Anatomie du 11 mars 2003. REIN ET VAISSEAUX. Les reins vont extraire l’excès en eau et on verra qu’il y a un équilibre dans l’organisme. Il participe à la régulation de la pression artérielle par des mécanismes endocrines. Les reins vont aussi participer à l’hématopoïèse en fabricant l’érythropoiétine qui va être chargé de stimuler la création des globules rouges dans la moelle. Les reins participent à l’équilibre phospho calcique dans l’organisme en intervenant dans le cycle de la vitamine, c’est à dire en activant la vitamine D qui va participer à la fabrication en os et à l’aborption de calcium. Les reins ont donc aussi une fonction endocrine. Donnons une forme aux reins et plaçons les dans le rétropéritoine. Sur ce premier schéma en vue de face, il est asymétrique pour nous rappeler qu’il peut y avoir au niveau de la K12 une forme dans 20% des cas où la K12 est courte et dans 80% des cas la K12 est longue, prolonge la forme des autres cotes. Cela va avoir une importance car le rein va se placer sur cette K12. On va dessiner le rein et lui donner une forme de haricot, de fève c’est à dire une forme avec un pole craniâl, un pole caudale, un bord latéral qui sera convexe et un bord médiale qui sera marqué par une petite dépression : le hile du rein. Du coté gauche, on voit que le pole supérieur affleure le bord supérieur de la K11. La partie du hile est en regard du processus transverse de L1 et avec ces deux repères on peut ensuite construire les contours du rein et on voit ce pole supérieur, ce pole inférieur, un bord latéral qui est convexe et un bord médial marqué à sa partie moyenne d’une petite dépression : le hile du rein. Plaçons maintenant le rein droit pour montrer que ce rein est un petit peu plus bas que le rein gauche et ça à cause de la masse du foie qui va abaisser le rein droit par rapport au rein gauche. Cette différence est sensible et le plus simple est de mettre le pole supérieur du rein droit sous la K11 et on voit qu’il y a un hile un tout petit peu plus bas. Un rein a environ 12 cm de hauteur et dans le sens latéro médial 6 cm. Puisque le rein droit est un peu plus bas que le gauche, il est placé plus prêt de la crête iliaque postérieur : il est situé à 3cm environ de cette crete iliaque alors qu’il est à 5cm du coté gauche. Le rein est dans une loge et dans cette loge il peut bouger dans le sens cranio caudal, c’est à dire qu’il va bougé en fonction de la position vertical ou couché et en fonction des mouvements respiratoires. Il a une course d’environ 3cm vers le haut et le bas : ceci est visible lorsqu’on fait une échographie du rein par exemple lors des mouvements respiratoires on peut voir le rein monter et descendre dans le rétropéritoine. Autre élément on va voir que le rein va orienté son hile pour un drainage le plus parfait possible de l’urine, c’est à dire qu’il faut qu’on montre que le hile du rein est courbé vers l’avant, vers le bas et c’est ce que montre ces deux schémas. Coupe transversale avec la partie ventrale vers le haut et la partie droite vers la droite du schéma. On a représenté schématiquement le corps vertébral L1 et les 2 reins gauche et droit pour montrer que cet incisure médiale, ce hile du rein est courbé vers l’avant et la partie médiale. Et dans l’autre plan de l’espace on est ici sur une vue ventrale. Et là on voit que les hiles du rein sont courbés vers la partie médiale et vers le bas : tout est fait pour que l’urine se dirige en direction du pelvis puis vers la vessie. Observons un rein macroscopiquement puis on regardera sa structure. On va s’attacher simplement au rein droit en remarquant que les deux reins sont morphologiquement symétrique en tout cas dans leur forme. On retrouve cette forme de haricot avec ce hile sur la face médiale. Le hile mesure 3 à 5 cm de hauteur. Le hile du rein va recevoir des artères rénales. Par le hile va sortir ce drainage veineux, c’est à dire les veines du Rein et par ce hile va sortir la voie excrétrice de l’urine, c’est à dire le pelvis du rein qui se prolonge par l’uretère qui se termine lui même dans la vessie. Le hile du rein est en faite un ensemble de vaisseaux et de conduits excréteurs. A sa droite, un schéma à pole craniâl vers le haut et la partie dorsal vers la droite du schéma : c’est le rein droit vu par sa face médiale donc on regarde de face le hile. On va montrer qu’en épaisseur un rein mesure 4cm et que la face dorsale du rein est plane car cette face va s’appuyer sur les structures solides comme l’os, les muscles de la paroi lombaire et la face ventrale est convexe, ça sera la face péritonéale du rein. Au milieu de ce bord médiale du rein, on voit le hile. Le hile a une largeur de 0.8 à 1cm et lorsque les vaisseaux, lorsque le pelvis du rein est enlevé on regarde au fond du hile et on s’aperçoit qu’il y a une double rangée de petites surélévations au fond de cette dépression, cette double rangée représente 8 à 12 petites surélévations qu’on appel les papilles du Rein et avec une loupe si on observe une papille on s’aperçoit qu’à son sommet elle est perforée d’une multitude de petits orifices qu’on appel l’aréa cribosa des papilles. Autre terme de vocabulaire, les deux bourlets du rein qui enfoncent en quelques sortes le hile s’appel la lèvre postérieur du hile et la lèvre ventrale du hile. Un rein pèse environ 140 g chez l’homme et 120 chez la femme. Coupons le rein comme l’axe rouge et on en sort son contenue. Le rein est enfermée dans