introduction i : notions fondamentales

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NOTIONS FONDAMENTALES
Introduction I
Economie/analyse économique : cf. cours
Micro économie / macro économie :
MICRO = Partie de la science économique qui analyse les comportements des individus ou
des entreprises, et leur choix dans le domaine de la production, de la consommation, de la
fixation des prix et des revenus. Elle est le champ privilégié de la théorie néoclassique.
Outils : étude du conso courbes d’indifférence
étude du prod hypothèses sur les coûts
étude du comportement de l’offre du travail alternative travail / loisirs
S’intéresse à la formation des prix sur les différents types de marchés à partir de 2 modèles :
-CPP(concurrence pure et parfaite)
-le monopôle
MACRO : Terme créé en 1933 par l’économiste R. Frish. Partie de la science économique qui
s’intéresse aux quantités globales (PNB, Dépense nationale, Investissement), agrégées au
niveau d’une région, d’un pays ou d’un groupe de pays et à leurs relations. Elle a souvent
pour but d’éclairer la politique économique.
Influence importante de Keynes : des propositions vraies au niveau individuel peuvent être
fausses au niveau global. Ex : une entreprise baisse son coût et ses salaires => une
augmentation de la production et de l’emploi au sein de cette entreprise.
Si toutes les entreprises font cela => la production et l’emploi se contractent sous l’effet
d’une demande plus faible.
Bien gratuit (libre ou naturel) / bien économique :
Bien économique : bien produit par le travail humain et/ou dont la rareté lui confère une
valeur d’échange.
Bien libre ou naturel : bien disponible gratuitement et dont la production ne nécessite aucun
travail humain.
Approche normative / approche positive :
Approche normative : cherche à définir ce que les choses et les comportements DOIVENT
être approche subjective puisqu’elle dépend des objectifs assignés à la société et des
priorités.
Approche positive : démarche scientifique qui explique pourquoi les choses et les
comportements sont ce qu’ils sont.
Statistique comparative / dynamique :
G rien trouvé sur cette notion que ce soit dans le Stiglitz ou Echaudemaison
Corrélation / causalité :
Corrélation : variation de deux variables dans le même sens (décroissant ou croissant) ou en
sens opposés. Il existe un coefficient de corrélation compris entre 1 et -1 : pour une
corrélation maximale, le coefficient est très proche de 1.
Mais la corrélation n’inclut pas la causalité ex des postes de radios et des sourds
Introduction II
Hypothèse de rareté : «J’appelle richesse sociale l’ensemble des choses matérielles ou
immatérielles […] qui sont rares, c’est-à-dire qui, d’une part, nous sont utiles, et qui d’autre
part, n’existent à notre disposition qu’en quantité limitée. »(L. Walras - Eléments
d’économie politique pure - 1874)
Tension entre les besoins et les ressources disponibles pour les satisfaire. Du point de vue des
néo-classiques, la rareté ne constitue pas une hypothèse, mais une réalité universelle et
atemporelle => Stiglitz : rien n’est jamais gratuit, pour avoir plus d’un bien il faut renoncer à
un autre bien.
 la rareté impose des CHOIX : c parce que le temps et les moyens de production
sont rares et que certaines méthodes en consomment plus que d’autres qu’il ya choix=> d’où
la question « que produire, combien et comment produire ? » = problème de l’ALLOCATION
DES RESSOURCES.
La rareté => problème de la REPARTITION DES RESSOURCES
 la rareté impose des coûts : cf notion de coût d’opportunité
Hypothèse de rationalité :
Rationalité : sens logique. Exclut le domaine des passions et le recours à des arguments
surnaturels.
Sens économique : logique gouvernée par le raisonnement et l’efficience, recherche d’un
objectif au moindre coût, selon les procédures logiques et le calcul.
L’homo oeconomicus est un individu rationnel dont les comportements visent l’efficacité et la
satisfaction en fonction des ressources et de contraintes données.
‫ ٭‬Critique : Selon Max Weber, « une chose n’est jamais rationnelle en soi, mais
seulement d’un point de vue « rationnel » donné. Pour un homme non religieux, vivre de
façon religieuse est irrationnel. »
Weber distingue l’activité rationnelle par finalité ( sens économique) et l’activité rationnelle
liée à des valeurs (wertrational).
