
II) Restitution organisée des connaissances (total sur 2 points) : 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
III) Restitution organisée des connaissances (total sur 5 points) : 
 Nicolas a été contaminé par la bactérie E. Coli. Comme la réaction inflammatoire a été 
insuffisante  pour  l'éliminer,  la  présence  de  cet  antigène  va  déclencher  une  réaction 
immunitaire retardée mais spécifique. 
Ainsi,  certains  lymphocytes  B  vont  reconnaître  spécifiquement  l’  antigène.  Cette 
reconnaissance  entraîne  la  multiplication  de  ces  lymphocytes  B  qui  vont  ensuite  se 
transformer  en  cellules  sécrétrices  d'anticorps.  Les  anticorps  sécrétés  vont  reconnaître 
spécifiquement E. Coli, s'y fixer et former des complexes antigènes-anticorps. Cette fixation 
neutralise  les  bactéries  qui  sont  alors  inactives.  Les  complexes  antigènes-anticorps  seront 
ensuite éliminés par phagocytose. 
 
IV) Raisonner (total sur 6 points) : 
 
1) On ne retrouve jamais le bacille diphtérique dans le sang alors qu'il peut entraîner la 
mort. Cette bactérie agit donc par sécrétion de toxines et non pas par multiplication. 
 
2) L'expérience  A  montre  que  l'injection  de  toxine  diphtérique  provoque  la  mort  des 
cochons d'inde. 
L'expérience  B  montre  que  l'injection  simultanée  de  toxine  diphtérique  et  de  sérum  des 
individus résistants à la diphtérie ne provoque pas la mort. 
Le  sérum  contient  quelque  chose  qui  empêche  la  toxine  d'agir  ;  il  s'agit  d'anticorps  anti-
diphtérie. 
 
3)  Les  anticorps  contenus  dans  le  sérum  reconnaissent  spécifiquement  l'antigène  (la 
toxine  diphtérique).  Ils  s'y  fixent  et  forment  alors  des  complexes  antigènes-anticorps.  La 
toxine diphtérique est ainsi neutralisée et ne peut plus agir. 
 
4)  L'expérience C montre que l'injection simultanée de toxine tétanique et de sérum des 
individus résistants à la diphtérie provoque la mort des cobayes. Cette expérience montre que 
les anticorps anti-diphtériques contenus dans le sérum ne neutralisent pas la toxine tétanique. 
Ces anticorps sont donc spécifiques à la toxine diphtérique. 
 
5)  Pour sauver les cobayes dans l'expérience C, il aurait fallu leurs injecter un sérum 
d'individu résistants au tétanos, c'est à dire un sérum contenant des anticorps spécifiques à la 
toxine tétanique. 
 
Cellule, juste après la duplication, 
contenant trois paires de chromosomes.