Vaccins et mémoire immunitaire On sait depuis longtemps que lorsque l’organisme a survécu à un agent infectieux il est mieux armé pour se défendre contre lors d’un nouveau contact : Certaines maladies infectieuses infantiles dont on a été victime ne se contractent pas une deuxième fois. Une immunité durable a été acquise après une primo-infection. Introduction : doc.1 page 420 (histoire de la vaccination : http://hassanrostom.free.fr/histoire.htm) Pasteur : http://www.pasteur.fr:80/ip/easysite/go/03b-00000j-0e7/institut-pasteur/histoire/loeuvre-de-louis-pasteur Ne pas confondre vaccination et sérothérapie. - Exercice 2 page 421 = la diphtérie Lors d'une vaccination contre la diphtérie, le sujet reçoit de l'anatoxine diphtérique, toxine diphtérique ayant perdu son pouvoir pathogène mais conservant son pouvoir immunogène.(Provoque une réaction immunitaire) Injection d’anatoxine diphtérique = vaccination = injection Ag non pathogène mais qui stimule une RI - A : la 1ere rencontre avec l’Ag non pathogène a permis au SI de répondre efficacement à l’agression. - B : La 1ere rencontre avec l’Ag non pathogène a permis au SI de produire des Ac spécifiques, présents dans le sérum, l’injection de ce sérum immobilisation et élimination de la toxine. - C : Les lymphocytes prélevés sur A : LT ne peuvent reconnaître l’Ag qui doit être présenté par une CPA, les LB vont reconnaître la toxine mais le temps de réaction sera trop long et la production d’Ac insuffisante sans la stimulation des LT4. - Exercice 3 page 421: le tétanos http://www.vaccination-info.be/vaccination/maladies/tetanos.html Le tétanos est une maladie infectieuse aiguë caractérisée par des contractures musculaires intenses, extrêmement douloureuses. Elle est due à une bactérie, le bacille de Nicolaïer ou Plectridium tetani, qui végète dans le sol à l'état de spores et qui s'introduit généralement dans l'organisme par une plaie souillée. Les contractures sont dues à l'action d'une toxine, la toxine tétanique, qui agit sur les centres nerveux. Chez une personne susceptible d'avoir été contaminée suite à une blessure - et non vaccinée -, le médecin procède à une injection de sérum antitétanique (anticorps spécifiques d'origine humaine), couplée à celle d'une anatoxine tétanique. L'anatoxine tétanique est la toxine tétanique ayant perdu son pouvoir pathogène grâce à un traitement adéquat, mais qui a gardé ses propriétés immunisantes, c'est-à-dire son caractère antigénique. - L’injection de sérum, contenant des Ac spécifiques anti-toxine tétanique, va permettre la formation de complxes immuns, l’immobilisation de la toxine et son élimination. Elle ne va donc pas atteindre les centres nerveux et provoquer les symptômes. On note que ces Ac sont rapidement éliminés. - L’injection conjointe d’anatoxine stimule le SI qui va mettre en place une réponse immunitaire ( Ac) encore plus efficace lors de la 2ième injection (X10) assurant le taux d’Ac necessaire à la protection, puis le 2ieme rappel à 28 semaine augmente encore la réponse (X30). 1. Le principe de la vaccination On introduit dans l’organisme des antigènes sous une forme atténuée qui déclenchera la réaction immunitaire sans déclencher la maladie : L'objet de la vaccination est de "mimer" ces infections pour exercer une action préventive et conférer à l'organisme une immunité. Nous savons par expérience que cette pratique est facile à mettre en oeuvre et efficace pour certains agents pathogènes, mais qu'elle est plus difficile pour d'autres (le VIH par exemple). La comparaison du taux d’anticorps produit à la suite d’une infection naturelle et à la suite d’une vaccination montre que la production est la même. La production commence huit jours après l’introduction de l’antigène. La production augmente beaucoup pendant un mois, après un mois la production d’anticorps diminue progressivement. La vaccination reproduit une situation naturelle celle de l’immunité acquise après une première infection. NB : on notera que la diminution progressive des Ac est plus rapide après une vaccination, ce qui justifie les « rappels » afin de toujours maintenir le taux d’Ac circulants à un taux assurant l’immobilisation rapide de l’Ag Suite à un premier contact avec un AG, le système immunitaire possède une mémoire immunitaire qui lui permet lors d’une infection par le même AG de répondre de façon plus rapide et plus efficace, donc de ne pas déclarer la maladie. 1. Mise en évidence d’une mémoire immunitaire. Expériences A page 414, doc 2 page 415. La première rencontre avec un AG induit la réponse primaire. Lors de la deuxième rencontre avec le même antigène : la réaction secondaire. Remarque : Le même processus de mémoire existe pour les LT8 et LT4. Cette mémoire s’explique par la différenciation de LB, LT4 et LT8 en « lymphocytes mémoire » lors du déroulement de la réponse immunitaire : Ces cellules sont plus nombreuses que les lymphocytes B ou T4 vierges, de même spécificité ; elles ont une durée de vie plus longue et elles réagissent très rapidement lors d'un second contact avec l'antigène.