La mémoire

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LA MEMOIRE
I. INTRODUCTION :
APPROCHE PSYHOLOGIQUE DE LA MEMOIRE
Tout sportif, pour réaliser une réponse motrice, a besoin de la mémoire.
Pour chaque situation motrice, on va chercher dans la mémoire le mouvement qui lui
est adapté.
SPORT :
Réponse motrice 
Schéma du mouvement 
Mémoire
Les caractéristiques, les fonctions et les processus …
 Performance sportive
MEMOIRE
- caractéristiques
- fonctions
- processus
La mémoire n’est pas indépendante. Elle dépend de :
- de la perception (ex : reconnaissance des formes)
- des phénomènes attentionnels
- du langage
- de l’intelligence
1. DEFINITION
La mémoire est l'ensemble des mécanismes psychologiques et neuro-biologiques qui
permettent l'encodage, le stockage et la récupération des informations.
Le système de mémoire est un dispositif de traitement de l'information proche du
fonctionnement de l'ordinateur.
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Le système de mémoire est un dispositif de traitement de l’information comparable à
un ordinateur :
- coder l'information extraite de son expérience avec l'environnement.
- stocker l'information dans un format approprié à ses possibilités de calcul.
- récupérer l'information et l'utiliser dans les opérations qu'il effectue ou les
actions qu'il mène sur le monde.
Selon certains psychologue, il y a plusieurs types de mémorisation : mémoire à court
terme, mémoire à long terme, mémoire lexicale, …
2. LES CONCEPTIONS DE LA MEMOIRE
EXISTE-T-IL PLUSIEURS TYPES DE MEMOIRE ?
POSITION MONISTE :
- il existe un seul type de mémoire.
- les mêmes mécanismes expliquent mémorisation à court terme et mémorisation à
long terme.
- les différences s'expliquent par des degrés d'apprentissage.
POSITION DUALISTE :
- l'homme est un système de traitement de l'information.
- les phénomènes attentionnels sont très importants.
- les capacités de traitement sont limitées.
- il existe différents systèmes de traitement.
La position dualiste est la conception actuelle de la mémoire; elle est défendue par
Broadbent (1958).
3. ASPECTS DE LA MEMOIRE
 REGISTRE DE L'INFORMATION SENSORIELLE (RIS)
'Information captée'
Maintien en place une
image détaillée.

RIS

durée très courte
(de l'ordre de quelques
millisecondes)
MCT

durée de quelques secondes
à quelques minutes
 MEMOIRE A COURT TERME (MCT)
Codage, classement,

organisation de l'information
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 MEMOIRE A LONG TERME (MLT)
Stockage, organisation

des connaissances
Accès à ces connaissances
MLT

stockage permanent
LE MODELE D’ATKINSON ET DE SHIFFRIN
Représentation schématique et simplifiée du modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968).

Réponse motrice
Décision



Input
(entrée sensorielle)
Processus
sensoriels (RIS)

--------------------------

 Mémoire à -(mémoire tempo) Court Terme
Buffer
Processus de contrôle
----------------------------
II. STRUCTURES DE LA MEMOIRE
1. LE RIS (REGISTRE DE L’INFORMATION SENSORIELLE)
 Capacité : limitée à la capacité des organes des sens.
 Durée : très labile.
- 300 millisecondes en visuel
- 1 à 2 secondes en auditif
 Codage : direct.
Représentation assez directe du stimulus physique.
 Processus : attention sélective.
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Mémoire à
Long Terme
 
