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H.C.M
QUESTIONNAIRE V / F
Ce questionnaire ne reprend que la deuxième partie du cours. Il a été établi dans l’ordre
chronologique pour plus de simplicité, le numéro de page du cours correspondant y est
indiqué à chaque question. Certains concepts ne sont pas toujours reliés à un auteur mais il
vous sera facile de le retrouver en regardant les questions précédentes.
Les réponses (V/F) ainsi que les réponses corrigées vous sont fournies également.
Bien entendu, étant donné que je suis blonde, il peut persister certaines erreurs alors n’hésitez
pas à les corriger.
Bon travail…et bonne chance pour l’examen.
V
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er
Les philosophes présocratiques sont les 1 à avoir fourni une
explication naturelle aux phénomènes observables.
La + part des philosophes présocratiques sont rationalistes, càd.
qu’ils n’acceptent l’existence que d’un type de substance :la
substance matérielle. L’esprit doit pouvoir s’expliquer par la
matière.
Prémisse :l’esprit est envisagé, chez les philosophes présocratiques,
comme une matière physique moins dense, raréfiée qui s’insinue
dans tout le corps.
Assertion :cette conception de l’esprit rejoint les théories d’Aristote.
Le matérialisme présocratique est basé sur 4 éléments (terre, eau,
air, feu) définis par des qualités binaires (sec/humide-chaud /froid lourd/léger).Il s’agit en fait de métaphores pour nos 3 états
physiques : solide, liquide, gaz.
Le matérialisme présocratique est basé sur des atomes, petites
particules sécables et de grosseurs différentes qui s’associent par
hasard pour former les objets existants. Il s’agit donc d’un modèle
atomiste.
Platon fait partie des philosophes matérialistes.
Prémisse :Platon établit une différence entre les choses perceptibles
et la notion de « Forme » (aussi appelée « Idée »).La façon dont les
objets nous apparaissent dépend du point de vue de l’observateur
ainsi que du contexte spatial et temporel.
Assertion :Par contre, le jugement qui est porté sur les choses
perceptibles, consiste en l’attribution de propriétés qui existe de
manière absolue, décontextualisée et intemporelle dans le monde des
Formes/Idées.
Platon considère que la perception, tout comme les croyances et
opinions nous fournissent la connaissance réelle du monde de la
pensée, donc du monde des Formes/Idées.
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Pour Platon, la perception des objets stimule des représentations qui
préexistent, ce qui entraîne l’apparition des notions correspondantes
à la conscience. Les Formes (concepts) sont données à priori.
Les Formes (Idées ou concepts) sont des paradigmes (modèles) dont
les objets perceptibles sont des imitations, des copies.
Le point de vue défendu par Aristote repose sur la distinction entre
forme et matière. L’âme est la forme d’un organisme vivant.
Aristote et Platon se rejoignent sur la notion de forme.
Platon considère que le changement n’est qu’apparence et
irréalité ;il cherche LA forme immuable qui se dissimule derrière les
apparences changeantes.
Aristote considère que c le changement ,le mouvement qui sont réels
et qu’il faut expliquer çà par la notion de forme pris au sens
fonctionnel.
Pour Aristote, l’âme est un principe qui distingue la vie de la
conscience.
L’âme chez Aristote comprend plusieurs facultés hiérarchisées :âme
végétative, sensitive et intellectuelle.
On peut aussi rajouter les facultés de mémoire, d’imagination et de
motivation.
Aristote ne distingue pas clairement, dans la notion d’âme sensitive,
la sensation, la perception et la conscience. Elle n’apparaît
clairement qu’avec Locke.
Prémisse :Les facultés perceptives opèrent grâce aux organes des
sens qui s’approprient la forme mais pas la matière de l’objet. En
donnant accès à la forme des choses, la perception est véridique, elle
ne se trompe pas.
Aristote adopte ici une position réaliste.
Assertion :sa position s’oppose à l’idéalisme de Descartes et au
rationalisme de Platon.
Platon et Descartes ne considèrent pas la perception comme une
source fiable.
Chez Aristote, on peut assimiler l’altération des récepteurs
sensoriels à la notion de sensation alors que le percept correspond à
l’altération du sens commun.
Prémisse :étant donné que Aristote il n’existe pas de notion de cause
motrice s’exerçant à distance, ni de notion d’espace vide, il faut que
la forme de l’objet perçu soit transmise à travers un médium.
Assertion :la conception de Descartes rejoint celle d’Aristote.
L’altération de l’organe des sens est ce qui donne lieu à la sensation
consciente.
Prémisse :chez Aristote, les sens spéciaux sont des sens externes
constitués par 5 organes des sens spécialisés.
Assertion :le sens commun constitue alors un sens interne qui
intègre les informations des différents organes des sens sous formes
d’un objet unitaire.
