
Prise en charge de la schizophrénie
Prise en charge de la schizophrénie
I. Généralités / Définition
Le terme de schizophrénie désigne un groupe de psychoses marquées par l’alternance de la vie
psychique dans les secteurs de la pensée, de l’affectivité, du dynamisme vital autour de ce
processus de désagrégation, s’ordonnent des symptômes cliniquement identifiables malgré
l’absence d’étiologie et de symptomatologie spécifique
Individualisée sous différentes entités « paranoïde, hébéphrénique, catatonique » il ya plus d’un
siècle, la schizophrénie demeure une affection chronique, au polymorphisme symptomatique,
dont le processus pathologique engage encore l’ensemble de la trajectoire existentielle du sujet.
Les patients souffrant de la schizophrénie représentent donc un important problème de santé
publique. Plus la thérapeutique est précoce, plus grandes sont les chances d’efficacité et
meilleure pronostic général de l’affection.
L’apparition des antipsychotiques atypiques a permis une amélioration du pronostic en prévenant
les signes négatifs de la schizophrénie attribués aussi aux NLP classiques. Une meilleure
compliance thérapeutique et une amélioration de la qualité des soins et confort du patient.
La synergie d’action des neuroleptiques, associés aux autres modalités « accès aux habiletés
sociales, insertion ou réhabilitation psycho-sociale, mesures psychothérapiques ‘thérapie de
groupe, institutionnelle, thérapie familiale…’… », devrait s’en trouver renforcée, tout en
favorisant la prise en compte de la qualité de vie, l’alliance thérapeutique avec la famille, très
souvent témoin en médecine, de réels progrès thérapeutiques.
Les différentes stratégies thérapeutiques doivent s’inscrire dans le cadre d’une véritable
projet thérapeutique à long terme formulé au cas par cas..
L’essentiel de la prise en charge thérapeutique sera autant que possible, réalisée en ambulatoire
par exemple dans le cadre d’un suivi de secteur psychiatrique « consultations régulières ».
L’hospitalisation à plein temps est nécessaire lors du début des troubles, dans les formes de
début de la schizophrénie « où elles posent un problème diagnostic » ou en cas d’exacerbation