2. DISTINCTION ENTRE REGISTRE SENSORIEL ET MEMOIRE A COURT
TERME
Expérience de Sperling (1960)
 vérification de l’existence du RIS au niveau visuel.
 Etude 1 : Report total
Présentation d’une lettre pendant 50 millisecondes.
J
V
D
C
R
M
W
P
S
O
A
Q
Résultats :
- report de 4 ou 5 lettres sur 12 (35% de lettres mémorisées).
- mais les sujets prétendent avoir vu plus de lettres.
 Etude 2 : Report partiel
Son aigu
Médium
Grave
J
V
D
C
R
M
W
P
S
O
A
Q
Résultats : Les sujets identifient 9 lettres sur 12 (75%).
On peut faire varier le délai séparant la présentation des lettres et l’émission du son
afin d’étudier la labilité du RIS.
Délais (ms)
% de réponses correctes
Nombre de lettres
150
58%
7
600 1000
50% 37%
6
4 ou 5
Ces résultats montrent que :
- l’information est stockée provisoirement dans le RIS avant d’être identifiée.
- le résultat de cette opération d’encodage est transféré à la MCT où il peut faire
l’objet d’une auto répétition.
- l’information dans le RIS est très faible.
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3. LA MEMOIRE A COURT TERME
RIS  MCT : attention sélective



attention sélective
autorépétition
RIS -------------------
MCT
-----------------------
MLT
opérations de recouvrement

sortie motrice
 CAPACITE DE LA MCT
Travaux d’Ebbinghaus
Ebbinghaus s’est auto-testé et est arrivé à la conclusion que la MCT était capable
d’enregistrer 7 éléments.
Miller, en 1956, a démontré, par une autre expérience, que la MCT était capable
d’enregistrer 7 éléments à plus ou moins 2 éléments près.
La mémoire a tendance à allier les informations par groupes, des groupes que l’on
appelle des ‘chunks’.

EVALUATION DE L’EMPAN (empan
mnésique ‘span’) : différence entre mesure en
discontinu (Sperling et Conrad) et mesure en continu.
ex :
A, F, G, U, P – Stop – Rappel – B, J, O, R – Stop – Rappel

MCT
 mesure en continu : évaluation directe de la MCT
 nombre d’items : 4 ou 5 mots
 explication : rôle du processus de contrôle : ‘révision mentale’.

PROCESSUS DE CONTROLE
MCT : stockage et traitement
 révision mentale
Répétition interne pour garder un contenu en mémoire.
 Répétition mentale
- répétition de maintien
- répétition d’intégration
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autorépétition de maintien
items à retenir

Buffer  MCT
-------- 
MLT
autorépétition
d’intégration
- Moyen pour compenser la labilité de la MCT
- Processus de contrôle : ‘ECHO BOX’
 DUREE DE TRAITEMENT
- labilité : 18 secondes (Peterson et Peterson, 1959)
- oubli complet en 30 secondes si aucune activité de répétition n’est effectuée
 CODAGE
Codage spécifique  codage phonologique
Conclusion de l’expérience  codage de l’information visuelle en codage acoustique
4. DE LA MEMOIRE A COURT TERME A LA MEMOIRE DE TRAVAIL
 Double fonction de la MCT :
- stockage temporaire de l’information en cours de traitement (révision mentale).
- traitement de l’information (MCT  MLT)
 Possibilité d’effectuer en parallèle 2 tâches :
 remise en cause partielle de l’approche dualiste.
 révision du modèle dualiste d’Atkinson et Shiffrin par Baddeley et Hitch (1974)
(ils ont remplacé le terme de MCT par le terme de Mémoire De Travail).
 rejet d’une organisation strictement sérielle de la MCT :
- la capacité de traitement à court terme est variable en fonction de
l’ensemble des contraintes situationnelles
- la MCT doit être décomposée en sous-processus fonctionnels en interaction.
 Ils parlent de Mémoire de Travail.
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 La Mémoire de Travail et ses composantes :
Mémoire à
long terme
Bloc-notes
visuo-spatial
Mémoire de
travail
(couleur, forme,
position)
Planification
Stratégie

Input
Boucle phonologique
(révision mentale)