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Pour Aristote, l’imagination désigne la capacité à créer des
apparences et des images mentales. Cette faculté est nécessaire à la
perception de l’action et à l’intellect car l’image mentale prolonge la
sensation quand elle a disparue et les images mémorisées peuvent
être rappelées à la conscience.
La mémoire chez Aristote est associée à une mémoire sémantique.
La mémoire chez Ari contient les souvenirs des objets et des
événements singuliers rencontrés par les concepts et abstractions
correspondantes qui ne sont possible que grâce à la faculté
intellective.
Les sens spéciaux, sens communs, imagination et mémoire existe
aussi bien chez l’animal que chez l’homme pour Ari.
Platon assimile la notion de Forme (Idée) à la matière.
Chez Descartes, il n’y a pas de représentation mentale consciente
chez l’animal.
L’âme sensitive rend compte de l’élaboration d’un percept mais
aussi du comportement, càd. du mouvement des organismes vivants,
selon Ari.
C’est pour satisfaire leurs désirs que les animaux possèdent la
faculté de mouvement. Ce désir constitue donc la cause matérielle
du mouvement des animaux.
La pensée rationnelle (dans l’âme intellective) chez Ari capte la
forme des objets extérieurs sans leur matière comme la perception
capte l’essence des objets intelligibles
La pensée passive constitue une étape intermédiaire de la pensée
rationnelle. Elle reçoit son information du sens commun et actualise
la connaissance du concept grâce aux principes rationnels contenu
dans la pensée active.
La notion d’une connaissance rationnelle d’origine divine
(innée)sera, contrairement à Platon, conservée par Descartes.
Lorsque Ari dit que l’âme constitue la forme d’un organisme qui a la
vie en puissance, cela constitue pour la psycho actuelle une
explication valable et logique.
« Le sens est la faculté apte à recevoir les formes sensibles sans la
matière » est une assertion de Platon.
Hume, Locke, Hobbes, Berkeley se sont positionnés par rapport à
certaines idées défendues par Descartes.
Avant de devenir une discipline à part entière, la psycho a constitué
une province de la métaphysique où, comme chez Ari, la psycho
concerne exclusivement les contenus mentaux conscients.
Prémisse :après le concile de Trente vers 1586, on considère que les
agents naturels agissent à distance par intermédiaire d’un médium.
Assertion :on considère que la cosmologie de Copernic est correcte .
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Ari considère 2 mondes :
- sublunaire :incorruptible ,éternel et immuable
- supra lunaire :en changement perpétuel de par la croissance, la
corruption et la mort.
Pour Ari la terre est une sphère immobile et sans mouvement rotatif.
Pour Ari les corps célestes sont des sphères lisses attachées à des
sphères christalines, elle-meme animée d’un mouvement circulaire
perpétuel.
Le vide est une dimension primordiale pour Ari.
Ptolémée propose un modèle géocentrique avec des orbites
circulaires mais pas toutes concentriques à la terre.
Copernic reprend la notion d’orbites circulaires d’Ari et pas de
sphères célestes
Galilée confirme le modèle héliocentrique d’Ari.
Chez Descartes, le corps est une substance matérielle non étendue et
l’âme une substance non matérielle étendue.
Le système mécanique déterministe de Descartes est inspiré par le
modèle de Galilée
Prémisse :la matière est constituée de particules dont les propriétés
primaires sont :forme, dimension, mouvement,…
Assertion :les propriétés secondaires sont :couleur, odeur,
texture,…et découlent des propriétés primaires.
Pour Descartes comme pour les philosophes présocratiques, la
matière est divisible à l’infini en particules. On parle de conception
atomiste.
L’âme chez Descartes est unitaire et correspond à l’âme intellective
chez Aristote.
Chez Descartes, l’âme végétative et sensorielle (d’Aristote) sont
attribuées au corps.
Chez Descartes, toutes les fonctions instinctives et automatiques
peuvent s’expliquer de manière mécanique sans faire appel à l’esprit
ni aucune force vitale
Les contenus mentaux sont des contenus conscients chez Descartes
qui ont une origine
-innée : sensorielle et corporelle
-empirique : connaissance de Dieu dues à la raison
Descartes considère que l’algèbre représente un niveau d’abstraction
– élevé qui ne permet pas d’engendrer des concepts math nouveau.
Pour Descartes les « natures simples »sont des éléments qui ne
peuvent être saisis de manière intuitive que par l’intellect.
Les représentations mentales sont, selon Descartes, des obstacles à
l’abstraction.
Descartes exprime que dans les passions dues au corps, les idées
perceptives sont des idées confuses que même la raison ne peut
interpréter afin de donner un jugement
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Prémisse : pour Descartes, il existe 3 types de passions dues au
corps : les idées perceptives, les sensations corporelles et les
passions au sens strict.
Assertion : il existe 2 types de contenus mentaux :
-aspect cognitif càd : idées perceptives.
