R/CESE 1419/2004 mja …/…
la normalisation (aussi appelée "nouvelle approche"),
les professions de service essentiellement,
le secteur social y compris le dialogue social entre partenaires sociaux,
les services du commerce – notamment dans leur relation avec les consommateurs,
les services financiers et en particulier dans le contexte de l'espace financier européen induit par
l'introduction de l'euro,
l'industrie et les consommateurs,
l'environnement – domaine qui connaît également beaucoup d'engagements volontaires,
tout autre domaine qui n'entre pas dans ces catégories et qui pourrait se cristalliser au cours de la
présente audition.
M. VEVER confirme que le Comité est bien au fait de l'évolution des accords sociaux
interprofessionnels, notamment entre l'UNICE, l'UAPME, le CEP et la CES. Il estime cependant que
dans le cas des accords sociaux sectoriels européens des taches blanches subsistent encore et il invite
les participants à apporter leurs contributions.
M. VEVER évoque - sans que cette liste soit exhaustive, appelant ainsi les participants à y contribuer
- les conditions préalables au succès de l'autorégulation et a retenu cinq critères favorables, à savoir:
la compatibilité des intérêts particuliers avec l'intérêt général,
la transparence des règles et des procédures,
la représentativité des acteurs,
le contrôle et le suivi, y compris le cas échéant l'application de sanctions,
les clauses de réexamen et de révision à des fins de mise en phase des actions d'autorégulation
avec l'actualité des besoins.
Il traite ensuite des perspectives, tant en termes d'avantages que de limites. S'agissant des avantages,
M. VEVER énumère cinq aspects positifs de l'autorégulation, notamment du fait qu'elle:
contribue à la suppression des obstacles,
simplifie les règles en mettant en contact les usagers du Marché unique plutôt que les
intermédiaires administratifs et politiques,
assouplit et accélère le fonctionnement du Marché unique,
désencombre les circuits législatifs,
induit la coresponsabilité des acteurs économiques de la société civile, sachant que l'on appliquera
plus volontiers les règles que l'on a soi-même définit plutôt que des règles imposées.
Il en vient aux limites de l'autorégulation en évoquant les conditions d'application et les sanctions. Il
rappelle qu'établir des règles volontaires sans qu'aucun mécanisme ne garantisse leur application peut
apparaître aléatoire. Par ailleurs, l'autorégulation peut entrer en conflit avec les dispositions légales
existantes. Notre société étant très juridique, des problèmes de compatibilité peuvent surgir et ce,
même si l'autorégulation s'intéresse à des domaines moins réglementés. M. VEVER évoque d'autres