calorique et faible valeur nutritionnelle font de plus en plus
partie du régime alimentaire d’une proportion importante de
personnes interrogées. Les gâteaux et les biscuits sont
consommés trois fois par semaine ou plus par 26,8 % des
hommes (contre 31,8 % en 2010) et 27,4 % des femmes (contre
30,5 % en 2010), et les sucreries par 19,1 % des hommes
(contre 27,7 % en 2010) et 23,0 % des femmes (contre 26,4 %
en 2010) 19 . La consommation de sucreries et produits de
confiserie variés est également courante pour une grande
proportion d’élèves. Près de 40 % des élèves interrogés dans le
cadre de l’étude consomment des sucreries au moins une fois
par jour, les filles en consommant 11 % plus souvent (sur une
base quotidienne) que les garçons.
Les élèves de treize ans comptent la proportion la plus élevée
de consommateurs quotidiens de sucreries. Les pommes chips
sont consommées au moins une fois par semaine par 59 % des
élèves interrogés, et au moins une fois par jour par 7,7 %
d’entre eux. Avec fiabilité statistique, il est considéré que les
élèves de treize ans représentent la proportion la plus
importante de consommateurs de pommes chips une fois par
semaine20.
Il convient de signaler que l’obésité est également en
progression en Lettonie. Une proportion relativement élevée de
la population est en surpoids et obèse (en 2012), soit 49,1 % du
nombre total de répondants (contre 45,1 % en 2010), parmi
lesquels 52,1 % d’hommes (contre 44,8 %) et 46,4 % de
femmes (contre 45,4 %). Le surpoids et l’obésité augmentent
avec l’âge21. L’obésité chez les enfants augmente également.
Une étude anthropométrique pédiatrique réalisée en Lettonie au
cours de l’année scolaire 2012-2013 a révélé que les deux tiers
des élèves de sept ans avaient un poids acceptable (67 %),
10,4 % souffraient d’insuffisance pondérale, et 22,5 % étaient
en surpoids ou obèses22.
Le taux de mortalité de la population lettone imputable aux
maladies cardiovasculaires suggère, en outre, que les modes de
vie de la population lettone sont malsains (consommation
d’aliments malsains et riches en acides gras trans, mode de vie
sédentaire, habitudes dommageables à la santé). Les maladies
cardiovasculaires constituent un problème majeur de santé
publique en Lettonie et l’un des principaux problèmes à travers
le monde. Ce fait est étayé par les taux élevés de mortalité, de
morbidité et d’hospitalisation.
D’après le Centre européen de prévention et de contrôle des
maladies (ECDC), la maladie cardiovasculaire était la cause de
mortalité la plus fréquente en Lettonie en 2012 (54,9 % de tous
les cas de décès). En Lettonie, le taux de mortalité est estimé à
environ 16 000 personnes par an (contre 16 313 en 2012), dont