-fonction de survie de l’organisme : sensations corporelles et
passions au sens strict càd les émotions.
Leibniz rejoint Descartes quant à sa position non atomiste.
« Monades » pour Leibniz signifie que: les organismes sont des
unités fondamentales de la nature car ce sont les seuls à posséder
une vraie unité et une force vitale.
Leibniz rejoint Ari quant à la différence qu’il fait entre forme et
matière.
Pour Leibniz, le degré de conscience le + haut est constitué de
« petites perceptions » et le degré le + bas, par « l’aperception » qui
est l’actualisation consciente des perceptions inconscientes.
Pour Herbart, il existe 3 types d’interactions :
-répression : dans le sommeil
-perception : dans la passion
-mouvement : dans l’émotion ou l’action
Herbart oppose les idées par 2 extrêmes : inhibition complète et
liberté complète.
Pour Herbart, seules les idées qui s’opposent peuvent s’unir dans un
acte mental unitaire.
Herbart s’oppose à Leibniz car ce dernier considère que les « petites
perceptions » sont en harmonies, alors que pour le 1er, elles sont en
opposition.
J. Locke est un associationniste.
Prémisse : pour Hobbes, le fondement de l’empirisme se base sur le
fit que toute la pensée trouve son origine dans l’expérience sensible.
Assertion : il n’existe pas d’idées innées.
Hobbes, tout comme Descartes considère qu’il n’existe pas d’idées
innées.
Pour Locke, les idées sont des concepts, des unités de connaissance
disponible à la conscience.
Locke rejoint Hobbes quant à la conception que la seule origine des
idées est dans l’expérience sensible.
Locke donne 2 sources aux idées : sensation et émotion
Prémisse : les contenus mentaux conscients sont tous dérivés des
sensations, donc de l’expérience sensible. Les opérations de l’esprit,
l’équipement cognitif réalisé par la réflexion sont innées.
Assertion : la conception de Locke rejoint celle de Descartes
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Hume fait la différence entre « impressions » (sensations et
perceptions) qui de produisent en présence des objets et « idées »
qui se produisent en l’absence des objets.
Les impressions sont généralement moins fortes que les idées.
Le scepticisme de Hume consiste à mettre l’accent sur des
impressions qui nous mettent en rapport avec la réalité alors que les
idées peuvent nous tromper.
Pour Hume, le positivisme signifie l’importance de la métaphysique
et de la théologie car les concepts développés sont dérivables des
contenus empiriques observables.
Le principe d’association comprend 3 principes de connexions entre
idées : dissemblance, contiguïté spatiale et temporelle, principe de
cause à effet
Les associationnistes pensent que la propension à généraliser est
innée. L’habitude gouverne notre connaissance plus que la raison.
Prémisse : selon Newton, les nerfs sont solides et pas creux et la
transmission nerveuse s’effectue par vibration.
Assertion : Hartley appelle ces vibrations des impressions qui
causent d’autres vibrations dans le cerveau, les sensations.
Pour Hartley, c’est la persistance de la sensation qui constitue l’idée.
Hartley considère les idées comme physiques et les vibrations
comme mentales
L’associationnisme de Hartley porte surtout sur l’explication de
séquence d’idées qui correspondent à des séquences d’événement
perçus.
Prémisse : Hartley a aussi appliqué le principe d’association aux
mouvements.
Assertion : un mouvement peut donc évoquer une idée et une
sensation peut évoquer une idée qui déclenche automatiquement le
mouvement antérieur associé.
Tout comme Locke, Hartley pense que les idées complexes sont
formées par réflexions à partir d’idées simples
Pour Hartley, il n’y a pas d’opérations mentales volontaires
impliquées. Les idées simples s’associent automatiquement en idées
complexes par contiguïté.
Prémisse : pour Hartley, l’association des idées avec les mots est
très importante. Les mots et phrases excitent les idées
correspondantes par association
Assertion : L’apprentissage associe les mots aux choses.
J. Mill considère que la nature de la conscience est d’être
rationaliste.
Contrairement à Hartley, J. Mill pense que les contenus de la
conscience ne peuvent pas tous se ramener à des sensations et à des
idées.
Pour J. Mill, les idées sont des copies, des traces mnémoniques des
sensations qui existe d’abord en mémoire primaire. Les sensations et
idées sont les ingrédients primaires de la conscience.
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Pour J. Mill, le principe unique de la contiguïté signifie que 2 ou
plusieurs sensations se produisent toujours simultanément.
Prémisse : la force des associations dépend de la fréquence et de
l’intensité des émotions associées. On peut par répétition fréquentes
aboutir à la coalescence des idées càd à la formation d’une nouvelle
idée unitaire dont les composantes sont difficilement isolables.
Assertion : J. Mill adhère à la notion d’un mécanisme de l’esprit où
les parties sont inséparables.
