La testostérone, clé du problème ?
L'action principale de la testostérone porte principalement sur les organes génitaux et sur le
cerveau. Ses autres cibles sont le système pileux, le tissu musculaire, la masse graisseuse, les
cellules sanguines et les os.
Cibles de la testostérone
Lorsque la testostérone diminue, les actions qu'elle exerce sur les tissus du corps diminuent
également. Une déficience des taux de testostérone se répercute donc à plusieurs niveaux de
fonctionnement (psychologique et corporel). Les symptômes observés peuvent être divers et
altérer la qualité de la vie. Pris séparément, ils ne sont pas propres à l'andropause. Toutefois,
s'ils sont tous présents au même moment, il faut penser à un diagnostic d'andropause.
L'expression et l'intensité des symptômes observés sont variables entre les hommes.
Les enjeux de l'andropause
L'intérêt de remédier à cette déficience hormonale est motivé par ses effets néfastes sur la
qualité de vie mais surtout par les dangers à long terme auxquels elle est associée :
Au niveau du métabolisme, on note une augmentation des graisses du sang dont le
cholestérol et par conséquent, des risques cardio-vasculaires (hypertension artérielle
, artériosclérose ). Chez la femme, des risques similaires apparaissent au moment de la
ménopause et semblent être atténués par les traitements par oestrogènes.
Au niveau osseux, le déficit en testostérone caractéristique de l'andropause a des
répercussions sur la qualité des os ce qui rend l'apparition d'ostéoporose, c'est-à-dire
une fragilité des os, plus probable à long terme. L'ostéoporose peut exister chez
l'homme comme chez la femme. Le danger principal est la facilité de se fracturer les
vertèbres ou des os longs. Les conséquences néfastes d'une fracture (douleur et perte
de la mobilité) semblent plus importantes chez l'homme que chez la femme mais
heureusement la fréquence est nettement moindre dans le sexe masculin. S'il est bien