une capsule extrêmement solide, inextensible donc à chaque fois qu’à l’intérieur de cette capsule il va y avoir un processus qui augmente le volume, tumeur … et bien le rein dans son ensemble va souffrir car il n’y a pas d’expansions possibles dans cette capsule inextensible. Dans un traumatisme de l’abdomen, un rein peut se fracturer lorsqu’on percute par exemple la K12 et il faut des traumatismes très important pour arriver à fracturer un rein car cette capsule est très résistante. Cette capsule a une couleur rouge brun, très sombre, parfaitement lisse et jusqu’à l’age de 6 ans il reste à la surface du rein des cicatrices de lobulations, c’est à dire que le rein est bosselé mais le rein adulte a une surface parfaitement lisse. A l’intérieur du rein, on trouve la cavité du hile, le hile c’est l’ensemble qui est au centre du rein et entre les deux on va trouver le parenchyme rénale à proprement parler avec deux parties, une partie périphérique qui est le cortex et une partie centrale qu’on appel la médullaire du Rein. Bâtissons maintenant les papilles qui sont représentés par ces traits noir plein. A partir de chaque papille on va bâtir des formes triangulaires qui seront dans l’espace en faite des pyramides donc il y a autant de pyramides que de papilles dans un rein. Ces pyramides sont séparés par des zones plus claires qu’on appel les colonnes du Rein et cette ensemble pyramide+colonne est compris dans la zone médullaire du rein ; pyramide et colonne qui s’organise autour du pelvis du rein. Il y a aussi une zone plus mince en périphérie qu’on appel le cortex du Rein. Le rapport d’épaisseur entre cortex et médullaire est important, c’est un élément qui permet de savoir quelle est la santé du rein. Cette différence cortex/médullaire est visible à la coupe mais cette différence est aussi visible en échographie donc par une simple échographie on peut faire le rapport et ce rapport permet de savoir si le rein est en bonne santé. Ce cortex mesure environ 1 cm d’épaisseur normalement. Si on détail ce qui se passe dans le hile du rein, on va mettre en place le pelvis et ce pelvis est le sac qui va recueillir l’urine qui sort par les cavités du rein. C’est un sac qui est attaché à l’intérieur du hile uniquement au niveau des papilles. Ce sac est ici en vert et pour montrer qu’il est simplement attaché autour des papilles mais cette ligne verte est séparée du rein lui même entre les papilles. Donc le pelvis du rein est attaqué à chaque papille ce qui fait que l’urine qui sera produite par chacune des papilles va se recoupé dans ce sac commun qui est le pelvis qui a une forme d’entonnoir et l’urine va ensuite vers l’uretère. Il existe donc entre ce sac qui est le pelvis et le rein lui même des petits espaces qui vont permettre le passage des vaisseaux, des nerfs du rein. Ici quelques exemples d’éléments vasculaires : artère et veines qui sont noyer dans un tissu graisseux, c’est à dire que le petit espace compris entre la ligne verte et la ligne noir sur ce schéma est occupé par un tissu graisseur de remplissage qui enveloppe ces vaisseaux. Les aréas cribosa qu’on a montré précédemment sont donc le sommet de chacune de ces papilles ; ils sont ouvert dans le sac, le pelvis du rein. Ce qui est important c’est de montrer que ces cavités qui vont se regrouper dans le pelvis ont une architecture qu’on décrit avec précision car sur des radiographies du rein : urographie intraveineuse, on est capable de montrer exactement la forme de ces cavités du rein et simplement en apercevant une anomalie de cette forme on peut suspecter la présence d’une tumeur. Ces urographies intraveineuses consistent à faire une injection dans une veine d’un produit qui va être filtré par le rein et qui va une fois que le produit est passé dans les cavités du rein, remplir les cavités du rein. On voit donc ces cavités avec au sommet en regard de chaque papille une petite cavité collectrice qu’on appel les calices mineurs : généralement 3 ou 4 calices mineurs qui se regroupent dans une cavité un peu plus grande qu’on appel un calice majeur et il y a 3 calices majeures qui rejoignent le pelvis. Il y a un calice supérieur, moyen et inférieur. Ce qu’on appel le pied du calice c’est cette zone effilée qu’on appel aussi la tige calicienne : c’est la partie effilée qui rejoint le pelvis. Dans le calice inférieur, on voit qu’il y a des calices mineures qui sont situés en faite au dessus du niveau de sortie de l’urine et même si le rein bouge dans toutes les positions au long de la journée, il y a malgré tout souvent au niveau de ces calices inférieurs des dépôts et c’est surtout là que vont se former les premiers calcules du rein lorsqu’il y a une maladie rénale. Faisons le lien entre cette partie qu’on observe à l’œil nue et la partie microscopique qui permet le fonctionnement du rein. Cette partie microscopique c’est qu’on appel le néphron qui est l’unité fonctionnelle qui associé à ses collègues va produire l’urine. On a 1 million de néphrons par rein. Le néphron c’est un ensemble d’un glomérule et d’une succession de tubule. Si on parvenait à étaler un néphron de son glomérule jusqu’à sa terminaison dans les voies excrétrices, on aurait un tuyau très fin mesurant 5 cm de longueur. Voyons donc maintenant comment sont organisés ces néphrons dans les structures qu’on vient de voir. Rajoutons une branche de l’artère du rein pour montrer qu’elle passe entre ces petits espaces entre le pelvis et