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Corrigé Question 1
Cet exercice nous propose un document relatant différentes expériences réalisées avec des cobayes.
L’intérêt de cet exercice est de déterminer la cause de la mort ou de la survie des cobayes suite à
différentes expériences. Nous préciserons également si les trois cobayes vivants seront protégés en
cas de nouveau contact avec la toxine diphtérique.
Le cobaye 1 reçoit du sérum prélevé sur un Cobaye ayant reçu 15 jours plus tôt une injection
d’anatoxine diphtérique et en même temps on lui injecte de la toxine diphtérique. On constate que
le cobaye 1 survit. L’énoncé nous indique que l’anatoxine diphtérique est une toxine diphtérique
ayant perdu son pouvoir pathogène mais conservant son pouvoir immunogène. Le sujet recevant
cette injection développe en quelques jours une immunité. L’immunité développée par le cobaye 1 a
été transférée par le sérum. Le sérum contient des éléments protecteurs qui luttent contre la toxine
diphtérique.
Le cobaye 2 meurt alors qu’il a été soumis au même traitement que le cobaye 1, à un détail près. Le
sérum, qu’on lui a injecté, a traversé une colonne contenant des particules de poudre recouvertes
d’anatoxine tétanique.
La comparaison avec le résultat de l’expérience subie par le cobaye 3 montre que c’est la présence
de l’anatoxine et non de la poudre qui rend le filtrat inefficace.
Le résultat de l’expérience subie par le cobaye 4 montre que seule l’anatoxine diphtérique annule
l’efficacité du sérum. L’immunité transférée dans le sérum est donc spécifique à un antigène donné,
ici la toxine ou l’anatoxine diphtériques, qui ont les mêmes caractéristiques antigéniques.
L’absence d’efficacité du filtrat s’explique par le fait que les éléments protecteurs sont restés fixés
dans la colonne, fixés sur les anatoxines diphtériques. Ces éléments protecteurs ont été synthétisés
par le cobaye en raison de la présence d’antigènes anatoxine diphtérique dans son milieu intérieur.
Lors de la traversée de la colonne, ils se fixent sur les antigènes et leur présence est réduite voire
nulle dans le filtrat ce qui explique son inefficacité. La présence sur les particules de poudre
d’anatoxine tétanique ne permet pas la fixation des éléments protecteurs. On dit qu’ils sont
spécifiques.
Réalisons un schéma de ce qui s’est passé dans les deux colonnes de filtration.
Ces expériences permettent d’identifier une technique d’aide à la réponse immunitaire. On pourra
ainsi répondre à la question suivante : est ce que les trois cobayes vivants seront protégés en cas de
nouveau contact avec la toxine diphtérique ?