= pas de passage par le marché. Au contraire la perfection des droits de propriété permettrait
d’arriver à une situation Pareto-optimale (cf cours micro-économie d’Alain Combes avec
TMST et démonstration p 207 d’Emanuel Combe).
Solutions envisageables pour remédier aux externalités négatives:
PIGOU : il faut taxer celui qui est à l’origine de l’externalité .En cas de pollut° par
une entreprise, l’Etat doit la taxer au montant pour lequel le coût marginal de pollution est
égal au profit marginal qu’elle réalise: la taxe l’oblige à réduire sa product°, ce qui assure
l’optimum de pollut° (Cela ne correspond pas à une situation de pollution zéro). Solution qui
pose des problèmes d’applicat° : difficile d’évaluer le montant de la taxe. C’est une solution
dirigiste.
COASE : Solut° + libérale: l’Etat doit attribuer la ressource qui est à l’origine de
l’externalité : le mécanisme de marché permettra d’internaliser l’externalité (=l’externalité
disparaît au profit des mécanismes de marché).
Ex : rivière polluée par une entreprise (influence négative sur l’utilité des riverains). 2
possibilités pour l’Etat :
~ Laissez-faire : l’Etat attribue la rivière à l’entreprise.
~ Principe de pollueur payeur : l’Etat attribue la rivière aux riverains.
Les 2 possibilités sont équivalentes (théorème d’invariance) car dans les 2 cas, chaque agent
sera prêt à dédommager l’autre agent pour acquérir un droit d’usage sur la rivière.
Cette solut° permet de déterminer le niveau optimal de pollut°. De plus l’Etat ne se substitue
pas au marché : il laisse fonctionner le mécanisme de marché. Mais solution difficilement
applicable car elle suppose que tous les agents puissent participer à la négociation et qu’il n’y
a pas de coûts de transaction.
Une autre solution repose sur le principe du marché des droits à polluer : L’Etat
fixe une quantité optimale de pollut° et attribue aux firmes des permis de polluer, qui
s’échangent sur le marché.
Système appliqué aux EU depuis 1990 : Aménagement du Clean Air Act (datant de 1970) :
instauration d’un système de permis négociables. Par ex : dans une région où la pollut° a
atteint le niveau maximal, une nouvelle firme ne peut s’installer qu’à condition d’acquérir une
partie des droits à polluer des autres firmes de la région. Plus récemment un tel système de
marché de droits à polluer a été mis en place dans le cadre des accords de Kyoto en 2005 pour
les firmes de l’union européenne.
Externalités positives : l’Etat peut renforcer les droits de propriété et subventionner
l’activité éco.
La technologie présente des problèmes d’appropriabilité : la R&D d’une firme profite aux
autres firmes (firmes de la même industrie = effets externes intra-industriels # firmes d’une
autre industrie = effets inter-industriels), sans que le marché sanctionne ce transfert par un
prix => ces externalités technologiques aboutissent à une situation de sous-investissement
en R&D (comportement opportuniste des firmes).
L’intervention de l’Etat est justifiée. Plusieurs possibilités :
Renforcement des droits de propriété (brevets, secret commercial)
Ex : Convention de Munich (1973) : incite à l’investissement en R&D en étendant
géographiquement la reconnaissance d’un monopole temporaire à l’innovateur (brevet
européen). Parallèlement au renforcement du système du brevet, l’assouplissement de la
législation antitrust favorise la coopérat° entre firmes en matière de R&D.