Tout comme J. Mill, Hume ne retient que la contiguïté à l’examen
des principes associatifs.
Prémisse : J. Stuart Mill admet 3 principes associatifs : contiguïté,
similarité, intensité.
Assertion : il admet aussi la juxtaposition +tôt que le fusion des
idées. Dans ce cas, l’analyse introspective est impossible.
Pour Wundt, les contenus mentaux sont les percepts immédiatement
causés par la présentation d’un stimulus
Wundt pense qu’il est impossible d’apprendre à s’abstraire du
percept global pour l’analyser en sensations élémentaires même par
un processus d’introspection analytique.
Prémisse : les 2 mouvements qui s’opposent au structuralisme sont
la gestalt et le behaviorisme.
Assertion : la Gestalt s’intéresse à la perception dont elle traite + les
propriétés émergentes du percept que ses éléments. Le behaviorisme
rejette la méthode et l’objet de l’investigation.
Neisser distingue le stimulus distal (objet dans le monde) du
stimulus proximal (projection du stimulus distal sur les surfaces
sensorielles et processus neuronaux corrélatifs).
Neisser adopte une position associationniste de la perception.
Prémisse : Neisser établit un // entre l’informatique et l’économie.
Assertion : l’analogie entre programme ordi et traitement de
l’information dans l’espèce humaine est féconde parce qu’elle
permet de spécifier un niveau autonome, non réductible,
d’investigation pour la psycho cognitive.
Pour le New Look, on part de l’idée que la perception n’est pas un
simple phénomène d’enregistrement passif des stimulus extérieurs
mais une activité influencée par la pensée, mémoire, état
d’expectative, motivation, état émotionnel.
Dans l’étude de Bruner et Goodman, il est suggéré que la taille
physique des pièces de monnaie est d’autant surestimée que la
valeur est moins élevée, surtout chez les enfants pauvres.
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La recherche sur la perception infraliminaire a joué un rôle central
dans la New Look, où il s’agit en fait de défense perceptive et de
subception.
Dans le NLI, la notion de défense perceptive et de subception
implique qu’un prétraitement des aspects sémantiques et affectifs
des stimuli ne peuvent se produire qu’au moment de l’émergence
d’un percept conscient.
Dans le NLI, le phénomène de subception peut être comparée à un
processus de conditionnement.
Dans le NLI, il pourrait exister des mécanismes de défense du type
de ceux associés à la théorie freudienne opérant même à des niveaux
perceptifs précoces et qu’on puisse en démontrer l’existence par des
processus expérimentaux.
Dans le NLI, selon le modèle théorique, il faut envisager un double
processus d’identification des stimuli : un conscient et un
inconscient.
Dans le NLII, en écoute dichotique, certaines expériences avec des
indices indirects (réponse psycho galvanique) montrent que la
signification du message ignoré ne peut être traité consciemment.
A réponse psycho galvanique, l’effet d’amorçage sémantique et
l’effet Stroop indiquent que l’info est disponible pour le système.
Dans l’évolution du NLII, le développement des sciences cognitives
oblige une réévaluation pour le phénomène de perception explicite
en continuité avec l’apprentissage explicite et la mémoire explicite.
Les contenus mentaux inconscients jouent un rôle central dans la
psycho dynamique freudienne et dans les sciences cognitives.
Dans les contenus mentaux inconscients freudiens, ce sont les
souvenirs à contenus informationnels et émotionnels qui influencent
indirectement les états mentaux conscients.
La psycho cognitive postule l’existence de contenus mentaux
inconscients en principe accessible à la conscience.
Helmholtz pense que « l’inférence inconsciente » est d’abord
consciente (dans le développement) mais devient inconsciente à
cause de répétition fréquente.
L’inférence inconsciente implique que certaines propriétés soient
calculées à partir d’informations sensorielles en utilisant des règles
inconscientes.
Les « processus centraux » de Fodor contiennent des représentations
mentales conscientes et des possibilités de raisonnement et de
fixation des connaissances et croyances pour corriger sa croyance.
Les « inputs systems » contiennent des représentations mentales
symboliques computationnelles, complètement accessible à la
conscience.
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Les modules sont des dispositifs computationnels cognitivement
cloisonnés càd impénétrables à la conscience.
Pour Fodor, les propriétés des modules reposent sur la notion
d’automaticité de traitement.
Pour Brentano, l’intentionnalité exprime le fait que tout acte mental
est en relation avec un objet, que tout phénomène mental se réfère à
un contenu.
Searle s’oppose à Brentano sur cette définition
Pour Searle, l’intentionnalité signifie : propriété des états mentaux
ou événements mentaux d’être « dirigé vers », d’être « à propos »
des objets ou des états mentaux. Il s’agit donc d’une propriété des
états mentaux qui établit une relation entre l’esprit et le monde
Si les états mentaux suivants peuvent être intentionnels : haine,
amour, orgueil, respect, colère, fantaisie,… c’est parce qu’ils
peuvent tous admettre une réponse spécifique à la question : « sur
quoi porte ? » ou « à quoi renvoie » l’état correspondant.
