76. Les gouverneurs ont pris note qu`avec les investissements pour

Distr.
LIMITÉE
CS/TCM/ CCGBC/XIV/8
Octobre 2009
Original: ANGLAIS
MARCHÉ COMMUN DE L’AFRIQUE
ORIENTALE ET AUSTRALE
Quatorzième réunion du Comité des gouverneurs
des banques centrales du COMESA
Maurice
Octobre 29-30, 2009
PROJET
RAPPORT DE LA QUATORZIÈME RÉUNION
DU COMITÉ DES GOUVERNEURS DES BANQUES CENTRALES
DU COMESA
CS/TCM/CCGBC/XIV/8
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INTRODUCTION
1. La Quatorzième réunion du Comité des gouverneurs des banques
centrales du COMESA chargé des Finances et Affaires monétaires s’est tenue
du 29 au 30 octobre 2009 à Maurice.
A. PARTICIPATION, OUVERTURE DE LA RÉUNION, ÉLECTION DU
BUREAU, ADOPTION DE L’AGENDA ET ORGANISATION DES
TRAVAUX
2. Ont participé à cette réunion les représentants des banques centrales des
pays suivants : Burundi, Comores, République démocratique du Congo, Egypte,
Kenya, Libye, Malawi, Maurice, Madagascar, Rwanda, Seychelles, Soudan,
Swaziland, Ouganda, Zambie et Zimbabwe. Des représentants de l’Union
africaine, de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, de la
Banque africaine de développement, de la Chambre de compensation du
COMESA et de la Banque ZEP étaient également présents. La liste des
participants figure à l’Annexe IV du présent rapport.
Ouverture de la réunion (point 1 de l’ordre du jour)
3. Le vice-Premier ministre et ministre des Finances et du développement
économique de la République de Maurice, l’honorable Dr. Ramakrishna
Sithanen, GCSK, a fait une déclaration. Il a souhaité la bienvenue à Maurice à
tous les gouverneurs des banques centrales et à leurs délégations. Il a indiqué
que cette réunion se tenait à un moment bien moins tendu qu’il y a une année
quand le monde s’apprêtait tout juste à commencer à adopter une approche
coordonnée pour faire face à la récession mondiale. De plus en plus de signes
indiquent désormais que l’économie mondiale émerge d’une profonde récession.
Cette sortie de crise demeure toutefois fragile.
4. En ce qui concerne notre région, le Dr. Sithanen a indiqué que la situation
paraît toujours difficile. Après avoir connu un taux de croissance solide pendant
une décennie, il est prévu que l’économie de l’Afrique sub-saharienne ralentisse
de façon significative pour atteindre uniquement 1 % en 2009, en raison de la
baisse des exportations et des bouleversements dans les flux de capitaux. Les
exportations agricoles de l’Afrique sont sérieusement handicapées par des
barrières non-tarifaires dans les économies développées. Cela a des
conséquences sastreuses pour les pauvres et les groupes vulnérables de la
population.
5. Il a informé la réunion que le Centre d’assistance technique régional pour
l’Afrique du FMI sera créé à Maurice et a remercié le Bureau du Comité des
gouverneurs des banques centrales du COMESA, qui s’est réuni en juillet 2009
au Caire, d’avoir soutenu la candidature de Maurice.
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6. Il a aussi informé la réunion que Maurice abritera le Fonds (Infrastructure)
du COMESA qui est un instrument de l’Aide pour le commerce, dont l’objectif est
d’aborder les besoins de capacités productives et d’infrastructures liés à
l’intégration et aux réformes économiques.
7. Avant que le vice-Premier ministre, ministre des Finances et du
développement économique ne fasse son allocution, le Dr. Maxwell
Mkwezalamba, commissaire aux Affaires économiques de la Commission de
l’union africaine, a fait une déclaration à la réunion. Il a souhaité la bienvenue
aux participants au nom du président de la Commission de l’union africaine, M.
Jean Ping, en transmettant ses vœux que la réunion soit un succès. Il a remercié
le COMESA et Maurice d’avoir invité la Commission de l’union africaine à
Maurice et à cette réunion.
