n’a pas les mêmes besoins que le travailleur de force. On constate aussi que le coût
de la calorie s ‘est considérablement réduit au cours des années et qu’il existe une
plus grande disponibilité de ces aliments ( préparations toutes prêtes, distributeurs
automatiques…)
L’excès d’apport en qualité : Ce sont surtout les lipides (graisses) qui jouent un
rôle majeur dans l’apparition d’un déséquilibre. C’est aussi la consommation
excessive de glucides dits rapides comme les boissons sucrées, les chocolats, etc…
qui est néfaste. En effet, ces sucres seront stockés sous forme de graisse s’ils ne
sont pas immédiatement dépensés. A contrario la consommation de produits
céréaliens , de légumes et de féculents a considérablement chuté.
LES FACTEURS GENETIQUES :
La génétique détermine une susceptibilité à l’obésité. L’obésité implique de multiples
gènes : intervenant dans la régulation de l’appétit ou du métabolisme, la personne
n’est plus guidée pars ses propres sensations de faim ou de satiété et n’arrive plus à
réguler de manière autonome la prise d’aliment, le rôle des hormones (la leptine) est
déterminant pour la stabilisation pondérale, et tout déséquilibre peut créer un terrain
favorable a l’obésité.
Cependant, le caractère familial de l’obésité ne se limite pas au facteur génétique, il
est aussi du à des facteurs comportementaux .
LES FACTEURS COMPORTEMENTAUX :
Les désordres du comportement alimentaire : Notre mode de vie actuel en Europe,
est source de déstructuration des rythmes des repas, ce qui engendre une
augmentation de la quantité d’aliments absorbés chaque jour. Les horaires des repas
ont beaucoup changés : le petit déjeuner est souvent « bâclé » ou inexistant, le
repas de midi est pris a toute vitesse : sandwich... le repas du soir est le seul
moment où on se retrouve en famille pour un « bon souper » qui en fait le seul « vrai
repas » où on prend le temps de manger. Et c’est au repas du soir que l’on se