H.C.M QUESTIONNAIRE V / F Ce questionnaire ne reprend que la deuxième partie du cours. Il a été établi dans l’ordre chronologique pour plus de simplicité, le numéro de page du cours correspondant y est indiqué à chaque question. Certains concepts ne sont pas toujours reliés à un auteur mais il vous sera facile de le retrouver en regardant les questions précédentes. Les réponses (V/F) ainsi que les réponses corrigées vous sont fournies également. Bien entendu, étant donné que je suis blonde, il peut persister certaines erreurs alors n’hésitez pas à les corriger. Bon travail…et bonne chance pour l’examen. V 1 p.2 2 p.2 3 p.2 4 p.2 5 p.2 6 p.3 7 p.3 8 p.3 er Les philosophes présocratiques sont les 1 à avoir fourni une explication naturelle aux phénomènes observables. La + part des philosophes présocratiques sont rationalistes, càd. qu’ils n’acceptent l’existence que d’un type de substance :la substance matérielle. L’esprit doit pouvoir s’expliquer par la matière. Prémisse :l’esprit est envisagé, chez les philosophes présocratiques, comme une matière physique moins dense, raréfiée qui s’insinue dans tout le corps. Assertion :cette conception de l’esprit rejoint les théories d’Aristote. Le matérialisme présocratique est basé sur 4 éléments (terre, eau, air, feu) définis par des qualités binaires (sec/humide-chaud /froid lourd/léger).Il s’agit en fait de métaphores pour nos 3 états physiques : solide, liquide, gaz. Le matérialisme présocratique est basé sur des atomes, petites particules sécables et de grosseurs différentes qui s’associent par hasard pour former les objets existants. Il s’agit donc d’un modèle atomiste. Platon fait partie des philosophes matérialistes. Prémisse :Platon établit une différence entre les choses perceptibles et la notion de « Forme » (aussi appelée « Idée »).La façon dont les objets nous apparaissent dépend du point de vue de l’observateur ainsi que du contexte spatial et temporel. Assertion :Par contre, le jugement qui est porté sur les choses perceptibles, consiste en l’attribution de propriétés qui existe de manière absolue, décontextualisée et intemporelle dans le monde des Formes/Idées. Platon considère que la perception, tout comme les croyances et opinions nous fournissent la connaissance réelle du monde de la pensée, donc du monde des Formes/Idées. F 9 p.4 10 p.4 11 p.5 12 p.6 13 p.6 14 p.7 15 p.7 16 p.7 17 p.8 18 p.8 19 p.8 20 p.8 21 p.9 Pour Platon, la perception des objets stimule des représentations qui préexistent, ce qui entraîne l’apparition des notions correspondantes à la conscience. Les Formes (concepts) sont données à priori. Les Formes (Idées ou concepts) sont des paradigmes (modèles) dont les objets perceptibles sont des imitations, des copies. Le point de vue défendu par Aristote repose sur la distinction entre forme et matière. L’âme est la forme d’un organisme vivant. Aristote et Platon se rejoignent sur la notion de forme. Platon considère que le changement n’est qu’apparence et irréalité ;il cherche LA forme immuable qui se dissimule derrière les apparences changeantes. Aristote considère que c le changement ,le mouvement qui sont réels et qu’il faut expliquer çà par la notion de forme pris au sens fonctionnel. Pour Aristote, l’âme est un principe qui distingue la vie de la conscience. L’âme chez Aristote comprend plusieurs facultés hiérarchisées :âme végétative, sensitive et intellectuelle. On peut aussi rajouter les facultés de mémoire, d’imagination et de motivation. Aristote ne distingue pas clairement, dans la notion d’âme sensitive, la sensation, la perception et la conscience. Elle n’apparaît clairement qu’avec Locke. Prémisse :Les facultés perceptives opèrent grâce aux organes des sens qui s’approprient la forme mais pas la matière de l’objet. En donnant accès à la forme des choses, la perception est véridique, elle ne se trompe pas. Aristote adopte ici une position réaliste. Assertion :sa position s’oppose à l’idéalisme de Descartes et au rationalisme de Platon. Platon et Descartes ne considèrent pas la perception comme une source fiable. Chez Aristote, on peut assimiler l’altération des récepteurs sensoriels à la notion de sensation alors que le percept correspond à l’altération du sens commun. Prémisse :étant donné que Aristote il n’existe pas de notion de cause motrice s’exerçant à distance, ni de notion d’espace vide, il faut que la forme de l’objet perçu soit transmise à travers un médium. Assertion :la conception de Descartes rejoint celle d’Aristote. L’altération de l’organe des sens est ce qui donne lieu à la sensation consciente. Prémisse :chez Aristote, les sens spéciaux sont des sens externes constitués par 5 organes des sens spécialisés. Assertion :le sens commun constitue alors un sens interne qui intègre les informations des différents organes des sens sous formes d’un objet unitaire. 