Question 23 : Quelles sont les 3 familles de risques majeurs

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Question 23 : Quelles sont les 3 familles de risques majeurs auxquelles sont exposées les
banques ?
Pour les entreprises, la mauvaise maîtrise des risques ne se traduit pas seulement par des
pertes financières ou des manques à gagner. Les conséquences peuvent être aussi diverses
qu’une perturbation du fonctionnement, une mise en cause personnelle des responsables, un
empêchement à la réalisation des objectifs … Et les dommages peuvent conduire à menacer la
survie même de la société.
Pour les banques, dont les activités sont indissociables de la prise de risque, leur exposition
est exacerbée du fait de l’évolution du spectre des sources de risques ; ce dernier s’élargit sous
le coup de l’innovation financière, de l’accélération du rythme des opérations, de la
globalisation et de la « judiciarisation » de l’économie.
Quelles sont les 3 familles de risques majeures pour les banques ?
1 – Risques bancaires
1.1 risque de liquidité
Il s’alimente a une configuration du bilan selon laquelle, a un moment donné, la banque ne
présenterait pas un volume d’actifs suffisant pour faire face à une demande de remboursement
des ressources (retraits d’espèces, soldes de compensation …) . Ce risque est exacerbé par le
manque de qualité des emplois ou la trop grande volatilité des ressources.
1.2 Risque de contrepartie
Le risque de contrepartie est le risque que dans un contrat financier ou dans le cadre d'un
instrument financier, le débiteur se refuse à honorer tout ou partie de son engagement ou soit
dans l'impossibilité de le faire. Dans le second cas il s'agit du risque de liquidité, s'il s'agit d'un
retard éventuel de paiement du débiteur qui ne dispose pas à temps des fonds, et du risque de
solvabilité s'il s'agit d'une défaillance du débiteur qui ne pourra trouver les fonds.
1.3 risque de marché
Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des
instruments financiers qui composent un portefeuille.
Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêts, les taux de change, les cours
de matières premières, etc.
Par extension, c'est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées à
un tel marché (par exemple un exportateur est soumis aux taux de change, un constructeur
automobile au prix de l'acier...) Il est dû à l'évolution de l'ensemble de l'économie, de la
fiscalité, des taux d'intérêt, de l'inflation, et aussi du sentiment des investisseurs vis-à vis des
évolutions futures... Il affecte plus ou moins tous les titres financiers.
Dans la théorie moderne du portefeuille, ce risque est généralement mesuré par la volatilité du
marché, une donnée statistique, laquelle ne peut toutefois totalement traduire toutes les
incertitudes propres aux marchés et encore moins à l'économie en général. Pour un actif
donné (titre...), il est appelé aussi risque systématique, en tant que risque corrélé à la volatilité
de l'ensemble du marché.
2 – risques opérationnels
2-1 risques operationnels
Ils s’alimentent à une inadéquation ou une défaillance imputable à des procédures, des
personnels et des systèmes internes, ou à des événements extérieurs. Dans le cadre des
accords de Bâle 2, les exigences en matière de maîtrise des risques opérationnels s’étendent
aux prestataires à qui sont confiées « les activités externalisées.
2.2 Risque juridiques
Ils s’alimentent à tout litige avec contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou
insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise au titre de ses operations : il s’agit
donc de risques délictuels ou contractuels.
3 – Risque de gouvernance
3-1risque de non-conformité
Ils s’alimentent de tout dysfonctionnement dans les operations dont l’accumulation pourrait
occasionner des dommages individuels gravement préjudiciables et peut être contenu dans
l’expression « défaut du respect dû au client ».
3.2 Risque de management
Ils s’alimentent aux altérations de pilotage de l’établissement pour cause de chocs externes
(rapprochements, fusions, événements politiques) ou internes (déficience des outils de
pilotage, climat social…).
3.3 Risque extérieurs (lié à la puissance publique ou la concurrence)
Ils sont induits par les changements d’obligations légales, la pression des élus … Ils sont
exacerbés par la difficulté de s’adapter (taille ou facteur de production insuffisants).
Pour contenir ces risques, les banques ont mis en place des dispositifs d’identification et de
maîtrise des risques.
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