Plaquette du concert.

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_____________L'ENSEMBLE VOCAL UNIVERSITAIRE DE TOULON ET DU VAR
Crée en 1972 par Jacques Wolfmann qui le dirige depuis lors, ses activités se déroulent à
La Garde dans les locaux de l'Université de Toulon et du Var, mais il regroupe des
choristes de toutes provenances du département.
Son répertoire va de la musique de la Renaissance aux musiciens du vingtième siècle en
passant par la musique baroque. Depuis sa création il a interprété de nombreuses oeuvres
du répertoire choral, soit à cappella soit avec différents orchestres de la région. (Motets et
Madrigaux, Monteverdi, Bach, Mozart, Honneger, Poulenc, Milhaud, Stravinsky etc...).
Entre autres, le "Magnificat à six voix" de Monteverdi, "Funeral Music of Queen Mary" de
Purcell, de Marc-Antoine Charpentier la "Messe de Minuit " ainsi que le célèbre "Te Deum",
le "Magnificat" et les Cantates 4, 131,150 de Bach, les motets "Laudate Pueri Dominum"
et "Dixit Dominus" de Haendel, le "Te Deum" et le "Dixit Dominus et Magnificat" de Mozart,
la "Messe en Sol" de Schubert, le "Requiem Allemand" de Brahms, le "Gloria" de Poulenc
et le "Psaume 80" de Roussel, des oeuvres A Capella de Poulenc, Milhaud, Debussy,
Ravel, Hindemith.
Des voyages et des échanges l'ont conduit quatre fois au Canada, deux fois en
Allemagne, en Pologne, en Italie et en Belgique.
Jacques Wolfmann a successivement crée et dirigé les chorales suivantes: Chorale de
ParisLa Villette de 1956 à 1958, Chorale "Le Gay Vergier" de La "Mouffe" à Paris de 1962 à
1969, L'Ensemble Vocal de L'Université du Québec à Chicoutimi (Canada) de1969 à 1971,
l'Ensemble Vocal Universitaire de Toulon et du Var, qu'il dirige depuis sa fondation en
1972.
Il a travaillé la direction de choeur avec Stéphane Caillat et Philippe Caillard et la directio n
d'orchestre avec Dominique Rouits.
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____________________________________________________________________REPERES
« Litanies de la Vierge » de Francesco DURANTE (1684 – 1755)
Il est le principal représentant de l'école napolitaine du 18° siècle, avant tout un pédagogue. Il succède à Leo au
Conservatoire Sant'Onofrio de Naples. Homme simple, paisible, intègre, sa réputation se répandit dans l'Europe entière.
C'est la raison pour laquelle ses manuscrits se trouvent dispersés à Paris et à Vienne.
Il composa trois oratorios (tous perdus), quatorze messes, cinquante motets. Ses œuvres instrumentales sont peu
nombreuses (huit quatuors, sonates, fugues et partitas pour clavecin, une sonate pour orgue, un concerto), mais rien pour le
théâtre. Les qualités de sa musique sont : la liberté, la pureté, l'invention mélodique s'alliant à une certaine fantaisie.
Gabriel Fauré (1848-1924)
Fils d’un instituteur devenu directeur d’école Normale, Fauré obtient une bourse et entre à l’école de musique
Niedermeyer… Il rejoint son premier poste d’organiste à Rennes, donne des leçons et compose intensément. Enfin à Paris,
il s’engage dans la Garde Impériale en 1870. Après sa démobilisation, il participe à la création de la société Nationale d e
Musique (avec César Franck, Ernest Guiraud, Camille Saint-Saëns, Jules Massenet, Henri Duparc). Il entre comme
directeur du Conservatoire de Paris et a comme élèves Claude Debussy et Maurice Ravel. Il est introduit dans les salons
parisiens. En 1887, il écrit sa PAVANE, op 50, contemporaine du REQUIEM, et la dédicace à la Comtesse Greffulh e, qui
régnait sur le plus huppé des salons. En effet, rois et reines d’Europe le fréquentaient. La partition initiale est écrite po ur
petit orchestre seul. La comtesse persuada Fauré d’y adjoindre des chœurs dont le texte fut hâtivement rédigé par son
cousin, le comte Robert de Montesquiou.
Claude Debussy (1862-1918)
« O Jesu Christe » de Van Berchem
Cette oeuvre a été attribuée à tort à Jacquet van Berchem. Car on l'a souvent conf ondu avec Jacquet de Mantoue, de son
vrai nom Jacques Colebault. Il s'installe à Mantoue en 1526. Ses manuscrits, dont ce « O Jesu Christe », ont été conservés
au Liceo Musicale de Bologne. Il nous laisse plus de cent motets, deux cents messes, des hymnes, des magnificats, des
psaumes, tous écrits entre 1520 et 1540. On ne peut que regretter que ses œuvres ne soient pas assez jouées.
