A – LE FINANCEMENT INDIRECT.
Dans le cas d'un financement indirect, un agent économique intervient
Le financement indirect de l’activité économique implique qu’il y ait un agent économique
particulier (un intermédiaire financier) qui mette en relation le demandeur avec l'offreur
de capitaux.
Cette intermédiation est le fait des institutions financières (les banques) qui d’une part,
collectent l’épargne auprès des ménages, et d’autre part, prêtent aux entreprises les
sommes nécessaires au financement de leur activité.
Une économie qui fonctionne grâce essentiellement au rôle d’intermédiation des banques
est appelée « économie d’endettement ».
B – LE FINANCEMENT DIRECT.
On désigne par financement direct le mécanisme par lequel un agent ayant des besoins de
financement obtient des ressources directement auprès d'un autre agent économique sans
passer par un intermédiaire.
En effet, les institutions financières font payer leur service d’intermédiation financière ce
qui a pour effet de rendre plus onéreux l’opération de financement. Cela entraîne donc un
mouvement de désintermédiation financière.
Pour ce faire, ils vont s’adresser directement aux agents économiques ayant des capacités
de financement sur les marchés financiers.
Lorsque le financement est majoritairement assuré par les marchés financiers on est dans
une « économie de marchés financiers ».
C’est le cas aujourd’hui : La finance directe représentent environ 60% du mode de
financement des agents économiques non financiers (voir document en fin de chapitre)
L'émergence d'une "économie de marchés financiers" repose sur deux éléments :
la réforme des marchés financiers qui se traduit entre autre par la création d'un
marché unique des capitaux sur lequel peuvent intervenir l'ensemble des agents
économiques et qui est composé de deux compartiments (le marché interbancaire et
le marché des créances négociables
une augmentation de la concurrence : la loi bancaire du 24 janvier 1984 permet
l'unification des statuts des établissements de crédit (principe d'universalité),
assouplissement puis suppression de l'encadrement du crédit