- Candida a des facteurs d’adhérence très spécifiques :
protéine de surface à ancre GPI
ALS-like adhésine
Interaction adhésine ALS3/cadhérines
Hyphal Wall Protéine HWP-1
- Facteurs de virulence :
la forme levure permet de disséminer la forme filamenteuse et d’envahir les tissus (à
température élevée et pH basique), transformation
transition levure-hyphe par réorganisation de la paroi
signaux de transition (température élevée, CO2, pH)
- L’aptitude à changer de forme est plus importante que la forme elle-même (on peut quand même
avoir des disséminations/invasions avec des formes levures.)
- Le rôle des biofilms : communauté de micro-organismes adhérente à une surface vivante ou inerte,
au sein d’une MEC (matrice extracellulaire riche)
caries, endocardite, plaie chronique
sonde d’intubation, VVC, pace-maker, sonde urinaire, prothèse ostéo-articulaire
Azolés et Polyènes ne marchent pas bien sur les biofilms par exemple.
- Diffusion des anti-infectieux diminuée : le système immunitaire a du mal à atteindre les pathogènes,
mais également les antifongiques qui ne vont pas bien diffuser (tous les antifongiques ne diffusent
pas dans le biofilm !).
- Candida est ainsi protégé de la réponse immune (biofilm protecteur)
Porte d’entrée digestive : (la plus fréquente)
- Sélection de Candida dans la flore par antibiothérapie (par les ATB un certain nombre de
bactéries le plus souvent seront tuées et donc le candida va émerger)
- Lésion de la muqueuse digestive (exemple : ischémie chez un patient de réanimation qui fait une
plaie cellulaire, le Candida va pouvoir rentrer et passer dans le sang).
Porte d’entrée cutanée :
- KT (peau avec du Candida), brûlure, traumatisme.
Dissémination hématogène ++ (diffuse) en cas d’altération de l’immunité cellulaire (exemple : chez un
patient qui n’est pas ID ça n’aura pas de grosses conséquences systémiques par contre chez un patient ID
oui)
Les grands facteurs de risque liés à l’hôte d’infection à Candida : rupture des mécanismes de défense :
- « Naturelle » : diabétiques +++ (candidose cutanée/cutanéo-muqueuse) diminution des défenses
naturelles, peau fragilisés, plus de plaies cutanées
- « Iatrogène » : Antibiothérapie : modification de la flore digestive (tétracycline, doxycycline,
aminosides, sulfamides : diminution de la phagocytose par les PNN) ; atteinte de l’intégrité cutanée :
cathéters veineux centraux, toxicomanie IV ; sondes, solutés de nutrition parentérale, prothèses
endovasculaires ou valvulaires (matériels étrangers)
- Immunodépression (ID) : VIH, chimiothérapie, immunosuppresseurs, corticothérapie
- Facteurs souvent combinés : patients avec chirurgies digestives multiples, dialysés, greffe rénale,
greffe de moelle osseuse, hémopathie, brûlés… (exemple : un diabétique opéré du tube digestif qui
va en réanimation après, qui a la sonde urinaire, le KT veineux central, le KT artériel a un nombre
de porte d’entrée pour Candida qui est important).