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- Différenciation des schèmes d’action par réactions circulaires tertiaires et découvertes des
moyens nouveaux par expérimentation active (11/12 – 18 mois)
L’enfant cherche maintenant à faire varier le résultat au cours des répétitions (ex : il fait tomber
des objets en faisant varier les trajectoires). Il s’agit d’une véritable recherche motrice.
On parle de réactions circulaires tertiaires car l’enfant utilise des outils pour parvenir à ses buts
(ex : Pour prendre un objet sur une étagère, il utilise une chaise).
- Invention de moyens nouveaux par combinaison mentale (18 – 24 mois)
L’enfant est capable de représentations mentales. L’enfant produit une réflexion avant
d’effectuer son action pour évaluer son résultat. L’enfant acquiert également la permanence de
l’objet (si un objet disparaît de son champ visuel, il le cherchera et sera capable de le trouver).
Stade de préparation pré-opératoire et de mise en place des opérations concrètes (2 – 11/12 ans)
- Période des représentations symboliques et opératoires (2 – 7 ans)
Apparition de la fonction sémiotique (2 – 4 ans)
L’enfant dispose de nouveaux outils pour exprimer et partager sa vie intérieure :
l’imitation différée, l’image mentale, le jeu, le dessin et le langage. Ces outils vont lui
permettre d’aborder le monde différemment.
Pour PIAGET, l’imitation différée, c’est-à-dire le fait de reproduire un geste après délai,
va marquer la transition entre le sensori-moteur et le représentationnel.
Prépondérance de l’égocentrisme de la pensée (4 – 6 ans)
L’enfant, à ce stade, est incapable de prendre en compte un point de vue autre que le sien
(ex : il n’arrive pas à imaginer que son frère a un frère).
Déclin de l’égocentrisme par la décentration (6/7 ans)
L’enfant s’accommode de plus en plus à la réalité du monde ; il se décentre.
- Période des opérations concrètes (7 – 12 ans)
Le passage du pré-logique au logique va se faire grâce à l’acquisition de la notion de
conservation (cf. expérience de la pâte à modeler). L’acquisition des notions de réversibilité et
d’invariance vont permettre à l’enfant de faire des raisonnements logiques.
Opérations concrètes simples (7 – 9 ans)
La notion de réversibilité étant acquise, l’enfant va être capable d’opérations. 3 structures
logico-mathématiques s’élaborent en même temps : la classification (répartition d’objets
dans des classes), la sériation (établissement de relations d’ordre) et le nombre (premières
opérations numériques).
L’espace et le temps
L’enfant va acquérir dans ce stade les notions d’espace et de temps.
Stade des opérations formelles (11/12 – 16 ans)
Le dessin et le jeu chez l’enfant :
Le dessin est un témoin de l’évolution psychomotrice, intellectuelle et affective de l’enfant. 0 travers ses
dessins, l’enfant retrace son vécu.
LUQUET décrit 5 stades du dessin :
- Stade du gribouillage : premières traces graphiques, correspondant à une décharge motrice révélatrice
du stade sensori-moteur.
- Stade du réalisme fortuit : attribution d’une signification au dessin mais sans rapport direct avec la
morphologie du tracé ; correspond à l’apparition de la fonction sémiotique.
- Stade du réalisme manqué : intention de représenter quelque chose, mais l’intention est en décalage
avec ce que l’on voit.
- Stade du réalisme intellectuel : l’enfant montre ce qu’il connaît du réel (ex : l’enfant dessine sa maman
avec un bébé à l’intérieur).
- Stade du réalisme visuel : l’enfant montre ce qu’il voit du monde.