Correction du devoir commun du 04 mai 2004 (3ème)

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Correction du devoir commun du 04 mai 2004 (3ème)
I)
Utiliser ses connaissances et raisonner (total sur 5 points)
1.
M
B
n
M
n
B
b
n
b
Cellule du père
M
B
b
Gamètes différents du père
2.
n
b
n
n
b
b
Cellule de la mère
3.
Gamète de la mère
Tableau de croisement
Gamètes
du
père
M
n
B
M
b
b
B
M
b
Cheveux bruns
Myope
n
b
B
b
Gamète
de la mère
n
n
n
b
Cheveux blonds
Vision normale
M
n
b
b
Cheveux blonds
Myope
Les enfants de ce couple peuvent :
- avoir les cheveux bruns et être myopes (1 chance sur 4),
- avoir les cheveux bruns et avoir une vision normale (1 chance sur 4),
- avoir les cheveux blonds et avoir une vision normale (1 chance sur 4),
- avoir les cheveux blonds et être myopes (1 chance sur 4).
n
B
n
b
Cheveux bruns
Vision normale
n
II)
Restitution organisée des connaissances (total sur 2 points) :
Membrane plasmique
Cytoplasme
Chromosome dupliqué
Noyau
Cellule, juste après la duplication,
contenant trois paires de chromosomes.
III)
Restitution organisée des connaissances (total sur 5 points) :
Nicolas a été contaminé par la bactérie E. Coli. Comme la réaction inflammatoire a été
insuffisante pour l'éliminer, la présence de cet antigène va déclencher une réaction
immunitaire retardée mais spécifique.
Ainsi, certains lymphocytes B vont reconnaître spécifiquement l’ antigène. Cette
reconnaissance entraîne la multiplication de ces lymphocytes B qui vont ensuite se
transformer en cellules sécrétrices d'anticorps. Les anticorps sécrétés vont reconnaître
spécifiquement E. Coli, s'y fixer et former des complexes antigènes-anticorps. Cette fixation
neutralise les bactéries qui sont alors inactives. Les complexes antigènes-anticorps seront
ensuite éliminés par phagocytose.
IV)
Raisonner (total sur 6 points) :
1)
On ne retrouve jamais le bacille diphtérique dans le sang alors qu'il peut entraîner la
mort. Cette bactérie agit donc par sécrétion de toxines et non pas par multiplication.
2)
L'expérience A montre que l'injection de toxine diphtérique provoque la mort des
cochons d'inde.
L'expérience B montre que l'injection simultanée de toxine diphtérique et de sérum des
individus résistants à la diphtérie ne provoque pas la mort.
Le sérum contient quelque chose qui empêche la toxine d'agir ; il s'agit d'anticorps antidiphtérie.
3)
Les anticorps contenus dans le sérum reconnaissent spécifiquement l'antigène (la
toxine diphtérique). Ils s'y fixent et forment alors des complexes antigènes-anticorps. La
toxine diphtérique est ainsi neutralisée et ne peut plus agir.
4)
L'expérience C montre que l'injection simultanée de toxine tétanique et de sérum des
individus résistants à la diphtérie provoque la mort des cobayes. Cette expérience montre que
les anticorps anti-diphtériques contenus dans le sérum ne neutralisent pas la toxine tétanique.
Ces anticorps sont donc spécifiques à la toxine diphtérique.
5)
Pour sauver les cobayes dans l'expérience C, il aurait fallu leurs injecter un sérum
d'individu résistants au tétanos, c'est à dire un sérum contenant des anticorps spécifiques à la
toxine tétanique.
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