le rein lui même et ces branches artérielles, lorsqu’elles arrivent entre les calices, ça s’appel les artères interlobaires du rein. On va considéré une petite partie de ce schéma pour l’agrandir et passons au nouveau schéma. Sur ce schéma on va retrouvé cette artère interlobaire et on voit qu’elle contourne ces calices ici mineures. Ces artères interlobaires vont donc monter dans les colonnes médullaires entre les pyramides et elles vont ensuite se diviser pour rejoindre les bases des pyramides, c’est ce qu’on appel des artères arquées. Avec elles on trouve également les veines interlobaires et veine arquées et pour l’instant les deux systèmes artérielles et veineux sont parallèles l’un à l’autre. On voit déjà que ces colonnes du rein sont des voies de passage pour les vaisseaux. On va encore détaillé une pyramide et son cortex. Montrons les branches de divisions et en parallèle les voies excrétrices. Sur cette pyramide on va avec la capsule et l’aréa cribosa, on va montrer sur la partie gauche du schéma ce que va devenir cette artère arquée et sur la partie droite on placera les veines. Premièrement on voit l’artère arquée ; ensuite cette artère arquée donne une artère droite qui va s’enfoncer dans la pyramide et une artère qui va s’enfoncer dans le cortex qu’on appel l’artère interlobulaire : c’est celle qui va se terminer dans le glomérule, c’est celle qui va former l’artère afférente du glomérule. Il y aura le peloton vasculaire dans le glomérule et à la sortie du glomérule l’artère efférente. Mettons en place les veines de l’autre coté. On trouve la veine arquée, il y aura comme pour les artères les veines qui proviennent de la pyramide : les veines droites et des veines qui reviennent du cortex qui sont des veines interlobulaires. L’autre troisième partie à mettre en place ce sont des voies excrétrices de l’urine. On va donc partir du glomérule. Ensuite on va avoir le segment principal contourné qui se jette ensuite dans un segment principal rectiligne droit et là on est toujours dans le cortex du rein puis la voie va rentrée dans la pyramide. Ce tube va prendre alors le nom de segment de transition avec une partie qui va descendre dans la pyramide en direction de l’aréa cribosa, qu’on appel le segment de transition descendant puis une partie va remonter en direction du cortex, c’est le segment de transition ascendant. L’ensemble segment de transition descendant + ascendant forme se qu’on appelait l’anse de Henle puis on se retrouve dans le cortex avec une zone droite, c’est ce qu’on appel le segment moyen droit. Il y a ensuite une zone contournée qui est le segment moyen contourné qui se jette dans un ensemble de canaux collecteurs donc en 8 on parle de canaux collecteurs : c’est ce qui provient du bourgeon urétéral de l’embryon. On se souvient que la jonction entre les deux tissus se fait entre le 7 et le 8. Jusqu’au 7 c’est le métanéphros qui s’est organisé alors que le 8 est déjà la dernière division du bourgeon urétéral. Pour faire le lien avec la partie microscopique qu’on a vu, faut rajouter deux éléments : ce qu’on appel l’appareil juxtaglomérulaire qui est cet épaississement du segment moyen contourné au contact du glomérule (on la marque par un triangle noir) ; appareil juxta glomérulaire qui intervient dans la production de rénine. Mettons le rein dans son contexte rétro péritonéal. Commençons par voir ce qui est de la loge rénal qui est une structure importante qui va enfermé hermétiquement le rein pour le protéger, pour lui permettre de se déplacer un petit peu dans le rétropéritoine en fonction des mouvements du corps. Pour montrer la loge rénale on utilise une coupe transversale orientée avec la partie ventrale vers le haut et on est ici par exemple au niveau du rétro péritoine droit. Le rachis est représenté, les plans musculaires (ensemble de muscles et d’aponévroses qu’on verra) et la ligne la plus haut sur le schéma en bleu c’est le péritoine pariétal et par ses points c’est la cavité péritonéale. Le rein est en coupe et on reconnaît schématiquement ses pyramides et on voit qu’il y a une ligne noire qui va entourée le rein et en faite cette ligne noire qui symbolise la loge rénale est fermé par un dédoublement du fascia pariétalis donc ce trait noir ici c’est le fascia pariétalis ou pariétal. C’est une structure qui existe partout au niveau du tronc, partout comprise entre la séreuse et les muscles de la parois. Lorsque ce fascia pariétalis arrive au niveau du Rein, il va se dédoublé pour donner un feuillet ventral et un feuillet dorsale et ces deux feuillets se soudent de nouveau sur la partie médiane et enferme le rein et en faite on verra que médialement ce fascia va se mélanger avec les gains propres des vaisseaux du rétropéritoine, c’est un ensemble formant une poche. Ce qui est important à retenir, c’est qu’en avant le feuillet ventral de fascia pariétalis est intimement attaché au péritoine et on peut pas les détacher en dissection. En avant du voie il n’y a pas d’espace pratiquement, le rein est au contact du fascia pariétalis de sa loge. Par contre en arrière il y a beaucoup de tissus graisseux parce que les structures dangereuses, solides pour le rein sont en arrière donc le rein pourrait être projeter contre les cotes basses, le rachis et pourrait être blesser donc il y a ce coussin amortisseur en arrière du rein dans la loge, que l’on appel donc la graisse périrénale. Il y a même en plus un coussin graisseux en