Output
Processeur ou
administrateur central
- Boucle phonologique (‘mémorisation auditive’) : la capacité de cette boucle ne va
pas se mesurer en nombre d’éléments mais en temps (capacité de 2’’).
- Bloc-notes visuo-spatial (‘mémorisation visuelle) : ensemble des images
mentales, des repères spatiaux.
- L’administrateur central contrôle et coordonne les opérations de traitement ; il
utilise la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial.
5. DE LA MEMOIRE A COURT TERME (MEMOIRE DETRAVAIL) A LA MEMOIRE
A LONG TERME
 Les effets de primauté et de récence  position sérielle
cf. schéma
- Effet de récence : on retient mieux les mots qui ont été prononcés en dernier (ils
sont encore dans la MCT).
Cet effet de récence s’atténue en rappel différé = oubli en MCT.
- Effet de primauté :
On retient mieux les morts utilisés fréquemment que les mots rares.
L’effet de primauté disparaît si les mots sont présentés à grande vitesse car il n’y a
pas de transfert vers la MLT.
La Mémoire à Long Terme :
- Capacité : illimitée.
- Durée : de nombreuses années.
- Codage : indirect (codage sémantique).
- Processus : recouvrement.
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III. ORGANISATION DE LA MEMOIRE
1. INTRODUCTION
La mémoire est conçue comme un espace dans lequel tous les souvenirs, les
connaissances sont localisés à une adresse définie.
 La mémoire est organisée.
Cette organisation va permettre d’orienter, de planifier d’une façon précise les
procédures de recherche.
2. MEMOIRE DECLARATIVE ET MEMOIRE PROCEDURALE (COHEN ET
SQUIRE, 1980)
MEMOIRE DE REFERENCE (MLT)
MEMOIRE DE TRAVAIL (MCT)
application d’une règle
savoir en général
élaboration d’une règle
activité en cours
MEMOIRE PROCEDURALE
MEMOIRE DECLARATIVE
Propositionnelle
Verbale
MCT / MLT
Implicite
Explicite
Habitudes
Souvenirs
Automatismes inconscients
Evocation plus ou moins consciente
Répétition
SEMANTIQUE
EPISODIQUE
Générique
Biographique
Encyclopédique
Temporalité
Lexicale
Singularité
Information
contexte-dépendante
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Mémoire déclarative : l’information stockée dans cette mémoire est facilement
verbalisable, accessible à la conscience. Elle s’exprime dans le langage sous la forme
d’images mentales, et ses représentations peuvent se référer soit à des connaissances
générales (mémoire sémantique), ou alors à des connaissances plus spécifiques
(mémoire épisodique  référence aux souvenirs).
Mémoire procédurale : elle est non-accessible à la conscience. Elle permet
d’acquérir les habilités. Elle se réfère donc aux automatismes. D’une manière plus
générale, elle se réfère à l’apprentissage.
3. MEMOIRE IMPLICITE ET MEMOIRE EXPLICITE (SCHACTER, 1985)
La mémoire implicite renvoie à la mémoire procédurale.
La mémoire explicite renvoie à la mémoire déclarative.
 Mémoire implicite : effet ‘d’amorçage’ (‘priming’)
Il y a 2 phases dans le test de cette mémoire :
- phase d’orientation sur un stimulus ; ex : soleil.
- phase ‘d’amorce’ : quels sont les mots commençant par ‘sol’ qui vous viennent à
l’esprit ?
 Mémoire explicite : récupération consciente du ‘matériel’
- rappel : un test de rappel a pour but par exemple de faire rappeler quelque chose à
un individu.
- reconnaissance : test qui a pour but de faire reconnaître par un individu un élément
qu’il connaît parmi d’autres.
4. MEMOIRE EPISODIQUE ET MEMOIRE SEMANTIQUE (TULVING, 1972)
Mémoire épisodique : ‘mémoire du vécu’, elle renferme tous les souvenirs. Il y a
une organisation temporelle de ces souvenirs.
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MEMOIRE EPISODIQUE
MEMOIRE SEMANTIQUE
Information
événements, épisodes
référence au moi
croyance
faits, idées, concepts
référence à l’univers
consensus social
Processus
codage temporel
affect important
contextuel
évocation du passé
sensible à l’amnésie
Applications
peu d’utilité dans l’éducation
utilité sociale faible
sans relation avec l’intelligence
oubli
témoignage
codage a-temporel
affect moins important
a-contextuel
actualisation des connaissances
peu sensible à l’amnésie
utile dans l’éducation
utilité sociale élevée
association forte à l’intelligence
langage
expertise
5. LE PROCESSUS D’ORGANISATION
L’étude du fonctionnement de la mémoire implique la participation de 2 processus
d’organisation :
- processus sémantique (mémoire sémantique)
- processus iconique (image mentale)
Ces 2 processus sont responsables de l’encodage et de la récupération de
l’information.

