les occidentaux, pas trop bien pris par les pays en voie de développement). Mais là, il
faudrait préserver la couche d’ozone, qualité de l’atmosphère, question du
réchauffement climatique. A-t-on affaire à un bien collectif pur ou alrs à un bien
commun. Il semble y avoir rivalité concernant la couche d’ozone, avec par exemple le
dvpmt de la Chine. En fonction du choix du bien, on a des financements et des
méthodes de gestion totalement différente. Le principe de l’exclusion consiste à rendre
privé un bien commun, en créant un marché artificiel pour fournir ce bien. (le marché
des permis à polluer). Les limites de la rivalité consiste à rendre ce bien public et donc à
créer des organisations intergouvernementales pour assurer une gestion collective
publique (il faudrait inventer une gestion d’action publique)
- L’eau pose un pb différent, dans la mesure où, c’est une ressource géographiquement
fragmentée. Exemple en Turquie, le Tigre et l’Euphrate prennent leurs sources en
Turquie, ce pays dirige la gestion de ces fleuves par des barrages. Il y a une gestion
territorialisée. On a une ressource globale, mais aussi régionale. Il faudrait dc inventer
des techniques de « bon voisinage ».
- La connaissance scientifique s’apparente à un BPM universel, mais elle est fragmentée
linguistiquement et culturellement. Il faut transposer la connaissance d’une langue à une
autre pour pouvoir la partager. Finalement, ce qui est le Bien Collectif Pur c’est la
diversité culturelle et la diversité linguistique. La connaissance mobilise le critère de
non-rivalité, mais avec des coûts de production élevés, une diffusion faible et un
dilemme entre l’accès à la ressource qu’est le savoir et le problème de l’incitation à la
production du savoir. De manière croissante aujourd’hui, compte tenu de l’organisation
de la production de la connaissance, la connaissance est de plus en plus approprié par
des acteurs privés, elle s’apparente à une demande solvable, ce qui introduit des
disparités croissantes au niveau international. D’après ONU, 90% de la recherche
fondamentale se fait dans les pays développés. Il résulte de cette structure du marché de
la connaissance des asymétries internationales très fortes, ce qui permet aux pays
producteurs de cumuler des rendements croissants avec la possibilité de privatiser ou de
nationaliser les externalités de cette production de savoir. Il est de plus en plus difficile
pour les PVD de rattraper la production de la connaissance des PD.
- Les ressources génétiques, elles ne sont pas reliées à un territoire et leur valorisation
ne passe pas par la rivalité. La connaissance et le décryptage des ressources génétiques
supposent une connaissance très poussée, il y a quand même une possibilité
d’exclusion, d’où les droits de propriété intellectuelle
- La biodiversité est très proche de ce qu’on appelle des biens communs : il y a non-
rivalité, libre accès, mais l’accès est limité par des frontières territoriales.
Les biens communs non appropriés entraînent un risque réel d’épuisement des ressources et
d’extermination des richesses. Les biens environnementaux sont traités par les économistes
avec la théorie des externalités et le débat porte sur la mise en place d’un marché régulant
l’accès à ses ressources et la diffusion des externalités. Cette solution, qui passe par la création
d’un marché nouveau, reste en compétition avec le système de Pigou avec la taxation. Le fait
qu’il n’y ait pas d’état permettant la gestion de l’accès aux ressources posent des problèmes
d’accès pour l’économie publique. C’est pas sûr que les outils de l’économie publique
(dépendant de la microéconomie) suffisent pour traiter des problèmes mondiaux (pb macroéco).
Le passage au niveau mondial de la théorie classique de l’intervention publique pose des pb
théoriques cruciaux. On parle même d’une incohérence à vouloir appliquer ces outils au niveau
mondial. Il faudrait traiter les pays comme des agents individuels économiques.
La deuxième justification : les défaillances d’état.