22 p.9 23 p.9 24 p.9 25 p.9 26 p.9 27 p.9 28 p.10 29 p.10 30 p.10 31 p.10 32 p.10 33 p.11 34 35 p.13 36 p.14 37 p.15 Pour Aristote, l’imagination désigne la capacité à créer des apparences et des images mentales. Cette faculté est nécessaire à la perception de l’action et à l’intellect car l’image mentale prolonge la sensation quand elle a disparue et les images mémorisées peuvent être rappelées à la conscience. La mémoire chez Aristote est associée à une mémoire sémantique. La mémoire chez Ari contient les souvenirs des objets et des événements singuliers rencontrés par les concepts et abstractions correspondantes qui ne sont possible que grâce à la faculté intellective. Les sens spéciaux, sens communs, imagination et mémoire existe aussi bien chez l’animal que chez l’homme pour Ari. Platon assimile la notion de Forme (Idée) à la matière. Chez Descartes, il n’y a pas de représentation mentale consciente chez l’animal. L’âme sensitive rend compte de l’élaboration d’un percept mais aussi du comportement, càd. du mouvement des organismes vivants, selon Ari. C’est pour satisfaire leurs désirs que les animaux possèdent la faculté de mouvement. Ce désir constitue donc la cause matérielle du mouvement des animaux. La pensée rationnelle (dans l’âme intellective) chez Ari capte la forme des objets extérieurs sans leur matière comme la perception capte l’essence des objets intelligibles La pensée passive constitue une étape intermédiaire de la pensée rationnelle. Elle reçoit son information du sens commun et actualise la connaissance du concept grâce aux principes rationnels contenu dans la pensée active. La notion d’une connaissance rationnelle d’origine divine (innée)sera, contrairement à Platon, conservée par Descartes. Lorsque Ari dit que l’âme constitue la forme d’un organisme qui a la vie en puissance, cela constitue pour la psycho actuelle une explication valable et logique. « Le sens est la faculté apte à recevoir les formes sensibles sans la matière » est une assertion de Platon. Hume, Locke, Hobbes, Berkeley se sont positionnés par rapport à certaines idées défendues par Descartes. Avant de devenir une discipline à part entière, la psycho a constitué une province de la métaphysique où, comme chez Ari, la psycho concerne exclusivement les contenus mentaux conscients. Prémisse :après le concile de Trente vers 1586, on considère que les agents naturels agissent à distance par intermédiaire d’un médium. Assertion :on considère que la cosmologie de Copernic est correcte . 38 p.15 39 p.15 40 p.15 41 p.16 42 p.16 43 p.16 44 p.17 45 p.18 46 p.18 47 p.19 48 p.19 49 p.19 50 p.19 51 p.20 52 p.21 53 p.21 54 p.23 55 p.23 56 p.24 Ari considère 2 mondes : - sublunaire :incorruptible ,éternel et immuable - supra lunaire :en changement perpétuel de par la croissance, la corruption et la mort. Pour Ari la terre est une sphère immobile et sans mouvement rotatif. Pour Ari les corps célestes sont des sphères lisses attachées à des sphères christalines, elle-meme animée d’un mouvement circulaire perpétuel. Le vide est une dimension primordiale pour Ari. Ptolémée propose un modèle géocentrique avec des orbites circulaires mais pas toutes concentriques à la terre. Copernic reprend la notion d’orbites circulaires d’Ari et pas de sphères célestes Galilée confirme le modèle héliocentrique d’Ari. Chez Descartes, le corps est une substance matérielle non étendue et l’âme une substance non matérielle étendue. Le système mécanique déterministe de Descartes est inspiré par le modèle de Galilée Prémisse :la matière est constituée de particules dont les propriétés primaires sont :forme, dimension, mouvement,… Assertion :les propriétés secondaires sont :couleur, odeur, texture,…et découlent des propriétés primaires. Pour Descartes comme pour les philosophes présocratiques, la matière est divisible à l’infini en particules. On parle de conception atomiste. L’âme chez Descartes est unitaire et correspond à l’âme intellective chez Aristote. Chez Descartes, l’âme végétative et sensorielle (d’Aristote) sont attribuées au corps. Chez Descartes, toutes les fonctions instinctives et automatiques peuvent s’expliquer de manière mécanique sans faire appel à l’esprit ni aucune force vitale Les contenus mentaux sont des contenus conscients chez Descartes qui ont une origine -innée : sensorielle et corporelle -empirique : connaissance de Dieu dues à la raison Descartes considère que l’algèbre représente un niveau d’abstraction – élevé qui ne permet pas d’engendrer des concepts math nouveau. Pour Descartes les « natures simples »sont des éléments qui ne peuvent être saisis de manière intuitive que par l’intellect. Les représentations mentales sont, selon Descartes, des obstacles à l’abstraction. Descartes exprime que dans les passions dues au corps, les idées perceptives sont des idées confuses que même la raison ne peut interpréter afin de donner un jugement 57 p.24 58 p.26 59 p.26 60 p.26 61 p.26 62 p.27 63 p.27 64 p.27 65 p.27 66 p.27 67 p.28 68 p.28 69 p.28 70 p.28 71 p.28 72 p.29 Prémisse : pour Descartes, il existe 3 types de passions dues au corps : les idées perceptives, les sensations corporelles et les passions au sens strict. Assertion : il existe 2 types de contenus mentaux : -aspect cognitif càd : idées perceptives. -fonction de survie de l’organisme : sensations corporelles et passions au sens strict càd les émotions. Leibniz rejoint Descartes quant à sa position non atomiste. « Monades » pour Leibniz signifie que: les organismes sont des unités fondamentales de la nature car ce sont les seuls à posséder une vraie unité et une force vitale. Leibniz rejoint Ari quant à la différence qu’il fait entre forme et matière. Pour Leibniz, le degré de conscience le + haut est constitué