepter (art 5 al. 1 CO). Le problème ici est que 
Brosnan répond très tardivement. Monica est-elle toujours liée par son offre ? Non, car dans ce cas là, elle est 
liée jusqu'au moment ou elle pouvait raisonnablement s'attendre à une réponse. Si B. avait répondu dans les 
2, 3 jours, cela aurait été un délai normal. 3 semaines est un délai trop long. Monica n'est donc plus liée par 
son offre. Il n'y a donc pas contrat. 
4) Ici, la publicité reçue par Rachel n'est pas une offre (art 7 al. 2 CO). C'est donc elle qui fait une offre en 
téléphonant. Il s'agit d'une offre entre présents sans délai pour accepter (art 4 al. 1 et 2 CO). Le magasin 
accepte. Le contrat est donc conclu. 
5)  Ici,  l’affichage  de  l’affiche  du  film  des  horaires  et  du  prix  constituent  une  offre,  car  cela est  considéré 
comme  l’affichage de  la marchandise  avec  indication  du  prix  au sens  de  l’art. 7  al.  3  CO.  Le  cinéma  fait 
l’offre, Fox et Dana acceptent en demandant les tickets - > il y a contrat ! 
6) Ici, le livreur de vin fait l’offre, mais il n’y pas vraiment d’acceptation du restaurant. Toutefois, l’art 6 CO 
indique que lorsque, selon la nature du contrat, l’auteur de l’offre ne doit pas s’attendre à une acceptation  
expresse (par oral ou par écrit), le contrat est conclu. En l’espèce, vu qu’il livrait depuis longtemps le vin et 
qu’il n’y avait pas d’acceptation expresse, c’est l’acheteur qui aurait dû refuser expressément la marchandise 
 
 Engagement d’un tueur à gage Objet illicite     
 Location d’un bureau dans le World Trade Center à New-York Objet impossible 
 Promesse de ne jamais divorcer Objet immoral 
 Accord sur un pourcentage lors de la vente de 23 kilos de cocaïne. Objet illicite 
 Contrat de travail à vie Objet immoral 
 Vente d’un cheval de course, tout juste bon pour la boucherie chevaline. Objet impossible 
 Engagement d’un élève des Beaux-Arts pour faire un faux Rembrandt. Objet illicite 
 
Dans ces exemples, que se passe-t-il alors pour chacune des parties ? 
Le contrat est nul (d’office, pas besoin de faire quoique ce soit) ( art 20 al. 1 CO)