-
a) Mémoire sémantique
Expérience de Bousfield (1963)
60 noms appartenant à 4 catégories sémantiques (animaux, personnages,
professions, végétaux) non connues des individus.
Epreuve de rappel
Résultat : les sujets vont procéder par regroupement sémantique des mots pour
faciliter la mémorisation.
 Activité de structuration (Erlich, 1972)
- organisation subjective
- phénomène de catégorisation au rappel
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 Définition de la mémoire sémantique : réseau hiérarchique.
- réseaux de nœuds interconnectés
- nœuds  significations de mots
- nœuds = organisation hiérarchique
La mémoire sémantique est organisée sous forme de catégories (ex : la
hiérarchisation des espèces animales  unicellulaires/pluricellulaires,
vertébrés/invertébrés, mammifères/poissons/…)
La théorie de Collins et Guilliam propose pour l’organisation de la mémoire
sémantique 2 grands principes :
- Principe de hiérarchie catégorielle : les concepts de la mémoire sémantique sont
classés de manière hiérarchique. Tous les chercheurs sont d’accord sur le fait
qu’en mémoire sémantique, il existe une organisation catégorielle de ce type.
- Principe d’économie cognitive : seules les propriétés, les attributs spécifiques
sont classés avec le concept correspondant.
b) Mémoire iconique
 Il y a une supériorité des images sur les mots.
L’importance des images mentales dans les activités mnémoniques a été reconnue
très tôt.
Les recherches sur les images mentales sont orientées dans 2 voies :
- le rapport entre les images mentales et les opérations intellectuelles
(développement de l’intelligence)
 Piaget et Inhelder
- …
 Il y a une meilleure mémorisation des dessins familiers.
MOT CONCRET
Bougie
Carotte
Soleil
6,78
6,35
6,70
MOT ABSTRAIT
Critère
Concept
Causalité
2
2,03
2,01
 Capacité de stockage en MLT des images
Expérience de Standing et al (1970) : 2560 photos présentées pendant 4 jours.
On effectue un test de reconnaissance des photos sur 280 photos. On obtient un taux
de réussite de 90%.
 Comment expliquer cette supériorité des images sur les mots ?
 par la théorie du double codage (Paivio, 1971).
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Sans organisation, la mémorisation est impossible. Mais le rappel de l’information
(récupération en mémoire) ne va pas découler passivement de l’organisation ; on va
effectuer des opérations pour récupérer ces informations.
IV. LA RECUPERATION DES INFORMATIONS EN MEMOIRE
ET LE PROBLEME DE L’OUBLI
1. LES PROCESSUS DE RECUPERATION
a) Modes d’accès en mémoire
La récupération a pour fonction de retrouver le plus rapidement et le plus précisément
possible une information parmi des milliards d’autres. Pour pouvoir récupérer cette
information, il existe 2 modes d’accès :
- un accès séquentiel : on procède par un balayage de toutes les informations
stockées dans le répertoire jusqu’à arriver à l’information recherchée. Ce balayage
est exhaustif. Ce mode d’accès est mis en œuvre dans le cas d’informations
récemment stockées.
- Un accès sélectif : pour faciliter la récupération, on utilise des indices qui
permettent d’accéder beaucoup plus rapidement à l’information recherchée.
b) Les indices de récupération
Il existe 3 types d’indices :
- les indices catégoriels
- les indices associatifs
- les indices phonétiques
c) Plans de récupération et procédés mnémotechniques
 Plan hiérarchique
ex : classification des animaux (cf. II.5.b.)
présentation organisée : 73 mots rappelés.
présentation au hasard : 21 mots rappelés.
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d) Les effets de fréquence
Le contexte a un rôle important dans la mémorisation.
On peut supposer que les effets de fréquence auront un rôle important dans la
mémorisation.
Effets de fréquence = nombre de fois où chaque mot, chaque lettre, chaque
image est enregistrée dans la mémoire.
Le langage ou la mémoire du langage peuvent être décrits de manière statistique.
Ainsi, les lettres dans les mots ou encore les mots dans les phrases n’apparaissent pas
avec la même fréquence. On peut parler de fréquence des lettres (ex : le ‘e’ est très
fréquent en français ; le ‘h’ est souvent employé après le ‘c’). La quantité
d’informations qu’un ensemble de lettres va donner pourra varier.
expérience : sur une conversation de 300000 mots, seuls 8000 mots différents sont
répétés plusieurs fois.
Enfant
305 fois
Ecole
178 fois
Argent
98 fois
Cinéma
74 fois
Papier
65 fois
…
expérience : fréquence et rétention
FREQUENCE DES MOTS
NOMBRE DE SUJETS
1/1000000
10/1000000
30/1000000
50/1000000
76
52
44
55
NOMBRE MOYEN DE
MOTS RETENUS SUR 20
12,04
13,31
15,02
15,04
L’organisation de notre mémoire est faite en fonction de la fréquence d’apparition.
2. L’OUBLI
Une mauvaise mémoire peut davantage refléter une difficulté dans la restitution de
l’information plutôt qu’une absence de stockage de cette information.
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Quand oublions-nous ?
MEMOIRE SENSORIELLE
Nos sens enregistrent momentanément
des détails surprenants.