de « petites perceptions » et le degré le + bas, par « l’aperception » qui est l’actualisation consciente des perceptions inconscientes. Pour Herbart, il existe 3 types d’interactions : -répression : dans le sommeil -perception : dans la passion -mouvement : dans l’émotion ou l’action Herbart oppose les idées par 2 extrêmes : inhibition complète et liberté complète. Pour Herbart, seules les idées qui s’opposent peuvent s’unir dans un acte mental unitaire. Herbart s’oppose à Leibniz car ce dernier considère que les « petites perceptions » sont en harmonies, alors que pour le 1er, elles sont en opposition. J. Locke est un associationniste. Prémisse : pour Hobbes, le fondement de l’empirisme se base sur le fit que toute la pensée trouve son origine dans l’expérience sensible. Assertion : il n’existe pas d’idées innées. Hobbes, tout comme Descartes considère qu’il n’existe pas d’idées innées. Pour Locke, les idées sont des concepts, des unités de connaissance disponible à la conscience. Locke rejoint Hobbes quant à la conception que la seule origine des idées est dans l’expérience sensible. Locke donne 2 sources aux idées : sensation et émotion Prémisse : les contenus mentaux conscients sont tous dérivés des sensations, donc de l’expérience sensible. Les opérations de l’esprit, l’équipement cognitif réalisé par la réflexion sont innées. Assertion : la conception de Locke rejoint celle de Descartes 73 p.30 74 p.30 75 p.30 76 p.30 77 p.30 78 p.30 79 p.31 80 p.31 81 p.31 82 p.31 83 p.31 84 p.31 85 p.31 86 p.31 87 p.31 88 p.31 89 p.31 Hume fait la différence entre « impressions » (sensations et perceptions) qui de produisent en présence des objets et « idées » qui se produisent en l’absence des objets. Les impressions sont généralement moins fortes que les idées. Le scepticisme de Hume consiste à mettre l’accent sur des impressions qui nous mettent en rapport avec la réalité alors que les idées peuvent nous tromper. Pour Hume, le positivisme signifie l’importance de la métaphysique et de la théologie car les concepts développés sont dérivables des contenus empiriques observables. Le principe d’association comprend 3 principes de connexions entre idées : dissemblance, contiguïté spatiale et temporelle, principe de cause à effet Les associationnistes pensent que la propension à généraliser est innée. L’habitude gouverne notre connaissance plus que la raison. Prémisse : selon Newton, les nerfs sont solides et pas creux et la transmission nerveuse s’effectue par vibration. Assertion : Hartley appelle ces vibrations des impressions qui causent d’autres vibrations dans le cerveau, les sensations. Pour Hartley, c’est la persistance de la sensation qui constitue l’idée. Hartley considère les idées comme physiques et les vibrations comme mentales L’associationnisme de Hartley porte surtout sur l’explication de séquence d’idées qui correspondent à des séquences d’événement perçus. Prémisse : Hartley a aussi appliqué le principe d’association aux mouvements. Assertion : un mouvement peut donc évoquer une idée et une sensation peut évoquer une idée qui déclenche automatiquement le mouvement antérieur associé. Tout comme Locke, Hartley pense que les idées complexes sont formées par réflexions à partir d’idées simples Pour Hartley, il n’y a pas d’opérations mentales volontaires impliquées. Les idées simples s’associent automatiquement en idées complexes par contiguïté. Prémisse : pour Hartley, l’association des idées avec les mots est très importante. Les mots et phrases excitent les idées correspondantes par association Assertion : L’apprentissage associe les mots aux choses. J. Mill considère que la nature de la conscience est d’être rationaliste. Contrairement à Hartley, J. Mill pense que les contenus de la conscience ne peuvent pas tous se ramener à des sensations et à des idées. Pour J. Mill, les idées sont des copies, des traces mnémoniques des sensations qui existe d’abord en mémoire primaire. Les sensations et idées sont les ingrédients primaires de la conscience. 90 p.32 91 p.32 92 p.32 93 p.32 94 p.33 95 p.33 96 p.33 97 p.34 98 p.34 99 p.35 100 p.36 101 p.36 Pour J. Mill, le principe unique de la contiguïté signifie que 2 ou plusieurs sensations se produisent toujours simultanément. Prémisse : la force des associations dépend de la fréquence et de l’intensité des émotions associées. On peut par répétition fréquentes aboutir à la coalescence des idées càd à la formation d’une nouvelle idée unitaire dont les composantes sont difficilement isolables. Assertion : J. Mill adhère à la notion d’un mécanisme de l’esprit où les parties sont inséparables. Tout comme J. Mill, Hume ne retient que la contiguïté à l’examen des principes associatifs. Prémisse : J. Stuart Mill admet 3 principes associatifs : contiguïté, similarité, intensité. Assertion : il admet aussi la juxtaposition +tôt que le fusion des idées. Dans ce cas, l’analyse introspective est impossible. Pour Wundt, les contenus mentaux sont les percepts immédiatement causés par la présentation d’un stimulus Wundt pense qu’il est impossible d’apprendre à s’abstraire du percept global pour l’analyser en sensations élémentaires même par un processus d’introspection analytique. Prémisse : les 2 mouvements qui s’opposent au structuralisme sont la gestalt et le