8. Dr. Mkwezalamba a informé la réunion que les relations étroites entre le
COMESA et l’Union africaine est conforme au Protocole régissant les relations
entre l’Union africaine et les Communautés économiques régionales. Il a aussi
informé la réunion que la Commission de l’union africaine est globalement
satisfaite des progrès du COMESA pour l’harmonisation monétaire et
l’intégration régionale. Le commissaire Mkwezalamba a poursuivi en mettant
l’accent sur le fait que le déclin de la performance économique de l’Afrique au
cours des dernières années en raison de l’impact de la crise économique et
financière mondiale devrait inciter les participants à réfléchir sur la fragilité des
économies des Etats membres du COMESA et au besoin d’accélérer
l’intégration de manière à réduire l’impact des variations cycliques externes qui
émergent de manière périodique. Il a ainsi appelé les gouverneurs à jouer leur
rôle pour faciliter l’intégration régionale et a exprimé des vœux pour que leur
réunion ne mette pas uniquement l’accent sur les réalisations et progrès récents
mais serve également à intensifier les efforts collectifs en vue de mettre en
œuvre les mesures qui encourageront l’intégration irréversible des Etats
membres du COMESA et ainsi promouvoir le développement économique et
social de l’Afrique. Il a aussi appelé les gouverneurs à jouer un rôle actif dans le
création des trois banques continentales et panafricaines, notamment le Fonds
monétaire africain, la Banque d’investissement africaine et la Banque centrale
africaine.
9. Il a informé la réunion que l’Union africaine est satisfaite des progrès que
le COMESA a réalisé dans plusieurs domaines, dont l’intégration monétaire. Il a
cité la mise en œuvre du Système régional de paiement et de règlement
(REPSS) et les discussions en cours sur les politiques monétaires et de change.
Il a aussi félicité le COMESA, l’EAC et la SADC pour leur effort louable d’aborder
la question des adhésions qui se chevauchent et qui affectent le progrès de
l’intégration régionale, à travers un accord tripartite qui nera à la création
d’une zone de libre échange unique. Il a exprimé ses vœux pour que l’accord
tripartite inclue également la question de l’harmonisation des politiques
monétaires, un domaine dans lequel le COMESA a fait des progrès. Il a terminé
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sa déclaration en souhaitant aux gouverneurs, une réunion et des délibérations
productives.
10. Mr. Stephen Karangizi, Assistant Secrétaire général (Programmes) du
COMESA a fait part de la déclaration de M. Sindiso Ngweya, le Secrétaire
général du COMESA. Il a mis l’accent sur le fait que l’intégration régionale, si elle
est abordée avec pragmatisme, peut offrir à la région une opportunité réelle de
bénéficier de gains de productivité, d’éviter la marginalisation et de créer une
niche pour la région dans l’économie mondiale qui s’intègre rapidement.
11. Il a mis l’emphase sur l’importance de l’harmonisation monétaire et fiscale
pour créer la crédibilité des politiques nationales et réduire le risque des revers
de politiques. Il a indiqué que le Système régional de paiement et de règlement
(REPSS) est sormais opérationnel. Il a déclaré que cela contribuera dans une
grande mesure à l’expansion du commerce intra-COMESA en réduisant les
coûts de transaction. Il a aussi indiqque tous les pparatifs en vue de créer
un Institut monétaire du COMESA sont complétés. Il a déclaré que quand
l’Institut sera opérationnel, il contribuera à promouvoir la mise en œuvre des
projets d’intégration monétaire du COMESA.
12. Le gouverneur de la Banque de Maurice, M. Rundheersing Bheenick a
prononcé un discours, il a souhaité la bienvenue aux gouverneurs des
banques centrales du COMESA, aux délégués et aux représentants des
organisations gionales et internationales à cette 14ème réunion du Comité des
gouverneurs des banques centrales du COMESA. Il a indiqué que dans le
contexte de la crise financière mondiale, les systèmes bancaires de la région du
COMESA sont demeurés sains et résilients grâce à une bonne gestion, la
transparence et une régulation prudente. Il a mis l’accent sur la nécessité de se
concentrer davantage sur la manière dont la finance pourrait mieux libérer le
potentiel que recèlent les ressources naturelles de la région et la nécessité
d’accroître le commerce, dont le commerce intra-régional. Le Système régional
de paiement et de règlement peut jouer un rôle central dans le développement
d’un marché interne du COMESA à travers la réduction du coût des paiements
dans les transactions intra-régionales par plus de 50 pour cent. Le fait d’exploiter
les économies d’échelle régionales permet déjà de renforcer la résilience des
Etats membres face aux chocs exogènes, de réduire la prévalence des conflits,
rehaussant la voix du COMESA dans les forums internationaux et d’améliorer les
termes du commerce avec les autres régions.