Pour attribuer de l’intentionnalité à des états mentaux, il faut
préciser les rapports entre intentionnalité et inconscience et
distinguer l’intentionnalité intrinsèque et intentionnalité dérivée.
Certains états intentionnels sont conscients, d’autres pas.
Les états conscients sont toujours non intentionnels.
Prémisse : « le chat est sur le paillasson ».
Assertion : le fait que je croie que le chat est sur le paillasson
constitue un acte mais pas des états mentaux dont les contenus
intentionnels sont les même que ceux exprimés dans les actes de
langage correspondants.
Parmi les intentions dirigées vers le monde, « l’intention de sens »
permet de transférer et donc de conférer à des phénomènes
physiques non intentionnels, l’intentionnalité de l’esprit.
L’intentionnalité des contenus mentaux est donc une intentionnalité
dérivée dont l’intentionnalité des actes de langage est intrinsèque
Pour expliquer comment un son, un geste,… peut acquérir un sens,
Fodor utilise des notions d’intentionnalité de la perception et de
l’action.
Un acte illocutoire est constitué d’un « contenu intentionnel » (ou
contenu propositionnel) car il est réalisé linguistiquement.
Le but illocutoire correspond à la direction d’ajustement.
La force illocutoire dépend entre autre du but illocutoire.
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On peut classer les actes illocutoires en 4 catégories
Les 5 catégories d’actes illocutoires sont :
assertifs, promissifs, directifs, expressifs et propositions
Ces différentes catégories expriment toujours le même type d’états
psychologiques
Un états psy intentionnel ou état mental intentionnel est constitué
d’un contenu intentionnel aussi appelé contenu propositionnel car
n’est pas nécessairement réalisé linguistiquement.
Le contenu d’un état mental ne doit pas nécessairement être
constitué d’une proposition complète ni même être propositionnel.
Les contenus représentatifs sont propositionnels si je peux les
exprimer linguistiquement sous forme de propositions.
Prémisse : Tout état intentionnel propositionnel pourvu d’une
direction d’ajustement est une représentation de ses
conditions de satisfaction.
Assertion : il n’en va pas de même pour les actes de langage qui
comportent une direction d’ajustement.
3 catégories d’états mentaux intentionnels satisfont les conditions
suivantes : croyance → assertif, désir → promissif, intentionnel →
directif.
Prémisse : Si mon assertion est fausse, la responsabilité réside dans
mon assertion et pas dans le monde.
Assertion : La direction d’ajustement va de mon esprit vers le
monde. Ma croyance qui exprime mon état psy à la même direction
que mon assertion.
Prémisse : Mon ordre exprime mon désir. L’ordre sera satisfait si le
monde a changé pour s’ajuster à mon désir.
Assertion : La direction d’ajustement va du monde vers l’esprit.
La promesse est comme un ordre que je me donne.
La notion de direction d’ajustement prend son sens quand on
considère qu’un élément de la paire comme fixe et l’autre comme
modifiable si nécessaire.
Prémisse : Searle affirme que tout état intentionnel proportionnel
pourvu d’une direction d’ajustement est une représentation de ses
conditions de satisfaction. Càd que l’état intentionnel a un contenu
propositionnel et un mode psychologique
Assertion : -le contenu propositionnel détermine un ensemble de
condition de satisfaction.
-le mode psychologique détermine la direction
d’ajustement de son contenu propositionnel.
Prémisse : il existe des états mentaux intentionnels et des actes
illocutoires dont la direction d’ajustement est nulle.
Assertion : chacun de ces états intentionnels présupposent que leur
contenu intentionnel ne correspond pas à la réalité.
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La perception et l’action possède toujours une direction
d’ajustement mais pas nécessairement une direction de causalité.
Prémisse : l’action est souvent causée par des émotions. Mais si
l’action a une direction d’ajustement de l’esprit vers le monde et que
les émotions ont une direction d’ajustement nulle, alors les émotions
ne peuvent pas causer l’action.
Assertion : Comme les émotions reposent souvent sur des
présuppositions (croyances ou désirs) qui ont eux-mêmes des
directions d’ajustement (ici opposées), l’action devient directement
possible.
Les déclarations sont des actes de langage dont l’énonciation même
du contenu propositionnel entraîne que leurs conditions de
satisfactions se réalisent.
Prémisse : si je dis :« le cours commence »
Assertion : pour les déclarations, la direction d’ajustement va du
monde vers l’esprit.
Prémisse : la causalité intentionnelle est telle qu’un état intentionnel
cause ses conditions de satisfaction ou que les conditions de
satisfaction de l’état intentionnel causent cet état intentionnel.
