Introduction II
Hypothèse de rareté : «J’appelle richesse sociale l’ensemble des choses matérielles ou
immatérielles […] qui sont rares, c’est-à-dire qui, d’une part, nous sont utiles, et qui d’autre
part, n’existent à notre disposition qu’en quantité limitée. »(L. Walras - Eléments
d’économie politique pure - 1874)
Tension entre les besoins et les ressources disponibles pour les satisfaire. Du point de vue des
néo-classiques, la rareté ne constitue pas une hypothèse, mais une réalité universelle et
atemporelle => Stiglitz : rien n’est jamais gratuit, pour avoir plus d’un bien il faut renoncer à
un autre bien.
la rareté impose des CHOIX : c parce que le temps et les moyens de production
sont rares et que certaines méthodes en consomment plus que d’autres qu’il ya choix=> d’où
la question « que produire, combien et comment produire ? » = problème de l’ALLOCATION
DES RESSOURCES.
La rareté => problème de la REPARTITION DES RESSOURCES
la rareté impose des coûts : cf notion de coût d’opportunité
Hypothèse de rationalité :
Rationalité : sens logique. Exclut le domaine des passions et le recours à des arguments
surnaturels.
Sens économique : logique gouvernée par le raisonnement et l’efficience, recherche d’un
objectif au moindre coût, selon les procédures logiques et le calcul.
L’homo oeconomicus est un individu rationnel dont les comportements visent l’efficacité et la
satisfaction en fonction des ressources et de contraintes données.
٭ Critique : Selon Max Weber, « une chose n’est jamais rationnelle en soi, mais
seulement d’un point de vue « rationnel » donné. Pour un homme non religieux, vivre de
façon religieuse est irrationnel. »
Weber distingue l’activité rationnelle par finalité ( sens économique) et l’activité rationnelle
liée à des valeurs (wertrational).
Hypo de rationalité forte : L’hypothèse de rationalité forte implique que les individus
cherchent le maximum de satisfaction et que, en conséquence, ils exploitent toujours une
opportunité d’améliorer leur situation.
٭ Principales étapes d’un choix rationnel :
-Déterminer le domaine des choix possibles
-Définir les conditions d’arbitrage
-Calculer correctement les coûts, en tenant compte des coûts d’opportunité, des coûts
irrécupérables et des coûts marginaux.
٭ De nombreuses critiques : -L’individu rationnel doit souvent décider en
imparfaite connaissance de cause parce que les données pertinentes sont indisponibles ou
parce que leur coût d’accès et de traitement paraît trop élevé=> il peut alors se tromper
gravement.
-L’individu ne souhaite pas forcément maximiser son utilité : la peur, les conventions,
peuvent dominer son comportement et disqualifier des choix qui maximiseraient le résultat
escompté. Ex : Le paradoxe de Maurice Allais en 1953 : les individus préfèrent un jeu avec un
gain assuré à un jeu à gain incertain mais où l’espérance mathématique est plus élevée.
Hypo de rationalité limitée : Rationalité du décideur qui ne dispose ni de la totalité des
informations ( imperfection de l’information), ni de la capacité de calcul (capacités de
calcul du cerveau humain) qui lui auraient permis de trouver la solution optimale.