Hypo de rationalité forte : L’hypothèse de rationalité forte implique que les individus
cherchent le maximum de satisfaction et que, en conséquence, ils exploitent toujours une
opportunité d’améliorer leur situation.
‫ ٭‬Principales étapes d’un choix rationnel :
-Déterminer le domaine des choix possibles
-Définir les conditions d’arbitrage
-Calculer correctement les coûts, en tenant compte des coûts d’opportunité, des coûts
irrécupérables et des coûts marginaux.
 ‫ ٭‬De nombreuses critiques : -L’individu rationnel doit souvent décider en
imparfaite connaissance de cause parce que les données pertinentes sont indisponibles ou
parce que leur coût d’accès et de traitement paraît trop élevé=> il peut alors se tromper
gravement.
-L’individu ne souhaite pas forcément maximiser son utilité : la peur, les conventions,
peuvent dominer son comportement et disqualifier des choix qui maximiseraient le résultat
escompté. Ex : Le paradoxe de Maurice Allais en 1953 : les individus préfèrent un jeu avec un
gain assuré à un jeu à gain incertain mais où l’espérance mathématique est plus élevée.
Hypo de rationalité limitée : Rationalité du décideur qui ne dispose ni de la totalité des
informations ( imperfection de l’information), ni de la capacité de calcul (capacités de
calcul du cerveau humain) qui lui auraient permis de trouver la solution optimale.
Selon cette hypothèse, les individus ne maximalisent pas leur utilité, mais cherchent une
solution satisfaisante dans l’état actuel de leur connaissance. Il ne faut pas comprendre que le
comportement n’est pas entièrement rationnel, il l’est, simplement le résultat n’est pas aussi
bon qu’il pourrait l’être. H. SIMON (1957) préfère parler de rationalité PROCEDURABLE
(la bonne méthode de choix) tandis que la rationalité forte constituerait une rationalité
SUBSTANTIELLE (meilleur résultat
possible). Il s’oppose donc au décideur omniscient des néo-classiques et parle plutôt d’un
processus de décision séquentielle : il envisage une à une les solutions et s’arrêtent non pas à
la solution optimale mais à la première qui le satisfait. (Généreux - Echaudemaison)
Utilité cardinale / ordinale :
Utilité = la satisfaction que procure à un individu la consommation d’une combinaison de
biens ou de services. (Stiglitz) Soit U l’utilité et X le bien ou service consommé, alors : U =
U(X)
19ème s : Jeremy Bentham pense que l’on peut mesurer par des électrodes le « degré précis
de bonheur » et créer ainsi un indice quantitatif qui corresponderait à l’UTILITE
CARDINALE.
Aujourd’hui : on sait que l’on peut seulement donner un ordre de préférence (complet et
transitif). Cet ordre permet d’évaluer l’UTILITE ORDINALE par la disposition de l’individu
à payer pour obtenir un bien ou un service.
‫ ٭‬L’utilité marginale d’un bien X imparfaitement divisible est la variation de
l’utilité totale induite par une unité supplémentaire de ce bien.
UmX = ∆ U / ∆ X
 ‫ ٭‬L’utilité marginale (découverte de ce principe en 1738 par Bernouilli) d’un bien
parfaitement divisible est la variation de l’utilité totale pour une variation infiniment petite
(« infinitésimale ») de la quantité consommée.
L’utilité marginale correspond à la pente de la courbe représentative de la fonction de l’utilité
c’est-à-dire sa dérivée.
UmX = U’(X)
UmX = dU/dX
Par conséquent, la courbe représentative de la fonction de l’utilité marginale d’un bien est
décroissante. Il existe sur la courbe représentant l’utilité un maximum, appelé point de satiété,
au-delà la satisfaction n’augmente plus et même diminue  la dérivée c'est-à-dire la courbe
de l’utilité marginale devient alors négative.
P.S : on considère qu’un individu rationnel ne devrait pas consommer au-delà du point de
saturation et donc que l’utilité marginale est toujours positive.
Evolution de la théorie de la valeur :
Fiche technique sur cette notion lundi
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