o Méthode d’approche : On repère dans le bas du dos du patient les
« fossettes de Michaëlis », qui sont des zones d’adhérence de la peau
avec l’EIPS. On peut également suivre les crêtes iliaques vers l’arrière,
mais cette technique est moins efficace.
EIPI (épine iliaque postéro-inférieure) :
o Située sous l’EIPS, elle délimite crânialement la grande échancrure
sciatique.
o Méthode d’approche : Après avoir repéré l’EIPS, on descend de deux
travers de doigt pour arriver en regard de l’EIPI.
Tubérosité ischiatique :
o Insertion des muscles ischio-jambiers.
o Méthode d’approche : Le patient se tient en procubitus. On pose la
main sur la face postérieure de la cuisse, légèrement en dedans, le
bout des doigts au niveau du pli sous-fessier. On déplace la main
crânialement jusqu’à arriver sur une butée osseuse, c’est la tubérosité
ischiatique.
Epine sciatique :
o Située sous la grande échancrure sciatique et au-dessus de la petite
échancrure sciatique, elle sert d’insertion au ligament sacro-épineux.
o Méthode d’approche : Le patient en procubitus, repérer la tubérosité
ischiatique. L’épine sciatique se situe crânialement à deux travers de
doigt. Pour ne pas être gêné par le grand fessier, on peut effectuer une
extension passive de la hanche pour le détendre.
Petite échancrure sciatique :
o On la situe entre la tubérosité ischiatique et l’épine sciatique. Elle sert
de passage à l’obturateur interne.
Grande échancrure sciatique :
o On la situe entre l’épine sciatique et l’EIPI. Elle sert de passage au
muscle piriforme et au nerf sciatique.
2 – Fémur
Grand trochanter :
o Situé sur l’épiphyse proximale du fémur, en position latérale et
légèrement postérieure. Il sert d’insertion à de nombreux muscles (petit
fessier, moyen fessier, obturateur interne et externe, piriforme…).
o Méthode d’approche : le kiné est en controlatéral et le patient en
décubitus (par exemple), il est palpable sur la face latérale et
supérieure de la cuisse. On peut demander au patient une rotation de
hanche pour le sentir glisser sous la peau.