Cette technique présente quelques difficultés qui viennent du fait que l'on a besoin d'être sur de notre
traitement (sur d'avoir atteint la stérilisation).
- Si tout l'air n'a pas été chassé, on atteint pas les conditions de 121ºC, 1 bar. Il ne faut pas remplir trop
fortement la chambre de l'autoclave pour que la vapeur puisse circuler entre les objets.
- Si on veut stériliser des solutions de grand volume, la durée de traitement doit être suffisante pour que
le cœur de ces solutions atteigne 121ºC
Face à de telles difficultés, on autoclave souvent un indicateur biologique avec les objets à stériliser.
Cet indicateur est un tube de culture contenant une ampoule de milieu de culture stérile et également
une tige de papier recouverte de spores bactériennes. Après l'autoclavage, l'ampoule est casée, de ce
fait, la tige de papier se trouve plongée dans le milieu de culture. Le tout est incubé et si l'on observe
pas de croissance bactérienne, c'est que l'autoclavage est réussi.
Ce procédé est assez sur mais l'inconvénient est qu'il est long donc très souvent, au lieu d rajouter cet
indicateur biologique, on colle un morceau d ruban adhésif sur chaque objet à stériliser, le ruban
change de couleur au cours de l'autoclavage qui indique que la stérilisation est correcte.
-> Effet de ce traitement à la chaleur sur les cellules
La chaleur a pour effet de dégrader les acides nucléiques (ADN, ARN). Elle dégrade également les
enzymes et autres protéines et dans quelques cas, la chaleur dégrade également les membranes
cellulaires. Tout ceci entraînant la mort des cellules
-> Cas particulier de traitements pour des objets ou solutions sensibles à la chaleur
Dans ce cas là, on utilise un traitement appelé Tyndallisation, inventé par M. Tyndall, on appelle ça
également une stérilisation fractionnée à la vapeur.
Le procédé consiste à chauffer à 60-70ºC pendant 30 minutes - 1 heure, une fois par jour, trois jours
consécutivement et incubation entre chaque chauffage.
Le premier traitement thermique permet de détruire toutes les cellules sauf les spores bactériennes. La
plupart de ces spores germent au cours de la première incubation et sont par conséquent détruite lors du
deuxième traitement thermique. Les spores restantes ayant germées au cours de la deuxième incubation
sont détruites lors du troisième traitement thermique.
-> Pasteurisation (Louis Pasteur)
C'est un traitement thermique qui permet d'augmenter la conservation de boissons comme le lait ou la
bière grâce à un chauffage à basse température. La pasteurisation n'est pas une stérilisation, le but de ce
traitement est la destruction des germes pathogènes et la destruction d'autres microorganismes de telle
façon que la durée de conservation est augmentée.
Dans l'exemple du lait, la pasteurisation est un chauffage à 63ºC pendant 30 minutes. Et maintenant la
flash pasteurisation : 71ºC pendant 15 secondes. Ces traitements thermiques sont refroidit très
rapidement. La pasteurisation est appliquée aux produits naturels dont on veut conserver les caractères
organoleptiques (couleur, odeur, saveur) et augmenter la durée de conservation.
b) Chaleur sèche
C'est un traitement utilisé dans le cas de produits qu'il n'est pas souhaitable de mettre en contact avec
l'humidité. C'est un traitement qui peut permettre d'atteindre la stérilisation, le matériel ou les produits à
stériliser sont placés dans un four (160-170ºC) pendant en général 2-3 heures. La chaleur sèche entraîne
une dénaturation des protéines et une oxydation des constituants cellulaires, ce qui fait que les
microorganismes mouront à la fin du traitement.
Avantages : Contrairement à la chaleur, n'entraîne pas de corrosion (verrerie ou métaux)
Stérilisation de poudres, huiles...