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Dans tous les cas, la clé du développement passe par l’émergence de projets concrets de
croissance dans les entreprises. La Région, par sa politique en faveur du développement
industriel et de l’innovation a bien sûr toute sa place dans cette dynamique. Le CESER
préconise qu’une réflexion plus approfondie soit engagée sur le sujet avec les
organisations professionnelles afin de trouver de nouvelles pistes favorisant le
développement économique et l’emploi.
Le CESER réaffirme son soutien aux mesures qui répondent aux besoins des demandeurs
d’emploi (Contrat régional pour l’emploi et la qualification, Pacte de continuité
professionnelle lancés en 2011). Cependant, compte tenu de l’aggravation du chômage
et des perspectives économiques, il y a lieu là aussi à trouver de nouvelles actions, en
collaboration avec les entreprises afin de prévenir la précarisation des emplois par des
formations de reconversion en amont des difficultés économiques.
La Région a décidé d’accompagner le Gouvernement dans la mise en place des nouveaux
dispositifs nationaux (emplois d’avenir, contrats de génération). Le CESER s’en félicite
d’autant plus qu’il a toujours appelé à une cohérence des actions entre les partenaires. Il
conviendra d’en déterminer les conséquences financières pour la Région.
Dans son avis sur les OB 2012, le CESER souscrivait à la volonté de la Région de
poursuivre l’effort financier en matière de recherche et d’innovation, effort nécessaire au
regard des indicateurs sur la mise en œuvre de l’Agenda 21.
Ceci reste évidemment valable pour 2013. Il faut cependant insister sur le fait qu’il serait
bon que ce soutien soit appliqué dans tous les secteurs de la recherche, qu’elle soit
appliquée ou fondamentale. Néanmoins, le développement de l’emploi ne passe pas
seulement par l’innovation, mais nécessite également que nos entreprises soient
compétitives. L’innovation sans compétitivité est totalement inefficace.
Enfin le CESER s’interroge sur la signification concrète du terme « économie de la
connaissance » et de son champ d’application.
B) La Région, un bassin de vie dans un environnement préservé
La Région prévoit de poursuivre son action pour soutenir :
- la biodiversité,
- le transport ferroviaire,
- la transition énergétique,
- le sport et la culture,
- la coopération décentralisée.
Si la préservation et le développement de la biodiversité constituent un objectif
incontournable, la volonté de la Région d’en faire « un nouveau levier de
développement » apparaît plus floue et appelle incontestablement un développement du
plan d’actions soutenant cet objectif.
Tout en reconnaissant le bien fondé et la volonté que la Région met à développer et
promouvoir le transport ferroviaire, le CESER s’interroge de plus en plus sur les budgets
qui y sont consacrés. La nouvelle augmentation de 2 M€ pour compenser le
désengagement du STIF, et l’investissement dans la modernisation des ateliers de
maintenance à Montrouge en sont les deux derniers exemples. L’impression d’un contrat
totalement déséquilibré entre un client totalement soumis aux exigences formulées et un
fournisseur de service abusant de son monopole, est renforcée par la qualité de service
qui semble, au mieux, ne pas s’améliorer, voire se dégrader dans un certain nombre de
cas. Le CESER souhaiterait que soit établie une transparence totale sur les sommes
importantes réclamées par la SNCF à la Région et que la Région affirme davantage son
rôle d’AOT.