dehors de la loge entre le fascia pariétalis et les muscles et c’est ce qu’on appel la graisse para rénale. Cette graisse permet au rein de glisser, bouger dans sa loge, permet d’amortir les traumatismes et permet aussi de conserver une certaine température constante dans la loge rénale. Les rapports du rein vont se faire à travers cette loge. On va commencer par montrer les rapports avec les plans musculaires et osseux. Pour cela on va partir d’un schéma en face ventrale où on voit le rachis et le rétropéritoine droit jusqu’à la crete iliaque. Ce premier schéma qui montre les cote 11 et 12 et les processus de L1 et L5. Et là pour montrer le premier rapport en arrière, c’est le ligament lombo costal qui est en deux parties tendu entre le processus transverses de L1 et le bord inférieur de K12 et le processus transverse de L2 et le bord inférieur de K12 donc ligament très solide qui ferme l’angle entre la K12 et le rachis : c’est le premier rapport en arrière ce ligament. Reprenons donc un schéma avec représentés les attaches du diaphragme toraco abdominal. Ces attaches sont au centre du Rachis, les deux piliers du diaphragme. Le pilier gauche du diaphragme vient s’insérer jusqu’à L2. Le pilier droit est un peu plus variable mais toujours plus long et lui descend jusqu’à L4. Entre ces piliers il y a marqué d’une croix l’orifice de l’aorte et marqué de deux crois l’orifice de l’œsophage qui devient œsophage abdominale, c’est le hiatus oesophagien. Puis il y a les attaches latérales du diaphragmes, ce sont ces arcs tendineux qui sont représentés comme des ponts allant de processus transverse jusqu’aux extrémités des cotes. Ces ponts fibreux déterminent des arcades, on parle en 1 entre corps vertébral et processus transverse d’arcade médial du diaphragme et en deux l’arcade latéral. Sous ces arcades vont passés des muscles sur lesquelles le rein va venir se poser. Sous l’arcade médiale on va trouver le corps du psoas. Et l’arcade latéral livre passage au muscle carré lombal qui est un rideau qui va de la K12 à la crete iliaque et qui passe donc sous cette arcade latérale du diaphragme. Avant de mettre en place le rein, on va montrer ce qui est au dessus du diaphragme et on va donc commencer par dessiner le cul de sac pleural postérieur et antérieur. Cette ligne en pointillé montre que le cul de sac va venir au contact de ces attaches du diaphragmes. Dans ce cul de sac pleural on va trouver le lobe inférieur du poumon par contre le lobe inférieur du poumon le vient jamais remplir le cul de sac pleurale : c’est à dire qu’il va rester toujours au dessus la K12. Donc il faut imaginer que entre la plèvre et le poumon et le rein il va y avoir le rideau du diaphragme qui est ici en surimpression. S’il veut qu’on retienne que le cul de sac pleural est en rapport avec le rein, c’est parce qu’on verra que souvent on est obliger de ponctionner un rein avec une grosse aiguille et dans les rapports du rein il faut se souvenir qu’il y a le cul de sac pleural. On ainsi en ponctionnant un rein par en arrière blesser le cul de sac pleural et faire rentrer de l’air, faire saigner la plèvre donc ces rapports sont importants dans les explorations un peu invasive. En surimpression il faut mettre en place le rein : du coté gauche le rein va affleurer K11, son hile est en regard du processus transverse de L1 et on peut donc placer le rein par un simple trait et on voit donc que le rein va avoir des rapports toraco lombaires non pas avec le poumon qui est toujours au dessus de la K1 mais au moins avec le cul de sac pleural à travers le diaphragme et à travers la loge rénale. Ce schéma permet également de mettre en place d’autres éléments qui sont d’abord des veines qui vont être plaqués sur le rachis et qui vont remonter de l’étage lombaire en direction du thorax. On représente une veine alors qu’en faite c’est une multitude de veines des deux cotés qui passent sous ces arcades médiales et qui vont donc devenir des veines thoraciques qu’on a déjà étudier : les veines azygos. Donc ces veines lombaires passent sous les arcades du diaphragme, ce sont des rapports du rein. Il y a donc ces veines lombaires qu’on appel aussi veines lombaires ascendantes qui rejoignent de l’autre coté du diaphragme les racines des veines azygos : azygos inférieur à gauche et une grand azygos à droite. Et dans cette région il y a aussi des éléments nerveux qui traversent le diaphragme. A ce niveau on voit à travers le diaphragme passé des éléments nerveux qui proviennent du système sympathique : c’est la chaîne sympathique thoracique qui va devenir chaîne sympathique lombaire avec une formation ganglionné au niveau de chaque vertèbre. Et puis toujours dérivé du système sympathique les nerfs splanchniques qui passent le diaphragme avec la chaîne sympathique. Donc le nerf grand splanchnique et à coté de lui petit splanchnique (du système sympathique aussi). Ces éléments grand splanchnique, petit et chaîne lombaire sont aussi des rapports dorsaux du rein. On reste dans les rapports postérieurs du rein pour montrer cette phase dans la profondeur il est plus simple de retourner le schéma et de montrer ces rapports sur une vue dorsale. Cette vue dorsale montre la partie craniâl en haut, la partie droite vers la droite. Sont représentés les processus épineux des vertèbres T11 jusqu’à L5 ; la crete iliaque postérieur en bas et les deux cotés K11 et K12. Cette fois on part de la surface et on va s’enfoncer. Le