PROJET D’ARTICLE
I. Régime juridique applicable aux investisseurs :
La zone franche relève du domaine public de l'Etat marocain, tout aménagement
édifiés par les investisseurs agréés est inaliénable et imprescriptible, conformément
aux dispositions des dahirs des 7 chaâbane 1332 (1er juillet 1914) et 24 safar 1337 (30
novembre 1918) relatifs au domaine public et aux occupations temporaires de ce
domaine.
En conséquence, ces aménagements ne sauraient faire l'objet de la propriété
commerciale ni entrer comme capital saisissable dans l'actif du patrimoine exploité.
De ce fait, les opérateurs souhaitant investir dans cette zone, sont contraints d’observer
un nombre de formalités et de conditions, leur autorisant d’investir dans la zone
franche de Tanger.
1. L’autorisation d’occupation : (Articles 11 à 14)
La demande d'autorisation dite « autorisation d’occupation temporaire » est
présentée par l'investisseur à l'organisme d'aménagement et de gestion de la zone
franche d'exportation qui la soumet, après instruction, à une commission locale des
zones franches d'exportation présidée par le wali ou le gouverneur de la préfecture ou
province concernée, L'autorisation est accordée par l’un de ces derniers sur avis
conforme de ladite commission.
Pour l'obtention de l'autorisation, l'investisseur doit joindre à sa demande adressée au
gérant tous les documents et engagements, prévus par le règlement intérieur, en
indiquant :
S'il s'agit d'une personne physique, ses nom, prénoms, date et lieu de naissance,
profession habituelle et adresse ;
S'il s'agit d'une personne morale, son nom et l'adresse de son siège social, les
noms prénoms, date et lieu de naissance et adresse de la personne physique
habilitée à la représenter avec production du pouvoir correspondant ;
La nature de la ou des activités que le demandeur a l'intention d'exercer en zone
franche et des opérations qu'il envisage d'y réaliser ;
La superficie désirée ;