behaviorisme. Assertion : la Gestalt s’intéresse à la perception dont elle traite + les propriétés émergentes du percept que ses éléments. Le behaviorisme rejette la méthode et l’objet de l’investigation. Neisser distingue le stimulus distal (objet dans le monde) du stimulus proximal (projection du stimulus distal sur les surfaces sensorielles et processus neuronaux corrélatifs). Neisser adopte une position associationniste de la perception. Prémisse : Neisser établit un // entre l’informatique et l’économie. Assertion : l’analogie entre programme ordi et traitement de l’information dans l’espèce humaine est féconde parce qu’elle permet de spécifier un niveau autonome, non réductible, d’investigation pour la psycho cognitive. Pour le New Look, on part de l’idée que la perception n’est pas un simple phénomène d’enregistrement passif des stimulus extérieurs mais une activité influencée par la pensée, mémoire, état d’expectative, motivation, état émotionnel. Dans l’étude de Bruner et Goodman, il est suggéré que la taille physique des pièces de monnaie est d’autant surestimée que la valeur est moins élevée, surtout chez les enfants pauvres. 102 p.36 103 p.37 104 p.37 105 p.38 106 p.38 107 p.38 108 p.39 109 p.41 110 p.42 111 p.42 112 p.42 113 p.42 114 p.43 115 p.44 116 p.44 La recherche sur la perception infraliminaire a joué un rôle central dans la New Look, où il s’agit en fait de défense perceptive et de subception. Dans le NLI, la notion de défense perceptive et de subception implique qu’un prétraitement des aspects sémantiques et affectifs des stimuli ne peuvent se produire qu’au moment de l’émergence d’un percept conscient. Dans le NLI, le phénomène de subception peut être comparée à un processus de conditionnement. Dans le NLI, il pourrait exister des mécanismes de défense du type de ceux associés à la théorie freudienne opérant même à des niveaux perceptifs précoces et qu’on puisse en démontrer l’existence par des processus expérimentaux. Dans le NLI, selon le modèle théorique, il faut envisager un double processus d’identification des stimuli : un conscient et un inconscient. Dans le NLII, en écoute dichotique, certaines expériences avec des indices indirects (réponse psycho galvanique) montrent que la signification du message ignoré ne peut être traité consciemment. A réponse psycho galvanique, l’effet d’amorçage sémantique et l’effet Stroop indiquent que l’info est disponible pour le système. Dans l’évolution du NLII, le développement des sciences cognitives oblige une réévaluation pour le phénomène de perception explicite en continuité avec l’apprentissage explicite et la mémoire explicite. Les contenus mentaux inconscients jouent un rôle central dans la psycho dynamique freudienne et dans les sciences cognitives. Dans les contenus mentaux inconscients freudiens, ce sont les souvenirs à contenus informationnels et émotionnels qui influencent indirectement les états mentaux conscients. La psycho cognitive postule l’existence de contenus mentaux inconscients en principe accessible à la conscience. Helmholtz pense que « l’inférence inconsciente » est d’abord consciente (dans le développement) mais devient inconsciente à cause de répétition fréquente. L’inférence inconsciente implique que certaines propriétés soient calculées à partir d’informations sensorielles en utilisant des règles inconscientes. Les « processus centraux » de Fodor contiennent des représentations mentales conscientes et des possibilités de raisonnement et de fixation des connaissances et croyances pour corriger sa croyance. Les « inputs systems » contiennent des représentations mentales symboliques computationnelles, complètement accessible à la conscience. 117 p.44 118 p.44 119 p.45 120 p.45 121 p.46 122 p.46 123 p.46 124 p.46 125 p.46 126 p.47 127 p.47 128 p.48 129 p.48 130 p.48 131 p.48 132 p.48 Les modules sont des dispositifs computationnels cognitivement cloisonnés càd impénétrables à la conscience. Pour Fodor, les propriétés des modules reposent sur la notion d’automaticité de traitement. Pour Brentano, l’intentionnalité exprime le fait que tout acte mental est en relation avec un objet, que tout phénomène mental se réfère à un contenu. Searle s’oppose à Brentano sur cette définition Pour Searle, l’intentionnalité signifie : propriété des états mentaux ou événements mentaux d’être « dirigé vers », d’être « à propos » des objets ou des états mentaux. Il s’agit donc d’une propriété des états mentaux qui établit une relation entre l’esprit et le monde Si les états mentaux suivants peuvent être intentionnels : haine, amour, orgueil, respect, colère, fantaisie,… c’est parce qu’ils peuvent tous admettre une réponse spécifique à la question : « sur quoi porte ? » ou « à quoi renvoie » l’état correspondant. Pour attribuer de l’intentionnalité à des états mentaux, il faut préciser les rapports entre intentionnalité et inconscience et distinguer l’intentionnalité intrinsèque et intentionnalité dérivée. Certains états intentionnels sont conscients, d’autres pas. Les états conscients sont toujours non intentionnels. Prémisse : « le chat est sur le paillasson ». Assertion : le fait que je croie que le chat est sur le paillasson constitue un acte mais pas des états mentaux dont les contenus intentionnels sont les même que ceux exprimés dans les actes de langage correspondants. Parmi les intentions dirigées vers le monde, « l’intention de sens » permet de transférer et donc de conférer à des phénomènes physiques non intentionnels, l’intentionnalité de l’esprit. L’intentionnalité des contenus mentaux est donc une intentionnalité dérivée dont l’intentionnalité des actes de langage est intrinsèque Pour expliquer comment un son, un geste,… peut acquérir un sens, Fodor utilise des notions d’intentionnalité de la perception et de l’action. Un acte illocutoire est constitué d’un « contenu intentionnel » (ou contenu propositionnel) car il est réalisé linguistiquement. Le but illocutoire correspond à la direction d’ajustement. La force illocutoire dépend entre autre du but illocutoire. 