Les examens en pathologies respiratoires sont très nombreux

Pathologies respiratoires 13 12 06
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Pathologies respiratoires :
Les examens en pathologies respiratoires
Ils sont très nombreux
1) l'examen interrogatoire :
1.1) les antécédents :
- allergie
- coqueluche
- asthme
- tabac : cinq à 10 % des enfants de sixième
fument
- les médicaments : collyre, automédication,
laxatifs comme l'huile de paraffine.
- les métiers
2) l'examen clinique :
Il doit être le plus complet possible
3) les examens para cliniques :
3.1) l'imagerie :
3.1.1) la radiographie du thorax :
C'est un examen de face, de profil gauche (systématique pour tous les malades), elle
peut être prise en défaut dans de nombreuses pathologies. Elle est trop riche en
renseignements parce que c’est la projection sur 0,3mm de tout ce qui se passe
dans le thorax (transparence et superposition des couches, ainsi on peut voir
apparaître des zones d'ombre lorsque par exemple on oublie de relever la tresse de
cheveux.)
3.1.2) la radiographie des sinus :
Systématique lorsqu'il existe une infection ou une pathologie des bronches
(asthmatiques).
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3.1.3) le scanner thoracique :
C'est un examen clé du thorax. Ce sont des coupes transversales qui permettent de
voir le parenchyme, le médiastin, les bronches, il révolutionne le diagnostic de
certaines affections. Attention il y a de nombreuses incertitudes sur le scanner.
3.1.4) l’ I.R.M (imagerie par résonance magnétique) :
Elle est très peu demandée, elle est utile pour les tumeurs du diaphragme et du
sommet, en fait les nouveaux scanners sont supérieurs.
3.1.5) l'artériographie bronchique (invasifs) :
Elle consiste à opacifier les artères bronchiques, et à localiser les origines des
hémoptysies, parfois elle permet d'obstruer ses artères.
3.1.6) l'angiographie pulmonaire (invasifs) :
C’est l’opacification de l'artère pulmonaire et de ses branches, utile dans les
malformations congénitales.
3.1.7) l'échographie :
Très peu utilisée
3.1.8) les techniques de scintigraphie :
Ce sont des techniques qui utilisent des isotopes de deux types :
- scintigraphie par ventilation/perfusions :
Elle est utile pour la décision opératoire, cet examen est capable de prédire le VEMS
(volume expiratoire maximum par seconde) post opératoire (s'il est supérieur à 1 l,
sinon contre-indications absolues)
- T.E.P (tomographie à émission de positons ou positrons :
(Schématiquement une tumeur maligne fixe le glucose, on injecte dans une solution
chargée de glucose et on regarde ensuite à quel niveau le glucose se concentre, on
obtient une image en trois D.. Ces concentrations de glucose sont interprétées par
une malignité à 95 %).
Ce procédé n'explore pas le cerveau, car grand consommateur de glucose.
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3.2) les examens fonctionnels respiratoires :
- la gazométrie artérielle : CO2 et oxygène
- SaO2 oxymétrie : c'est un examen de surveillance et de dépistage
- PcO2 transcutanées
- spirométrie : débit, volume, transfert des gazs
- épreuve d'efforts ++ : (pour déceler le seuil du passage de la
respiration de la voie aérobie à celles anaérobie.)
- polygraphie et polysomnographie : enregistrement du sommeil (SAS)
3.3) les examens de laboratoire : ils sont multiples
3.3.1) le bilan sanguin :
Il est très variable, adapté à chaque personne, il existe bien sûr un bilan de base qui
sera adaptée à chaque pathologie.
3.3.2) analyse d'expectoration (crachats, glères) :
Elles sont très utiles pour le BK (bacille de coque tuberculinique), et les cellules
néoplasiques (formation de tumeurs). Pour les analyses de germes il faut des
techniques spécialisées, car il y a une contamination auro-pharyngée.
3.3.3) tests allergologiques :
Ils sont réalisés selon la technique du « Prick-test » c'est-à-dire que l'on injecte une
goutte d'allergènes, au niveau du bras, que l'on fait rentrer de 1 millimètre dans la
peau. (Cet est peut-être réalisé sur une personne de six mois à 80 ans).
-on fait un témoin négatif qui ne réagira pas (exemple
de l'eau)
-on fait un témoin positif l'histamine), il doit être
positif, si les négatifs c'est que la peau n'est pas capable de réagir (anergie)
4) les techniques de prélèvements :
Elles sont multiples et à l'heure actuelle indispensable, car on ne traite pas les
patients sans diagnostic, elle concerne toutes les zones de l'appareil respiratoire.
- les voies aériennes : sont explorées par endoscopie
- la plèvre : est exploré par ponction pleurale, biopsie pleurale à l'aveugle, ou
par thorasoscopie (++++)
- le médiastin : est exploré par la médiastinoscopie
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- le parenchyme : 2 méthodes d’explorations
¤ La biopsie pulmonaire sous thoracique
¤ La ponction transthoracique sous TDM (imagerie)
4.1) La fibroscopie :
C’est un tube plein dans lequel passe un couloir opérateur, qui a, à une extrémité, un
système de quillage. Il est souple, d'un diamètre de 2,8 à 5 mm. Il possède un
système de vision optique ou vidéo, la fibroscopie est réalisé sous anesthésie
générale légère.
4.1.1) les risques :
- entraîner une diminution de l'oxygène du sujet, donc la
pose d'une sonde d'oxygénation est nécessaire pour tous les patients.
- anesthésie générale + anesthésie locale, ce qui entraîne
un risque potentiel d'allergie à la xylocaïne.
- matériel très onéreux
- risque d’hémorragie lors des biopsies, rarement mortelle
- risque de perforation du poumon, qui entraîne un
pneumothorax, lorsque l'on fait des biopsies transbronchiques.
4.1.2) la préparation du patient :
- pas de tabagisme le matin de l'examen
- pas de troubles de la coagulation
- être a jeun
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4.1.3) au cours de l'examen on peut faire plusieurs techniques :
- on fait des biopsies bronchiques ou transbronchiques
-on fait des lavages alvéolaires
-on fait des brossages
- on extrait des corps étrangers
Il existe des techniques très spécialisées, qui sont : le laser, la cryothérapies, qui
servent à désobstruer les voies aériennes.
4.2) les techniques pleurales :
4.2.1) la ponction pleurale :
C'est un examen très simple indiqué dans toute pleurésie. Le patient est ainsi très
confortablement, on dégage les omoplates vers l'avant, on réalise une asepsie
locale, on pique dans la pleurésie en passant au bord supérieur de la côte inférieure.
Si la ponction est exploratrice on utilisera une aiguille intramusculaire, si elle est
évacuatrice, il faudra faire une asepsie locale à la xylocaïne, et on utilisera un « trop
cart de tournant ».
4.2.1.1) incidents :
- lipothymies (malaise)
- myosis
- bradycardie syndrome vagal
- sueur
- perforation du poumon (pneumothorax)
- ponction blanche (on ne retire rien = souvent la ponction
n'a été réalisée trop bas).
4.2.2) la biopsie pleurale à l'aveugle :
Et les plus agressives car on utilise un « trocart Abraham », cette méthode est
probablement un train de disparaître au profit de la thorasoscopie.
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