premier élément musculaire qu’on trouve c’est le muscle grand dorsal avec ses insertions sur les processus épineux et sur la crete iliaque postérieur. Ce muscle grand dorsal va se diriger vers le haut et latéralement pour recouvrir les cotes qui vont donc disparaître sous ces fibres musculaires. Plus latéralement et un peu en profondeur on trouve un des muscles larges de l’abdomen : le muscle oblique externe qui va s’insérer sur K5 à K12 et un corps musculaire puissant qui va se diriger et s’insérer en direction descendante et en dehors vers la crete iliaque. Il existe un petit point de faiblesse dans cette paroi, entre ces deux muscles : on voit qu’il y a un espace triangulaire entre le grand dorsal, la crete iliaque et l’oblique externe, cet espace est le trigone lombal qui est un des points de faiblesse de la paroi. Sur ce schéma, on met en place la silhouette du rein et on voit ici le rein droite en dessous de la K11, son hile est plus bas que le hile gauche et voilà en pointillé les contours du rein droit. Sur ce schéma on met en place des éléments nerveux parce que lorsque le rein sera atteint de tumeur ou d’infection, il y a des tableaux douloureux et pour comprendre la direction de ces douleurs provoquer par maladie il faut voir quelles sont ces éléments nerveux qui sont au contact. Ces éléments nerveux, ce sont déjà le nerf subcostal en dessous de K12 qui va croiser transversalement la loge rénale. Et puis il y a deux nerfs un peu plus bas qui sont plus des rapports de la voie excrétrice que du rein lui même mais il faut malgré tout mettre sur ce schéma : ce sont deux reins à direction plus descendantes car ces deux nerfs contournent la région lombaire, le flanc, se retrouver au bord de la crete iliaque supérieur. En haut c’est le nerf ilio hypogastrique et en dessous le nerf ilio inguinal. Chaque fois qu’il y aura une infection au niveau de la loge rénale ou de la voie excrétrice, c’est toute la loge rénale qu’on vient de voir qui va faire mal. On regarde la partie latéral du même schéma que précédemment en vue dorsale. On a cette fois conservé les processus transverses de T9 jusqu’à L5 avec la crete iliaque en arrière et les 4 dernières cotes de la K9 à la K12. Premier élément qui va se retrouver sous le plan précédent, c’est le muscle petit dentelé inférieur en bleu à 4 digitations qui va avoir une direction ascendante en dehors et latéralement et ces 4 digitations s’insèrent sur les processus épineux de T12 à L3 et il y a une digitation par cote (K9 jusqu’à K12). Sous ce plan du petit dentelé inférieur, on trouve une masse musculaire tendu verticalement, c’est le muscle érecteur du Rachis avec des fibres verticales ; c’est un muscle solide, large car sa plus grand largeur mesure 8cm de débord par rapport aux processus épineux. Dans le même plan on trouve latéralement le muscle oblique interne dont on représente ses insertions sur la crete iliaque, ces fibres se dirigent vers le haut et latéralement en s’accrochant sur les extrémités des cotes figurés sur le schéma. C’est le deuxième muscles larges de la paroi abdominal et sous lui c’est le muscle transverse de l’abdomen qui a des fibres horizontales, transversales pour faire une sorte de ceinture, d’hémi ceinture sous la K12. Sous la K12 ce muscle transverse n’a pas de fibres musculaires mais simplement une partie tendineuse très mince donc si on observe la paroi lombaire on retrouve entre le muscle érecteur du rachis et le oblique interne, juste en dessous d’eux deux, une zone tendineux qui est resté du muscle transverse au niveau de la partie la plus dorsale de la paroi dorsal et cela détermine une zone de faiblesse (encore) : il y a donc cette zone à forme de quadrilatère qui est remplit simplement par ce muscle transverse. Ce quadrilatère lombal est délimité par le bord latéral du muscle érecteur du Rachis, le bord inférieur du petit dentelé et petit peu de la K12 et le troisième coté c’est le bord dorsale de l’oblique interne et le 4eme coté c’est la crete iliaque postérieur et inférieur. Il peut y avoir des hernies de l’abdomen à travers ces zones de faiblesse. Voilà pour les rapports dorsaux du rein puisque sous le muscle transverse on verra qu’on retrouve les éléments qu’on a vu tout à l’heure : psoas et carré des lombes. Le schéma de la page du dessous sont la pour montrer que l’autre partie du rein, l’autre partie des rapports du Rein va se faire ventralement avec l’ensemble de la cavité péritonéale. Ces rapports sont à séparer pour les reins gauches et droit donc on observe les deux faces ventrales de ces deux reins. On va montrer que ces surfaces ventrales des reins ont des rapports viscéraux. - Rein gauche : Le pole supérieur du rein gauche et en devant de lui il y aune zone en rapport avec la glande surrénale gauche. La plus grande partie du pole supérieur de ce rein va être en rapport de l’estomac à travers la bourse omentale mais il n’y a pas de rapport directe, à travers la bourse omentale donc. Ensuite le rein va être barrer transversalement par la queue du pancréas donc la partie caudale de la glande pancréatique et si on prolonge le pancréas on a vu que la plus grande partie de la convexité du rein va être en rapport avec la rate. En dessous de ces structures il y a le colon et on est ici au niveau du colon gauche et en dessous du colon le jéjunum. - Rein droit : rapport différent car le rapport principal se fait avec le foie qui abaisse le rein droit donc on va