133 p.48 134 p.48 135 p.49 136 p.49 137 p.49 138 p.49 139 p.49 140 p.50 141 p.50 142 p.50 143 p.51 144 p.51 145 p.51 146 p.52 On peut classer les actes illocutoires en 4 catégories Les 5 catégories d’actes illocutoires sont : assertifs, promissifs, directifs, expressifs et propositions Ces différentes catégories expriment toujours le même type d’états psychologiques Un états psy intentionnel ou état mental intentionnel est constitué d’un contenu intentionnel aussi appelé contenu propositionnel car n’est pas nécessairement réalisé linguistiquement. Le contenu d’un état mental ne doit pas nécessairement être constitué d’une proposition complète ni même être propositionnel. Les contenus représentatifs sont propositionnels si je peux les exprimer linguistiquement sous forme de propositions. Prémisse : Tout état intentionnel propositionnel pourvu d’une direction d’ajustement est une représentation de ses conditions de satisfaction. Assertion : il n’en va pas de même pour les actes de langage qui comportent une direction d’ajustement. 3 catégories d’états mentaux intentionnels satisfont les conditions suivantes : croyance → assertif, désir → promissif, intentionnel → directif. Prémisse : Si mon assertion est fausse, la responsabilité réside dans mon assertion et pas dans le monde. Assertion : La direction d’ajustement va de mon esprit vers le monde. Ma croyance qui exprime mon état psy à la même direction que mon assertion. Prémisse : Mon ordre exprime mon désir. L’ordre sera satisfait si le monde a changé pour s’ajuster à mon désir. Assertion : La direction d’ajustement va du monde vers l’esprit. La promesse est comme un ordre que je me donne. La notion de direction d’ajustement prend son sens quand on considère qu’un élément de la paire comme fixe et l’autre comme modifiable si nécessaire. Prémisse : Searle affirme que tout état intentionnel proportionnel pourvu d’une direction d’ajustement est une représentation de ses conditions de satisfaction. Càd que l’état intentionnel a un contenu propositionnel et un mode psychologique Assertion : -le contenu propositionnel détermine un ensemble de condition de satisfaction. -le mode psychologique détermine la direction d’ajustement de son contenu propositionnel. Prémisse : il existe des états mentaux intentionnels et des actes illocutoires dont la direction d’ajustement est nulle. Assertion : chacun de ces états intentionnels présupposent que leur contenu intentionnel ne correspond pas à la réalité. 147 p.52 148 p.52 149 p.53 150 p.53 151 p.53 152 p.53 153 p.53 154 p.54 155 p.54 156 p.54 157 p.54 158 p.54 La perception et l’action possède toujours une direction d’ajustement mais pas nécessairement une direction de causalité. Prémisse : l’action est souvent causée par des émotions. Mais si l’action a une direction d’ajustement de l’esprit vers le monde et que les émotions ont une direction d’ajustement nulle, alors les émotions ne peuvent pas causer l’action. Assertion : Comme les émotions reposent souvent sur des présuppositions (croyances ou désirs) qui ont eux-mêmes des directions d’ajustement (ici opposées), l’action devient directement possible. Les déclarations sont des actes de langage dont l’énonciation même du contenu propositionnel entraîne que leurs conditions de satisfactions se réalisent. Prémisse : si je dis :« le cours commence » Assertion : pour les déclarations, la direction d’ajustement va du monde vers l’esprit. Prémisse : la causalité intentionnelle est telle qu’un état intentionnel cause ses conditions de satisfaction ou que les conditions de satisfaction de l’état intentionnel causent cet état intentionnel. Assertion : le 1er cas est celui de l’action non volontaire le 2ème cas est celui de la perception ou mémoire non véridique. Tout comme la croyance, le désir et l’intention, les états intentionnels ont une direction d’ajustement et de causalité qui va dans le même sens. Pour qu’il y ait causalité intentionnelle, il faut que la direction de causalité corresponde au sens de la direction d’ajustement. Pour une perception véridique, l’expérience visuelle correspond au monde. La direction de causalité va donc du monde vers l’esprit. L’analyse du souvenir véridique est tout à fait opposé à celle de la perception véridique quant aux notions de directions d’ajustement et de causalité. Pour le souvenir véridique et la perception véridique, la causalité va du monde vers l’esprit mais la direction d’ajustement va de l’esprit vers le monde. Prémisse: «je me souviens avoir lu un livre de Searle hier» Assertion: Ce souvenir correspond à ma mémoire épisodique. J’ai donc une expérience consciente de mon souvenir causée par le fait que les conditions de satisfaction du souvenir sont réalisées. Il existe des faux souvenirs qui auraient la même direction d’ajustement que les souvenirs véridiques, mais pas de causalité intentionnelle. 