13. Il a souligné le rôle vital de la Stabilité financière dans le sillage des
événements dans le système financier occidental et a accueilli la proposition de
mettre sur pied des cellules de stabilité financière dans les Banques centrales du
COMESA. Il a remercié le Bureau du Comité des gouverneurs des banques
centrales du COMESA et le Secrétaire général du COMESA pour leur soutien à
Maurice pour la mise sur pied de AFRITAC(Sud) , un des deux centres
d’assistance technique que le FMI établit en Afrique. Il a licité le Fonds du
COMESA, qui sera bientôt opérationnel avec ses deux fenêtres, la Facilité
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d’ajustement et le Fonds pour l’Infrastructure du COMESA qui seront basés à
Maurice. Avec pour toile de fond, les perspectives de meilleure croissance pour
l’Afrique sub-saharienne en 2010, il a fait ressortir la nécessité de focaliser sur le
Programme de coopération monétaire afin de renforcer l’intégration régionale
tout en réduisant le risque de revers politique et contribuer ainsi de façon
significative à promouvoir la mise en œuvre du programme d’intégration
monétaire du COMESA.
14. Le gouverneur de la Banque centrale du Kenya, le Prof. Njuguna Ndung’u
a présenté le vote de remerciements. Il a exprimé son appréciation au Vice
Premier ministre, ministre des finances et du développement économique, le Dr.
Rama Sithanen pour sa présence à l’occasion de la 14ème réunion du comité des
gouverneurs des banques centrales du COMESA. Il a déclaré que la réunion
fournit un excellent forum aux gouverneurs du COMESA pour partager leurs
expériences et rechercher des solutions aux défis communs dans le monde
actuel, dynamique et avec des changements rapides. Il a souligné la nécessité
de porter le renforcement des capacités pour l’analyse politique à un niveau
supérieur en établissant un centre d’excellence pour la recherche dans la
région. Ce centre sera le moteur politique et définira la portée de l’intégration
monétaire dans la région.
15. En ce qui concerne le partage d’expériences, il a déclaré qu’actuellement
la plupart des banques centrales passent par une transformation qui implique
l’institutionnalisation du Comite des politiques monétaires au sein de leurs
structures de prise de décision. Le CPM améliore l’efficacité politique et permet
ainsi la flexibilité de la prise de décision. La qualité des décisions, dépend
cependant de l’autorité qui le nomme et de l’espace politique qui assurerait que
le Gouverneur n’ait pas les mains liées. Il a mentionné la présentation du Comite
des gouverneurs de la Banque centrale du Kenya (CBK) sur la ‘Structure en
évolution et rôle du comité de politique monétaire’ qui cite de telles expériences.
16. Le gouverneur a identifié trois questions clés pour les banques centrales
régionales du COMESA. En premier lieu, la nécessité de plus d’espace politique
pour que les banques centrales puissent opérer. Deuxièmement, la nécessité
d’encourager l’indépendance de la banque centrale dans la région.
Troisièmement, les défis de la crise économique et financière mondiale identifiés
comme un point qui permet de focaliser sur la nécessité pour la flexibilité liée a
l’indépendance de la banque centrale. Il y a donc lieu d’accorder le soutien
nécessaire pour l’indépendance et l’espace politique de la banque centrale. Le
gouverneur a souligné que l’Institut monétaire du COMESA envisagé,
contribuera au renforcement des capacités au sein du COMESA.
17. Le Prof. Njuguna Ndung’u, gouverneur de la banque centrale du Kenya,
de nouveau remercié le Vice premier ministre, ministre des finances et de
l’autonomisation économique, Dr. Rama Sithanen, pour avoir consacré du temps
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