trouver du coté droit au pole supérieur la glande surrénale droite qui va chapoter le rein ensuite il y aura un rapport directe avec le lobe droit du foie et un rapport indirect qui est toute cette grand partie de la convexité du rein, rapport avec le foie mais à travers un cul de sac péritonéal qui est le cul de sac ou récessus inter hépato rénal : c’est un cul de sac très profond du péritoine. Au pole inférieur le rein sera en rapport avec un colon droit et sur son bord médiale on va trouver l’ensemble duodéno pancréatique donc la portion vertical du duodénum, le D2 et une petite partie de pancréas au niveau de la portion céphalique du pancréas. Passons sur la vascularisation. Les artères : La fonction rénal est indispensable à la vie à telle point qu’il y a une pression artérielle très développé spécifique au rein car 20% du débit cardiaque est réservé à la circulation rénale, ce qui est énorme et même en cas de choc de l’organisme la circulation rénale sera une des dernières circulations à souffrir des grandes perturbations de l’organisme. Les artères rénales sont des branches terminales, c’est à dire qu’elles donnent des artères lobaires des reins mais il n’y a pas de ponts, de suppléance possible entre chacun des territoires du rein. Si une de ces branches se bouche, c’est tout le territoire qui est au bout de cette branche qui va mourir et on s’en sert parfois pour traiter certaines tumeurs du rein : on va envoyer dans une de ces branches de l’artère une petite bille pour boucher cette artère et provoquer la mort de la tumeur donc circulation terminale. Schéma d’ensemble vue de face. On en retient que l’aorte abdominale et ses branches et de chaque coté les deux glandes surrénales. Donc rein gauche, rein droit. Les artères rénales sont les branches de l’aorte abdominale qui naissent perpendiculairement à l’aorte au niveau de L1. Ce sont des artères qui ont 5 mm de diamètres. L’aorte abdominale est sur le plan gauche du Rachis en vert donc automatiquement l’aorte abdominale va être plus prêt du rein gauche que du rein droit donc l’artère rénale gauche est petite : 3/4 cm de longueur alors qu’à droite c’est 5/6 cm de longueur pour l’artère rénale droite. L’artère rénale des deux cotés participent à la circulation artérielle des glandes surrénales qu’on va détaillé plus loin mais par ses deux flèches on voit que ces artères rénales nourrissent une partie des surrénales. On voit tout en haut les artères diaphragmatique inférieur, les artères surrénaliennes moyennes qui sont ces petites branches horizontales. Au centre on reconnaît le tronc cœliaque et on voit que les artères rénales vont naître un peu en dessous de l’origine de l’artère mésentérique supérieur. En dessous de la naissance des artères rénales, on trouve les artères gonadiques gauche et droite et enfin l’artère mésentérique inférieur. En principe il y a une artère rénale par rein mais c’est vrai que dans 80% des cas. Dans 10% des cas on peut trouver deux artères rénales pour un rein. Et dans 10% des cas il y a une artère rénale principale et une ou plusieurs artères destinées au pole des reins. Donc une artère rénale et des artères polaires (inf et sup). Rein droit. On le regarde de face et à gauche la face dorsal. L’artère rénale va donner une branche importante pour la glande surrénale : l’artère surrénalienne inférieure qui apparaît sur les deux faces et elle va donner ensuite des artères accessoires, grêles qui vont être destinés à nourrir la loge du rein c’est à dire la capsule avec la graisse mis entre eux : c’est ce qu’on appel les artères capsulaires du rein qui nourrissent la capsule elle même. Après, l’artère rénale se divise en deux branches : il y aura un tronc ventral et un tronc dorsal. Le tronc ventral va donner 4 branches : une artère lobaire supérieur, en dessous une artère lobaire ventral et supérieur, une artère lobaire ventral inférieur et une artère lobaire inférieur : 4 territoires. C’est là ou intervient cette notion de circulation terminale : s’il y a blessure d’une artère ou de l’athérome, c’est tout le territoire qui va mourir en aval, ce sont des territoires triangulaires avec une base externe. Si on regarde la face dorsal, on trouve un tronc postérieur de l’artère qui va avoir un seul territoire, c’est l’artère lobaire dorsale donc 5 territoires vasculaires pour un rein. Enfin dernière petite artère, on voit que du tronc postérieur et antérieur naissent des petites artères descendantes qui nourrissent la voie excrétrice, c’est à dire le pelvis, le début aussi de l’uretère et on les appel pour cela les artères urétériques supérieurs (car il y en aura d’autre en bas). Parlons des veines. Montrons comment s’organise dans le hile artère, veine et pelvis. Cette fois on regarde de face les deux reins. On retrouve sur cette vue les artères rénales droite d’où apparaissent les branches accessoires. L’artère se divise donc en deux troncs : ventral et dorsale. C’est le même phénomène au niveau de l’artère rénale gauche avec un tronc ventral et dorsale. Sur ce schéma on met en place les veines et on voit que les veines rénales sont situés en dessous des artères rénales. Il va y avoir une veine rénale par rein. En général elles forment deux racines. Lorsqu’on considère artère et veine rénale, avant qu’elles se divisent, qu’elles se mélangent, on voit que l’artère rénale est en dessus et un peu en arrière de la veine et c’est pareil des deux cotés. L’élément le plus en