159 p.54 160 p.55 161 p.55 162 p.55 163 p.56 164 p.57 165 p.57 166 p.57 167 p.57 168 p.57 169 p.57 170 p.58 171 p.58 172 p.58 173 p.59 174 p.59 Contrairement à l’illusion visuelle, au faux souvenir ou à la croyance qui peuvent concerner qq. chose qui n’existe pas dans le monde, la perception ou souvenir véridique ne sont satisfait que si l’état des choses du monde correspond aux conditions de satisfaction de ces états mentaux. La perception et souvenir véridique ont à la fois une direction d’ajustement et de causalité. Un état intentionnel cognitif comme une croyance peut avoir comme objet intentionnel une chose qui n’existe pas dans le monde aussi bien qu’un chose qui existe. Prémisse : « j’ai soif » Assertion : cet état intentionnel a une direction d’ajustement du monde vers l’esprit car le désir de boire est satisfait par l’adaptation du monde. Or c’est mon désir qui m’a fait agir. La causalité intentionnelle va donc de l’esprit vers le monde. Une intention-en-action signifie une intention successive à une action. Searle énonce le principe de réduction comme suit : « l’attribution d’un état intentionnel inconscient à un système implique que le phénomène soit en principe accessible à la conscience ». La connexion dont parle Searle établit une relation entre état intentionnel inconscient et état intentionnel conscient correspondant qui doit être dérivé. Si j’attribue un état intentionnel à un objet : « ma pelouse à soif », on parle d’intentionnalité intrinsèque. Les états intentionnels ont toujours une forme aspectuelle, qu’ils soient conscients ou inconscients. Selon Searle, une œuvre d’art est une représentation fidèle de la réalité. Les dimensions aspectuelles des états de conscience peuvent être entièrement caractérisées à la 3ème personne, en termes de prédicats comportementaux ou neurophysiologiques. L’ontologie des états mentaux inconscients, au moment où ils sont inconscients, consiste purement en phénomènes neurophysiologiques. La notion d’un état intentionnel inconscient est celle d’un état qui est potentiellement une pensée ou une expérience inconsciente. L’ontologie de l’inconscient consiste en des propriétés objectives du cerveau capable de causer des pensées ou expériences conscientes. Prémisse : les processus neurophysiologiques mentaux sont ceux qui sont capables de causer des états conscients. Assertion : il existe des phénomènes intrinsèquement intentionnels qui soient inaccessible à la conscience. Searle n’accepte pas l’existence des « inputs systems » à la Fodor, ni l’idée de traitement inconscient de l’info symbolique. 175 p.59 176 p.59 177 p.60 178 p.60 Le principe de connexion consiste à rejeter l’idée d’un inconscient cognitif en principe inaccessible à la conscience. Prémisse : la biologie pré darwinienne attribuait un certain niveau d’intentionnalité aux plantes et animaux. Assertion : d’autres explications causales de leur comportement suivirent : théologique, mécanique et fonctionnelle. Searle plaide pour une inversion de l’explication en psychologie analogue à celle qui a lieu en biologie. Si Searle a raison, Hollender pense que l’existence d’un phénomène comme la perception infraliminaire devient beaucoup plus probable. REPONSES V/F 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 V F F V F F V F V V V F V F V F F V V F V V F V V F V V V F V F F F V V F F V V F V F F 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 F V V F V V V F F V V F V V V V F F F V V F V F V V F V V F V F F V V V F V V F V V F F 89 90 91 92 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 V F F V V F F V F V F V V F V V F V F V V V F V F V V F V V V F V V V F V V F V F F V F 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 F V V V F F F F V V F F V F V V V F F V V F F F F V F V V V V V V V F F V F V F F V F V 173 174 175 176 177 178 F V V V V F REPONSES CORRIGEES 2 3 5 6 8 12 14 16 17 19 23 26 La + part des philosophes présocratiques sont matérialistes, càd. qu’ils n’acceptent l’existence que d’un type de substance :la substance matérielle. L’esprit doit pouvoir s’expliquer par la matière. Prémisse :l’esprit est envisagé, chez les philosophes présocratiques, comme une matière physique moins dense, raréfiée qui s’insinue dans tout le corps. Assertion : cette conception de l’esprit a été fort critiquée par Aristote. Le matérialisme présocratique est basé sur des atomes, petites particules insécables et de grosseurs différentes qui s’associent par hasard pour former les objets existants. Il s’agit donc d’un modèle atomiste. Platon fait partie des philosophes idéalistes et réalistes. Platon considère la perception déficiente, elle ne peut nous fournir de connaissances fiables mais seulement des croyances et opinions. La connaissance réelle du monde de la pensée, donc du monde des Formes/Idées. Aristote et Platon s’opposent sur la notion de forme. Pour Aristote, l’âme est un principe unitaire qui doit expliquer à la fois la vie et la conscience. Aristote ne distingue