Assertion : le 1er cas est celui de l’action non volontaire
le 2ème cas est celui de la perception ou mémoire non véridique.
Tout comme la croyance, le désir et l’intention, les états
intentionnels ont une direction d’ajustement et de causalité qui va
dans le même sens.
Pour qu’il y ait causalité intentionnelle, il faut que la direction de
causalité corresponde au sens de la direction d’ajustement.
Pour une perception véridique, l’expérience visuelle correspond au
monde. La direction de causalité va donc du monde vers l’esprit.
L’analyse du souvenir véridique est tout à fait opposé à celle de la
perception véridique quant aux notions de directions d’ajustement et
de causalité.
Pour le souvenir véridique et la perception véridique, la causalité va
du monde vers l’esprit mais la direction d’ajustement va de l’esprit
vers le monde.
Prémisse: «je me souviens avoir lu un livre de Searle hier»
Assertion: Ce souvenir correspond à ma mémoire épisodique. J’ai
donc une expérience consciente de mon souvenir causée par le fait
que les conditions de satisfaction du souvenir sont réalisées.
Il existe des faux souvenirs qui auraient la même direction
d’ajustement que les souvenirs véridiques, mais pas de causalité
intentionnelle.
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Contrairement à l’illusion visuelle, au faux souvenir ou à la
croyance qui peuvent concerner qq. chose qui n’existe pas dans le
monde, la perception ou souvenir véridique ne sont satisfait que si
l’état des choses du monde correspond aux conditions de satisfaction
de ces états mentaux.
La perception et souvenir véridique ont à la fois une direction
d’ajustement et de causalité.
Un état intentionnel cognitif comme une croyance peut avoir comme
objet intentionnel une chose qui n’existe pas dans le monde aussi
bien qu’un chose qui existe.
Prémisse : « j’ai soif »
Assertion : cet état intentionnel a une direction d’ajustement du
monde vers l’esprit car le désir de boire est satisfait par l’adaptation
du monde. Or c’est mon désir qui m’a fait agir. La causalité
intentionnelle va donc de l’esprit vers le monde.
Une intention-en-action signifie une intention successive à une
action.
Searle énonce le principe de réduction comme suit : « l’attribution
d’un état intentionnel inconscient à un système implique que le
phénomène soit en principe accessible à la conscience ».
La connexion dont parle Searle établit une relation entre état
intentionnel inconscient et état intentionnel conscient correspondant
qui doit être dérivé.
Si j’attribue un état intentionnel à un objet : « ma pelouse à soif »,
on parle d’intentionnalité intrinsèque.
Les états intentionnels ont toujours une forme aspectuelle, qu’ils
soient conscients ou inconscients.
Selon Searle, une œuvre d’art est une représentation fidèle de la
réalité.
Les dimensions aspectuelles des états de conscience peuvent être
entièrement caractérisées à la 3ème personne, en termes de prédicats
comportementaux ou neurophysiologiques.
L’ontologie des états mentaux inconscients, au moment où ils sont
inconscients, consiste purement en phénomènes
neurophysiologiques.
La notion d’un état intentionnel inconscient est celle d’un état qui
est potentiellement une pensée ou une expérience inconsciente.
L’ontologie de l’inconscient consiste en des propriétés objectives du
cerveau capable de causer des pensées ou expériences conscientes.
Prémisse : les processus neurophysiologiques mentaux sont ceux qui
sont capables de causer des états conscients.
Assertion : il existe des phénomènes intrinsèquement intentionnels
qui soient inaccessible à la conscience.
Searle n’accepte pas l’existence des « inputs systems » à la Fodor, ni
l’idée de traitement inconscient de l’info symbolique.
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Le principe de connexion consiste à rejeter l’idée d’un inconscient
cognitif en principe inaccessible à la conscience.
Prémisse : la biologie pré darwinienne attribuait un certain niveau
d’intentionnalité aux plantes et animaux.
Assertion : d’autres explications causales de leur comportement
suivirent : théologique, mécanique et fonctionnelle.
Searle plaide pour une inversion de l’explication en psychologie
analogue à celle qui a lieu en biologie.
Si Searle a raison, Hollender pense que l’existence d’un phénomène
comme la perception infraliminaire devient beaucoup plus probable.
REPONSES V/F
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REPONSES CORRIGEES
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La + part des philosophes présocratiques sont matérialistes, càd.
qu’ils n’acceptent l’existence que d’un type de substance :la
substance matérielle. L’esprit doit pouvoir s’expliquer par la
matière.
Prémisse :l’esprit est envisagé, chez
les philosophes
présocratiques, comme une matière physique moins dense, raréfiée
qui s’insinue dans tout le corps.
Assertion : cette conception de l’esprit a été fort critiquée par
Aristote.
Le matérialisme présocratique est basé sur des atomes, petites
particules insécables et de grosseurs différentes qui s’associent par
hasard pour former les objets existants. Il s’agit donc d’un modèle
atomiste.