arrière et le plus bas situé, ça sera le pelvis du rein. Si on considère ces éléments dans le hile du rein proprement parlé, ils vont tous se mélanger car vont se diviser. Vue médiale d’un rein droit. Avec la face ventral à gauche et le pole craniâl. Si ces éléments sont divisés on peut plus parler de rapports les uns par rapport aux autres mais on voit sur ce schéma les deux racines veineuses qui vont convergés pour former une veine commune et encore un foie une fois sortie du hile du rein l’élément le plus en arrière et le plus bas est le pelvis. Un élément important c’est un élément de vocabulaire. Le tronc dorsal : l’artère lobaire dorsale est représenté sur ce schéma. On voit que quand on rentre dans le rein c’est ce qui a de plus en arrière donc on lui donne aussi le nom d’artère rétro pyélique c’est à dire en arrière du pelvis du rein, artère qui pose problème dans son abord car elle est tout en arrière du pelvis donc ce schéma nous montre que ce tronc lobaire dorsale s’appel aussi artère rétro pyélique. Détaillons la trajectoire de ces veines. On va montrer sur cette vue de face que par le même phénomène d’éloignement des reins par rapport à l’axe de l’aorte, il y aura du fait de l’éloignement différents à gauche et à droite de la veine cave et des reins, des veines de longueurs différents. Le rein droit va être près de la veine cave inférieur donc la veine rénale va être très courte de 2.5cm. Alors que la veine rénale gauche va être très longue de 7.5cm. On retrouve donc au dessus et en arrière les artère rénale. On voit que la veine rénale gauche va d’abord dorsalement être en rapport avec la face ventrale de l’aorte, qu’elle va passer sous l’artère mésentérique supérieur et que dorsalement elle va après se situer en avant et en dessous de l’artère rénale gauche. La veine rénale gauche va croisé ventralement l’aorte, être coincé sous l’artère mésentérique supérieur et va être en avant et un peu au dessous de l’artère rénale gauche. De l’autre coté, la veine rénale est en rapport qu’avec l’artère rénale droite et en rapport avec le rein. Ces veines rénales sont des veines très volumineuses dont le diamètre varie de 1.5cm à 2cm, ce sont de grosses veines du rétro péritoine. Ces veines s’inscrivent dans une circulation veineuse complexe dans le rétro péritoine et en faite ce qu’il faut retenir c’est qu’il y a énormément d’anastomoses entre les veines rénales et celles du rétro péritoine. C’est ce qu’on voit sur le dernier schéma qui met en place la veine cave inférieur avec veine rénale droite et gauche, la veine cave supérieur qui reçoit le système azygos : veine grande azygos et l’hémi azygos supérieur et hémi azygos inférieur. Comprenons que par l’intermédiaire de la loge rénale il y a autour du rein beaucoup de petites veines qui vont circuler et faire une sorte de filet et donc la graisse de la loge rénale est riche en veine qui circule dans tous les sens comme un réseau ; ce système se draine dans les veines rénales et ce système va aussi échanger les veines avec tout ce qui est autour c’est à dire qu’il y aura des anastomoses veineuses : un cercle exo-rénal avec la circulation des veines surrénaliennes, des anastomoses avec les veines gonadiques, avec les veines lombaires, avec les veines du diaphragme inférieur et donc aussi avec les veines azygos. Donc le rein s’anastomose avec tout ce qui se passe autour et cela a son importance car s’il y a caillot dans les veines rénales, un rein peu fonctionner sans sa veine rénale grâce à ses anastomoses du cercle exo-rénal. Et en pathologie on peut voir se développer le cercle exo rénale pour drainer la circulation rénale donc le rein peu vivre sans sa veine. SYNTESE Coupe concernant le rétro péritoine droit qui est une coupe sagittale qui passe par le rein droit. On va commencer par mettre en place la loge du rein et on va bâtir autour ses rapports. La loge du reine est formé du fascia pariétal qui en avant est très près du rein et en arrière s’en éloigne pour laisser place à la graisse péri rénale. Ces feuillets se rejoignent en dessous et la graisses para rénale en dehors. Les rapports dorsaux : La surface est la peau, sous la peau on trouve le premier muscle qui est le grand dorsal qui se termine en bas sur la crête iliaque. Ce muscle recouvre le petit dentelé inférieur. On trouve aussi sous le muscle grand dorsal le muscle oblique interne, sur ce plan de coupe on a pas d’oblique externe. Sous le plan du petit dentelé/ oblique interne on trouve les 2 dernières cotes K11 et K12 qui sont reliés par les muscles intercostaux. Sous la K12 on trouve le muscle transverse de l’abdomen qui à ce niveau est réduit à une membrane tendineuse, il n’y a pas de fibre musculaire c’est ce trait noir épais. Sous ce muscle on trouve un autre rideau qui cette fois est fois est musculaire, tendu entre la K12 et la crête iliaque, c’est le muscle carré lombal. Ce muscle carré lombal passe sous l’arcade latérale du diaphragme et donc si le diaphragme est représenté ici par ce muscle, son insertion postérieur ici c’est l’arcade latérale, ce triangle noir est l’arcade latéral. Au dessus du diaphragme on trouve des éléments thoraciques avec la plèvre avec le cul de sac pleural postérieur et inférieur qu’on montre par ces points et dans ce cul de sac flotte le lobe inférieur du poumon qui ne va pas au fond du sac, qui reste au dessus de la K11. Voilà pour les rapports thoraciques du rein. Et si on a une ponction du