pas clairement, dans la notion d’âme sensitive, la sensation, la perception et la conscience. Elle n’apparaît clairement qu’avec Descartes. Prémisse :Les facultés perceptives opèrent grâce aux organes des sens qui s’approprient la forme mais pas la matière de l’objet. En donnant accès à la forme des choses, la perception est véridique, elle ne se trompe pas. Aristote adopte ici une position réaliste. Assertion :sa position s’oppose à l’idéalisme de Platon et au rationalisme de Descartes. Prémisse :étant donné que Aristote il n’existe pas de notion de cause motrice s’exerçant à distance, ni de notion d’espace vide, il faut que la forme de l’objet perçu soit transmise à travers un médium. Assertion :la conception de Descartes est différente de celle d’Aristote. L’altération de l’organe des sens est ce qui donne lieu à la sensation consciente, sans aucun intermédiaire La mémoire chez Aristote est associée à une mémoire épisodique. Platon distingue la notion de Forme (Idée) à la matière. 30 32 33 34 37 38 41 43 44 45 48 52 53 56 61 62 64 66 68 La pensée rationnelle (dans l’âme intellective) chez Ari, capte l’essence des objets intelligibles comme la perception capte la forme des objets extérieurs sans leur matière La notion d’une connaissance rationnelle d’origine divine (innée)sera, tout comme Platon, conservée par Descartes. Lorsque Ari dit que l’âme constitue la forme d’un organisme qui a la vie en puissance, cela constitue pour la psy actuelle une explication non valable et logique. « Le sens est la faculté apte à recevoir les formes sensibles sans la matière » est une assertion d’Aristote. Prémisse :après le concile de Trente vers 1586, on considère que les agents naturels agissent à distance par intermédiaire d’un médium. Assertion :on considère que la cosmologie d’ Aristote est correcte. Ari considère 2 mondes : - supra lunaire :incorruptible ,éternel et immuable - sublunaire :en changement perpétuel de par la croissance, la corruption et la mort. Le vide est une dimension qui n’existe pas pour Ari. Copernic reprend la notion de sphères célestes d’Ari et pas d’orbites circulaires Galilée confirme le modèle héliocentrique de Copernic. Chez Descartes, le corps est une substance matérielle étendue et l’âme une substance immatérielle non étendue. Pour Descartes, contrairement aux philosophes présocratiques, la matière est divisible à l’infini en particules. Cette conception n’est pas atomiste. Les contenus mentaux sont des contenus conscients chez Descartes qui ont une origine -innée : connaissance de Dieu dues à la raison -empirique : sensorielle et corporelle Descartes considère que l’algèbre représente un niveau d’abstraction + élevé qui permet d’engendrer des concepts math nouveau. Descartes exprime que dans les passions dues au corps, les idées perceptives sont des idées confuses que la raison peut interpréter afin de donner un jugement. Pour Leibniz, le degré de conscience le + bas est constitué de « petites perceptions » et le degré le + haut, par « l’aperception » qui est l’actualisation consciente des perceptions inconscientes. Pour Herbart, il existe 3 types d’interactions : -répression : dans le sommeil -renforcement: dans la passion -mouvement : dans l’émotion ou l’action Pour Herbart, seules les idées qui ne s’opposent pas peuvent s’unir dans un acte mental unitaire. J. Locke est un empiriste. Hobbes, contrairement à Descartes considère qu’il n’existe pas d’idées innées. 71 74 76 77 81 84 87 88 90 91 93 95 98 101 103 107 109 112 Locke donne 2 sources aux idées : sensation et réflexion Les impressions sont généralement plus fortes que les idées. Pour Hume, le positivisme signifie le rejet de la métaphysique et de la théologie car les concepts développés ne sont pas dérivables des contenus empiriques observables. Le principe d’association comprend 3 principes de connexions entre idées : ressemblance, contiguïté spatiale et temporelle, principe de cause à effet Hartley considère les idées comme mentales et les vibrations comme physiques. Contrairement à Locke, Hartley ne pense pas que les idées complexes sont formées par réflexions à partir d’idées simples J. Mill considère que la nature de la conscience est d’être associative. Comme Hartley, J. Mill pense que les contenus de la conscience peuvent tous se ramener à des sensations et à des idées. Pour J. Mill, le principe unique de la contiguïté signifie que 2 ou plusieurs sensations se produisent simultanément ou successivement. Prémisse : la force des associations dépend de la fréquence et de l’intensité des émotions associées. On peut par répétition fréquentes aboutir à la coalescence des idées càd à la formation d’une nouvelle idée unitaire dont les composantes sont difficilement isolables. Assertion : J. Mill adhère à la notion d’un mécanisme de l’esprit où les parties sont isolables. Prémisse : J. Stuart Mill admet 3 principes associatifs : contiguïté, similarité, intensité. Assertion : il admet aussi la fusion +tôt que la juxtaposition des idées. Dans ce cas, l’analyse introspective est impossible. Wundt pense qu’il est possible d’apprendre à s’abstraire du percept global pour l’analyser en sensations élémentaires par un processus d’introspection analytique. Neisser adopte une position constructiviste de la perception. Dans l’étude