V. Etiologie HTA.
1. Cause rénale, endocrinienne, coarctation, toxique.
Certains toxiques :
- le plomb saturnisme.
- L’alcool : facteurs hyper tensifs.
2. HTA essentielle – mécanisme encore incomplètement connu – facteurs nutritionnels (sel, tabac, alcool,
poids, dyslipidémie, résistance à l’insuline, diabète athérome) liés à l’âge (rigidité artérielle,
ménopause), sédentarité, psychologiques et d’environnement, héréditaire.
La plus fréquente, touche 20 à 30% de la population. Le mécanisme est encore complètement connu.
Facteurs favorisants :
- facteurs nutritionnels : le sel, le tabac, l’alcool, le poids, la dyslipidémie, la résistance à l’insuline et le diabète qui vont
induire de l’athérome qui va diminuer les capacités vasodilatatrices des artères.
- Liées à l’âge (rigidité artérielle, ménopause).
- Sédentarité.
- Psychologique et environnement : le bruit augmente la TA.
- Héréditaire.
VI. Complications de l’HTA : cardiaques – cérébrales – oculaires – rénales.
Les complications sont souvent l’occasion de découvrir l’HTA :
- cardiaque : hyper trophie cardiaque, insuffisance cardiaque, insuffisances coronaires (les coronaires se bouchent).
- Cérébrales : deux types :
Ramollissements cérébraux : les artères se bouchent.
Hémorragie cérébrale.
- Oculaires : liées aux complications cérébrales : pathologies des artères rétiniennes avec des troubles de l’acuité
visuelle.
- Rénales : HTA va provoquer une insuffisance rénale HTA (à cause de la rénine).
VII. Traitement de l’HTA.
1. Régime + hygiène de vie (temps de détente, condition physique).
- réduction de poids : diminution de 5 à 20 mmHg pour une perte de poids de 10 kg.
- Régime DASH : fruits, légumes, produits laitiers, diminution des matières grasses,… peut faire diminuer la TA de 8 à
11 mmHg.
- Réduction de l’apport sodé : 2 à 8 mmHg.
- Activité physique : 4 à 9 mmHg.
- Diminution de l’ingestion d’alcool (< 2 boissons par jour) : 2 à 4 mmHg.
Le fait de consommer beaucoup de sel empêche les médicaments d’agir.
2. Nombreuses classes de médicaments (tableau 9) peuvent avoir une incidence en rééducation.
a. Par leur effet sur la fréquence cardiaque : bradycardisants (béta bloquants) – tachycardisants (vaso
dilatateurs) – sans effet sur le rythme (diurétiques, hypotenseurs centraux).
- vaso dilatateurs :
dérivés nitrés.
Inhibiteur calcique.
Inhibiteur de l’angiotensine, IEC et ARA II.
Béta bloquants : ils bloquent plus ou moins l’effet du système nerveux sympathique. Au niveau de l’organe
récepteur au système nerveux sympathique, il y a soit des alpha ou des béta récepteurs. Les béta bloqueurs se
fixent au niveau des béta récepteurs. Ils provoquent un ralentissement du rythme cardiaque, diminue la
contractilité du cœur, diminue la conduction du cœur et diminue la TA.
Ils ont un certain nombre d’effets secondaires : il favorise l’asthme, ils sont vaso constricteurs (problème dans
l’AOMI = artériopathie oblitérante des MI + la maladie de Raynaud), des troubles de la libido (pour moins de
10% des patients). Les médicaments peuvent également provoquer la dyspnée (ralentissement trop important du
cœur) et une fatigue périphérique. Les malades sont donc fatigables quand le traitement est trop marqué.
Les diurétiques : c’est le traitement le plus économique. C’est un bon médicament mais il y a un problème au
niveau du confort du patient (besoin d’uriner plus souvent) et ils peuvent également favoriser el diabète. Ils
n’ont pas d’action sur la FC.
b. En cas de surdosage, risque d’hypo tension artérielle.
Du simple vertige mais jamais jusqu’à la véritable syncope.
3. Effet de l’activité physique (parfois nécessité d’un court programme de rééducation éducatif si risque
particulier).
Il faut mettre en garde les hypo tendus sur les efforts sportifs intempestifs.