MEMOIRE A COURT TERME
Quelques items sont à la fois remarqués
et encodés.

STOCKAGE À LONG TERME
Certains items sont modifiés ou perdus.

RAPPEL DEPUIS LA MEMOIRE
A LONG TERME
Selon les interférences, les indices de rappel,
les humeurs et les motivations, certaines choses
sont retrouvées, d’autres pas.
L’oubli peut survenir à toutes les étapes de la mémoire.
Lorsque nous traitons l’information, nous en filtrons, modifions ou perdons la
majeure partie.
Comment oublions-nous ?
Attention
Evénements -----
externes
-----
Mémoire
sensorielle
------
Encodage
Encodage
Mémoire à ----
court terme ----
Mémoire à
long terme
Rappel

Echec du rappel
menant à l’oubli
L’oubli peut se produire lorsque nous n’arrivons pas à retrouver l’information dans
notre mémoire à long terme.
a) Définition
Oubli = impossibilité provisoire ou définitive d’accéder consciemment à une
information acquise ou à une expérience vécue dans un passé immédiat ou
lointain.
Bien que l’oubli soit une expérience douloureuse ou gênante, il est très difficile de
faire une démonstration objective que cette information est définitivement perdue. On
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considérera qu’il n’y a pas de perte d’information mais un défaut d’accès à cette
information.
b) La courbe de l’oubli
Ebbinghaus s’est auto-testé en apprenant par cœur une liste de syllabes sans
signification.
Les souvenir des éléments appris (syllabes sans signification) s’estompe rapidement
au cours des premières heures pour se stabiliser par la suite autour de 20%.
c) Les formes de l’oubli
 L’oubli ‘banal’
- Oubli par interférence : l’oubli par interférence est une forme d’oubli qui
s’inscrit directement dans l’apprentissage. On peut oublier ce qu’on a appris et
cet oubli s’explique par un autre apprentissage.
 interférence proactive
 interférence rétroactive : diminution de la rétention d’une tâche A produite
par l’acquisition d’une seconde tâche B qui a eu lieu dans l’intervalle
précédant la restitution de A.
 L’oubli régressif
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RESUME DU COURS
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:
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