rein à faire, on passe avec une aiguille en dessous de la K11 parfois au dessus et on traverse consciemment le cul de sac pleural donc c’est important. Avant de parler des rapports ventraux, on termine par la mise en place des nerfs avec le nerf subcostale qui naît sous la K12 puis va s’abaisser, contourner le flanc et puis plus bas il y a les nerfs ilio hypogastrique en haut et ilio inguinal en bas et plus on va passer dans le flanc, plus on va s’éloigner de la loge rénale et ces nerfs sont en faite plus en rapport avec l’uretère qu’avec le rein. Voilà pour les rapports dorsaux. En avant, il faut mettre en place le péritoine qui est représenté en bleu. On le représente au tour du fois car ce qui a le plus de rapport avec le rein à droite c’est le foie (lobe droit). Le péritoine est du péritoine sous la diaphragmatique et se réfléchis pour recouvrir le foie et devient le péritoine viscéral. Ce péritoine est retrouvé sur le foie, ce péritoine s’enfonce profondément entre foie et rein pour former ce cul de sac péritoine viscéral qui devient péritoine pariétal. Les choses sont un peu plus compliqués dans le sens qu’il y a en plus les deux feuillets de péritoine qui entourent le colon et on a du nous montrer que ces feuillets de péritoine pour le colon sont accolés au plan profond sous la forme d’un fascia donc ici c’est ligne bleu sont là pour nous rappeler que le péritoine entre le colon et ses vaisseaux n’est pas libre, le colon est fixé par l’accolement de Toldt. Mais on est bien d’accord que là où il y a ces points, il y a un cul de sac péritonéale très profond, c’est ce qu’on a appelé le cul de sac interhépato rénale, c’est important à retenir, important en pratique médicale. Sur un individu couché à plat dos, on sait avec le cul de sac le point déclive de la cavité péritonéale et s’il y a du liquide dans la cavité péritonéale c’est en position couchée, en échographie que l’on verra un peu de liquide se déposer donc ce cul de sac interhépatorénale est très important. Voilà pour cette coupe sagittale. Faisons le même travail sur une coupe transversale qui passe par L1. Orienté avec la partie ventrale en haut, la partie gauche vers la gauche du schéma. Les reins gauches et droit sont représentés avec le schéma de leurs pyramides. On va mettre en place les rapports puis on insistera sur les différences d’asymétrie des vaisseaux. Les rapports en arrière se font par l’intermédiaire de la loge rénale qui est du fascia pariétalis qui se dédouble, qui en arrière est collé au rein, qui en arrière se détache pour laisser la graisse et puis ce fascia, cette loge rénale se mélange avec les gaines qui entourent les vaisseaux, elles est malgré tout fermé médialement. On retrouve ces gaines de l’autre coté et la encore le rein droit est recouvert en avant et en arrière par ce fascia pariétalis qui se dédouble. Les rapports dorsaux sont ici : les muscles larges de l’abdomen, le muscle transverse, le muscle oblique interne, le muscle oblique externe, le plan le plus superficiel en arrière est le muscle grand dorsal et en coupe transversal à ce niveau au niveau de L1 en dessous de K12, on est en plein dans la masse musculaire du muscle carré lombal. Puis l’autre muscle est le muscle psoas, ce muscle qui est beaucoup plus médial et on voit que ces deux muscles font un coussin musculaire amortisseur en arrière du rein, ils ont des rapports directs avec la face dorsale du rein. On peut rajouter contre le psoas ces veines lombaires ascendantes et ces deux marques noirs qui sont deux ganglions de la chaîne sympathique et par deux points les branches des nerfs splanchniques. Si on s’attache aux rapports abdominaux, on va remarqué la position du péritoine et on va comprendre comment ces rapports se font à travers ce péritoine. On part du péritoine pariétal latéralement, ce péritoine va se réfléchis en arrière de la queue du pancréas et de la rate pour devenir un péritoine viscéral : la rate est recouverte de péritoine. Après le péritoine est tendu jusqu’à l’estomac, c’est ce qu’on appel l’épiploon gastro splénique qui entour l’estomac en avant, on le retrouve de l’autre coté. Il est tendu ensuite entre l’estomac et le foie : ici nous sommes dans la cavité péritonéale marquée par ces points verts. Cet épiploon gastro hépatique ou petit épiploon est retrouvé qui tapisse le foie avec une réflexion sous le foie contre le D2 et après on rejoint la paroi postérieur où on est de nouveau sur du péritoine pariétal. Les accolements marquées en vert sont les deux fascias de Treitz gauche et fascia de Treitz droit qui sont rétro pancréatique, rétro duodénaux. Puis on a vu qu’il y avait une bourse omentale derrière l’estomac, c’est à dire que l’estomac est tapissé de péritoine ici et cette bourse omentale plus ou moins profonde est plaqué sur le pancréas. On voit enfin les vaisseaux avec l’aorte abdominale, la veine cave inférieur ou caudal et on voit que le rein gauche est au bord donc l’artère rénale est plus courte à gauche qu’à droite. Pour les veines c’est inverse, la veine rénale droite est courte alors que la veine rénale gauche est longue : passe en avant de l’aorte abdominal puis en avant de l’artère rénale gauche. C’est une grande barre veineuse entre l’aorte abdominale et l’artère mésentérique supérieur. On voit aussi ici la veine splénique puis la veine mésentérique supérieure donc ce schéma nous permet de mémoriser l’asymétrie des artères et veines rénales des deux cotés.