de Bruner et Goodman, il est suggéré que la taille physique des pièces de monnaie est d’autant surestimée que la valeur est plus élevée, surtout chez les enfants pauvres. Dans le NLI , la notion de défense perceptive et de subception implique qu’un prétraitement des aspects sémantiques et affectifs des stimuli peuvent se produire sans ou avant l’émergence d’un percept conscient. Dans le NLII, en écoute dichotique, certaines expériences avec des indices indirects (réponse psycho galvanique) montrent que la signification du message ignoré est traitée consciemment. Dans l’évolution du NLII, le développement des sciences cognitives oblige une réévaluation pour le phénomène de perception implicite en continuité avec l’apprentissage implicite et la mémoire implicite. La psycho cognitive postule l’existence de contenus mentaux inconscients en principe inaccessible à la conscience. 116 Les « inputs systems » contiennent des représentations mentales symbolique computationnelles, complètement inaccessible à la conscience. 120 Searle définit cette notion comme Brentano. 123 Pour attribuer de l’intentionnalité à des états mentaux, il faut préciser les rapports entre intentionnalité et conscience et distinguer l’intentionnalité intrinsèque et intentionnalité dérivée. 125 Certains états conscients sont non intentionnels. 126 Prémisse : « le chat est sur le paillasson ». Assertion : le fait que je croie que le chat est sur le paillasson ne constitue pas un acte mais bien des états mentaux dont les contenus intentionnels sont les mêmes que ceux exprimés dans les actes de langage correspondants. 128 L’intentionnalité des contenus mentaux est donc une intentionnalité intrinsèque dont l’intentionnalité des actes de langage est dérivée. 129 Pour expliquer comment un son, un geste,… peut acquérir un sens, Searle utilise des notions d’intentionnalité de la perception et de l’action. 133 On peut classer les actes illocutoires en 5 catégories 134 Les 5 catégories d’actes illocutoires sont : assertif, promissif, directif, expressif et déclaration 135 Ces différentes catégories expriment des états psychologiques différents. 136 Un états psy intentionnel ou état mental intentionnel est constitué d’un contenu intentionnel aussi appelé contenu représentatif car n’est pas nécessairement réalisé linguistiquement. 139 Prémisse : Tout état intentionnel propositionnel pourvu d’une direction d’ajustement est une représentation de ses conditions de satisfactions. Assertion : il en va de même pour les actes de langage qui comportent une direction d’ajustement. 140 3 catégories d’états mentaux intentionnels satisfont les conditions suivantes : croyance → assertif, désir → directif, intentionnel → promissif. 142 Prémisse : Mon ordre exprime mon désir. L’ordre sera satisfait si le monde a changé pour s’ajuster à mon désir. Assertion : La direction d’ajustement va de l’esprit vers le monde. 146 Prémisse : il existe des états mentaux intentionnels et des actes illocutoires dont la direction d’ajustement est nulle. Assertion : chacun de ces états intentionnels présupposent que leur contenu intentionnel correspond la réalité. 147 La perception et l’action possèdent à la fois une direction d’ajustement et une direction de causalité. 150 Prémisse : si je dis : « le cours commence » Assertion : pour les déclarations, la direction d’ajustement est double. 151 Prémisse : la causalité intentionnelle est telle qu’un état intentionnel cause ses conditions de satisfaction ou que les conditions de satisfaction de l’état intentionnel causent cet état intentionnel. Assertion : le 1er cas est celui de l’action volontaire. le 2ème cas est celui de la perception ou mémoire véridique. 152 Tout comme la croyance, le désir et l’intention, les états intentionnels ont une direction d’ajustement et de causalité qui vont dans des sens opposés. 153 Pour qu’il y ait causalité intentionnelle, il faut que la direction de causalité et la direction d’ajustement soient de sens opposés. 155 L’analyse du souvenir véridique correspond à celle de la perception véridique quant aux notions de directions d’ajustement et de causalité. 163 Une intention-en-action signifie une intention simultanément avec une action. 164 Searle énonce le principe de connexion comme suit : « l’attribution d’un état intentionnel inconscient à un système implique que le phénomène soit en principe accessible à la conscience ». 166 Si j’attribue un état intentionnel à un objet : « ma pelouse à soif », on parle d’intentionnalité « comme si ». 168 Selon Searle, une œuvre d’art n’est pas une représentation fidèle de la réalité. 169 Les dimensions aspectuelles des états de conscience ne peuvent pas être entièrement caractérisées à la 3ème personne, en termes de prédicats comportementaux ou neurophysiologiques. 171 La notion d’un état intentionnel inconscient est celle d’un état qui est potentiellement une pensée ou une expérience consciente. 173 Prémisse : les processus neurophysiologiques mentaux sont ceux qui sont capables de causer des états conscients. Assertion : il n’existe pas de phénomènes intrinsèquement intentionnels qui soient inaccessible à la conscience. 178 Si Searle a raison, Hollender pense que l’existence d’un phénomène comme la perception infraliminaire devient beaucoup moins probable.