« O magnum mysterium » de Tomas Luis da Victoria (1548-1611)
La musique de Debussy est aux antipodes du post-romantisme et du wagnérisme alors en vogue en Europe. Le
développement traditionnel est abandonné, les thèmes fragmentés. La couleur et la sen sation prédominent (souvent
violentes: rien de plus faux que l’idée d’un Debussy flou ou vague; son dessin est toujours net et sa musique puissamment
sensuelle), la dissonance s’émancipe. L’influence des traditions exotiques (gamme pentatonique, gamme par tons
entiers...) est considérable. Enfin, dans cette œuvre exigeante, si l’expérimentation prime, le résultat n’est jamais inférie ur
à la pensée : harmoniste extraordinaire, excellent pianiste, orchestrateur d’exception, Debussy était aussi un artisan de l a
création musicale au sens fort du terme. Avant Stravinski et Bartok, il est l’un des grands émancipateurs de la musique
occidentale. La période que l’on peut qualifier d’impressionniste dans la mesure où les contours mélodiques semblent s’y
estomper dans une mosaïque de sensations, se clôt avec le scandale de la création de Pelléas et Mélisande (30 avril 1902).
Si elle divise profondément la critique, l’œuvre place Debussy au premier rang des compositeurs français.
C'est le plus grand compositeur espagnol de la Haute Renaissance. Vitoria a passé de nombreuses années à Rome au
Collège Jésuite. Il retourna en Espagne où il servit la sœur du roi Philippe II. Il écrivit vingt messes, de nombreux
magnificats, motets, lamentations et hymnes.
Charles d’Orléans(1394-1465) , duc d’Orléans est surtout connu par son œuvre poétique réalisée lors de sa longue
captivité anglaise. Fait prisonnier par les Anglais à la bataille d’Azincourt (l415), il n’est libéré que 25 ans après. Debussy
a trouvé en Charles d’Orléans un poète qui correspondait parfaitement à son état d’âme. Le même élan poétique... Ce cri
d’amour pour la France qu’il devine par delà la mer:
« Laboravi » de Jean Philippe Rameau (1683-1764)
-Dieu! qu’il la fait bon regarder! La gracieuse, bonne et belle! Pour les grands biens que sont en elle. Chacun est prêt
de la louer. Qui se pourrait d’elle lasser? Toujours, sa beauté renouvelle ! Dieu! qu’il la fait bon regarder! Par deçà, ne
delà, la mer! La gracieuse, bonne et belle ! Ne sçay dame, ne demoiselle Qui soit en tous bien parfais telle. C’est un songe
que d’y penser. Dieu! Qu’il la fait bon regarder!
Cette œuvre est un fragment de 5 ou 6 motets qui ont été composés sur des psaumes mais joués en concert plutôt qu’à
l’église, bien que Rameau ait été longtemps organiste d’église. Sa célébrité vient surtout des grandes pièces profanes qu’il
a écrites avec Voltaire, Cahusac ou Monticourt comme librettistes : ballets, pastorales, tragédies…Louis XV l’avait
nommé « Compositeur de la musique de la Chambre »
« La fille aux cheveux de lin »
« Arabesque 1 »
« Arabesque 2 »
Trois œuvres de Claude DEBUSSY, interprétées au piano par Jocelyne Roux.
Maurice RAVEL (1875-1937)
Maurice Ravel (Ciboure, 1875 — Paris, 1937) était un compositeur français de l’époque moderne. Son œuvre, fruit d’une
recherche obstinée de perfection et d’un héritage complexe s’étendant de Rameau aux pionniers du jazz dénote un style
original qui, après avoir bénéficié au début du siècle de l’influence impressionniste, s’orienta vers un néoclassicisme plus
dépouillé. Reconnu comme un maître de l’orchestration et un artisan méticuleux, Ravel ne s’est jamais départi d’une
sensibilité et d’une expressivité qui lui firent évoquer dans son œuvre « les jeux les plus subtils de l’intelligence et les
épanchements les plus secrets du cœur». Le Boléro (1928), les deux concertos pour piano et orchestre (po ur la main
gauche, 1929-31 ; en sol majeur, 1930-31 et l’orchestration des Tableaux d’une exposition de Moussorgski (1922) sont les
quatre œuvres qui ont le plus largement contribué, depuis des décennies, à la renommée mondiale du musicien. Le texte de
« Trois beaux oiseaux du Paradis » est de Ravel.
LIONEL DAUNAIS
(Montréal, 31 décembre 1901 - 18juillet 1982). Lauréat (AMQ) 1925. Il étudia le chant sous la direction de Céline Marier
et, plus tard, l’harmonie et la composition avec Oscar O’Brien. Auteur d es paroles et de la musique d’une centaine de
mélodies pour voix et piano et 18 pour chœur, Daunais a également fait l’harmonisation d’une quarantaine de chants
folkloriques et composé une trentaine de chansons pour enfants. Après avoir pris connaissance d es chansons de Daunais,
Francis Poulenc lui déclara: «Il y a souvent un esprit cocasse dans votre musique et lorsque quelqu’un vous en fera la
remarque, n’en rougissez pas, c’est un don très rare!» La plupart de ses œuvres, publiées ou manuscrites, ont été déposées
à la BN du Québec dans un fonds qui comprend aussi notamment de nombreuses partitions d’opéras et opérettes et
arrangements divers.
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