Platon fait partie des philosophes idéalistes et réalistes.
Platon considère la perception déficiente, elle ne peut nous
fournir de connaissances fiables mais seulement des croyances
et opinions. La connaissance réelle du monde de la pensée, donc
du monde des Formes/Idées.
Aristote et Platon s’opposent sur la notion de forme.
Pour Aristote, l’âme est un principe unitaire qui doit expliquer à
la fois la vie et la conscience.
Aristote ne distingue pas clairement, dans la notion d’âme
sensitive, la sensation, la perception et la conscience. Elle
n’apparaît clairement qu’avec Descartes.
Prémisse :Les facultés perceptives opèrent grâce aux organes des
sens qui s’approprient la forme mais pas la matière de l’objet. En
donnant accès à la forme des choses, la perception est véridique,
elle ne se trompe pas.
Aristote adopte ici une position réaliste.
Assertion :sa position s’oppose à l’idéalisme de Platon et au
rationalisme de Descartes.
Prémisse :étant donné que Aristote il n’existe pas de notion de
cause motrice s’exerçant à distance, ni de notion d’espace vide, il
faut que la forme de l’objet perçu soit transmise à travers un
médium.
Assertion :la conception de Descartes est différente de celle
d’Aristote. L’altération de l’organe des sens est ce qui donne lieu à
la sensation consciente, sans aucun intermédiaire
La mémoire chez Aristote est associée à une mémoire
épisodique.
Platon distingue la notion de Forme (Idée) à la matière.
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La pensée rationnelle (dans l’âme intellective) chez Ari, capte
l’essence des objets intelligibles comme la perception capte la
forme des objets extérieurs sans leur matière
La notion d’une connaissance rationnelle d’origine divine
(innée)sera, tout comme Platon, conservée par Descartes.
Lorsque Ari dit que l’âme constitue la forme d’un organisme qui a
la vie en puissance, cela constitue pour la psy actuelle une
explication non valable et logique.
« Le sens est la faculté apte à recevoir les formes sensibles sans la
matière » est une assertion d’Aristote.
Prémisse :après le concile de Trente vers 1586, on considère que
les agents naturels agissent à distance par intermédiaire d’un
médium.
Assertion :on considère que la cosmologie d’ Aristote est correcte.
Ari considère 2 mondes :
- supra lunaire :incorruptible ,éternel et immuable
- sublunaire :en changement perpétuel de par la croissance, la
corruption et la mort.
Le vide est une dimension qui n’existe pas pour Ari.
Copernic reprend la notion de sphères célestes d’Ari et pas
d’orbites circulaires
Galilée confirme le modèle héliocentrique de Copernic.
Chez Descartes, le corps est une substance matérielle étendue et
l’âme une substance immatérielle non étendue.
Pour Descartes, contrairement aux philosophes présocratiques, la
matière est divisible à l’infini en particules. Cette conception n’est
pas atomiste.
Les contenus mentaux sont des contenus conscients chez Descartes
qui ont une origine
-innée : connaissance de Dieu dues à la raison
-empirique : sensorielle et corporelle
Descartes considère que l’algèbre représente un niveau
d’abstraction + élevé qui permet d’engendrer des concepts math
nouveau.
Descartes exprime que dans les passions dues au corps, les idées
perceptives sont des idées confuses que la raison peut interpréter
afin de donner un jugement.
Pour Leibniz, le degré de conscience le + bas est constitué de
« petites perceptions » et le degré le + haut, par « l’aperception »
qui est l’actualisation consciente des perceptions inconscientes.
Pour Herbart, il existe 3 types d’interactions :
-répression : dans le sommeil
-renforcement: dans la passion
-mouvement : dans l’émotion ou l’action
Pour Herbart, seules les idées qui ne s’opposent pas peuvent
s’unir dans un acte mental unitaire.
J. Locke est un empiriste.
Hobbes, contrairement à Descartes considère qu’il n’existe pas
d’idées innées.
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Locke donne 2 sources aux idées : sensation et réflexion
Les impressions sont généralement plus fortes que les idées.
Pour Hume, le positivisme signifie le rejet de la métaphysique et
de la théologie car les concepts développés ne sont pas dérivables
des contenus empiriques observables.
Le principe d’association comprend 3 principes de connexions
entre idées : ressemblance, contiguïté spatiale et temporelle,
principe de cause à effet
Hartley considère les idées comme mentales et les vibrations
comme physiques.
Contrairement à Locke, Hartley ne pense pas que les idées
complexes sont formées par réflexions à partir d’idées simples
J. Mill considère que la nature de la conscience est d’être
associative.
Comme Hartley, J. Mill pense que les contenus de la conscience
peuvent tous se ramener à des sensations et à des idées.
Pour J. Mill, le principe unique de la contiguïté signifie que 2 ou
plusieurs sensations se produisent simultanément ou
successivement.
