III. Influence du contexte psycho-social
Personnes ayant une faible estime de soi.
Personnes soumises à un stress quotidien.
Troubles fréquents dans certains APS sensibles (ex ; danse, judo(perte de poids pour
être dans catégories inférieure), escalade, saut à skis, cyclisme…)
IV. Approche psychanalytique (Carrier, 1996)
Exagération du contrôle corporel
Sportifs, personnes ayant besoin de vivre avec des émotions fortes (lors des compétitions) et
des sensations (par la nourriture, en jouant avec la faim et la soif) en permanence. La
nourriture permet de jouer avec ces sensations, on peut se frustrer, s’interdire certains
moments pour pouvoir se les accorder un peu plus tard, il y a donc des déséquilibres, des
manques permanents. Idem avec l’hydratation… cela passe par la zone érogène qu’est la
nourriture.
On retrouve cela lors de fin de carrière ou lors de blessures
Dérapages possibles vers d’autres addictions (tabac, alcool, drogues…)
Le stress cellulaire provoqué par un exercice intense et celui provoqué par un excès d’alcool
sot très proche car ils entraînent l’accroissement d’un neurotransmetteur que l’on appelle la
taurine. Ce qui expliquerait pourquoi certains sportifs retrouvent dans l’alcool au moment de
la retraite L’état euphorique qu’il ressentait lorsqu’il était en activité, et c’est la raison pour
laquelle on utilise les APS comme moyen de thérapie chez les malades alcooliques.
V. Conséquences dans le champ des APS
Poids corporel trop bas
Perte de poids importante
Fluctuations extrêmes du poids
Caroténémie (distingue l’anorexie)
Blessures, callosités sur les mains à causes
des vomissements fréquents
Crampes musculaires
Maux d’estomac
Maux de têtes et vertiges
Fractures de fatigue
hypoglycémies
Diète excessive
Alimentation excessive sans gain de poids
Excès d’exercices sans rapport avec un
entraînement normal
Culpabilité de manger
Sentiment de se sentir gros malgré un poids
normal
Réticences à manger en public
Accumulation d’aliments
Disparition après les repas
Pesées fréquentes
Orgies alimentaires
(Physique et comportementaux des troubles de l’alimentation (Garner et Rosen, 1991)