Prémisse : la force des associations dépend de la fréquence et de
l’intensité des émotions associées. On peut par répétition
fréquentes aboutir à la coalescence des idées càd à la formation
d’une nouvelle idée unitaire dont les composantes sont
difficilement isolables.
Assertion : J. Mill adhère à la notion d’un mécanisme de l’esprit où
les parties sont isolables.
Prémisse : J. Stuart Mill admet 3 principes associatifs : contiguïté,
similarité, intensité.
Assertion : il admet aussi la fusion +tôt que la juxtaposition des
idées. Dans ce cas, l’analyse introspective est impossible.
Wundt pense qu’il est possible d’apprendre à s’abstraire du
percept global pour l’analyser en sensations élémentaires par un
processus d’introspection analytique.
Neisser adopte une position constructiviste de la perception.
Dans l’étude de Bruner et Goodman, il est suggéré que la taille
physique des pièces de monnaie est d’autant surestimée que la
valeur est plus élevée, surtout chez les enfants pauvres.
Dans le NLI , la notion de défense perceptive et de subception
implique qu’un prétraitement des aspects sémantiques et affectifs
des stimuli peuvent se produire sans ou avant l’émergence d’un
percept conscient.
Dans le NLII, en écoute dichotique, certaines expériences avec des
indices indirects (réponse psycho galvanique) montrent que la
signification du message ignoré est traitée consciemment.
Dans l’évolution du NLII, le développement des sciences
cognitives oblige une réévaluation pour le phénomène de
perception implicite en continuité avec l’apprentissage implicite et
la mémoire implicite.
La psycho cognitive postule l’existence de contenus mentaux
inconscients en principe inaccessible à la conscience.
116 Les « inputs systems » contiennent des représentations mentales
symbolique computationnelles, complètement inaccessible à la
conscience.
120 Searle définit cette notion comme Brentano.
123 Pour attribuer de l’intentionnalité à des états mentaux, il faut
préciser les rapports entre intentionnalité et conscience et
distinguer l’intentionnalité intrinsèque et intentionnalité dérivée.
125 Certains états conscients sont non intentionnels.
126 Prémisse : « le chat est sur le paillasson ».
Assertion : le fait que je croie que le chat est sur le paillasson ne
constitue pas un acte mais bien des états mentaux dont les
contenus intentionnels sont les mêmes que ceux exprimés dans les
actes de langage correspondants.
128 L’intentionnalité des contenus mentaux est donc une
intentionnalité intrinsèque dont l’intentionnalité des actes de
langage est dérivée.
129 Pour expliquer comment un son, un geste,… peut acquérir un sens,
Searle utilise des notions d’intentionnalité de la perception et de
l’action.
133 On peut classer les actes illocutoires en 5 catégories
134 Les 5 catégories d’actes illocutoires sont :
assertif, promissif, directif, expressif et déclaration
135 Ces différentes catégories expriment des états psychologiques
différents.
136 Un états psy intentionnel ou état mental intentionnel est constitué
d’un contenu intentionnel aussi appelé contenu représentatif car
n’est pas nécessairement réalisé linguistiquement.
139 Prémisse : Tout état intentionnel propositionnel pourvu d’une
direction d’ajustement est une représentation de ses conditions de
satisfactions.
Assertion : il en va de même pour les actes de langage qui
comportent une direction d’ajustement.
140 3 catégories d’états mentaux intentionnels satisfont les conditions
suivantes : croyance → assertif, désir → directif, intentionnel →
promissif.
142 Prémisse : Mon ordre exprime mon désir. L’ordre sera satisfait si
le monde a changé pour s’ajuster à mon désir.
Assertion : La direction d’ajustement va de l’esprit vers le
monde.
146 Prémisse : il existe des états mentaux intentionnels et des actes
illocutoires dont la direction d’ajustement est nulle.
Assertion : chacun de ces états intentionnels présupposent que leur
contenu intentionnel correspond la réalité.
147 La perception et l’action possèdent à la fois une direction
d’ajustement et une direction de causalité.
150 Prémisse : si je dis : « le cours commence »
Assertion : pour les déclarations, la direction d’ajustement est
double.
151 Prémisse : la causalité intentionnelle est telle qu’un état
intentionnel cause ses conditions de satisfaction ou que les
conditions de satisfaction de l’état intentionnel causent cet état
intentionnel.
Assertion : le 1er cas est celui de l’action volontaire.
le 2ème cas est celui de la perception ou mémoire véridique.
152 Tout comme la croyance, le désir et l’intention, les états
intentionnels ont une direction d’ajustement et de causalité qui
vont dans des sens opposés.
153 Pour qu’il y ait causalité intentionnelle, il faut que la direction de
causalité et la direction d’ajustement soient de sens opposés.
155 L’analyse du souvenir véridique correspond à celle de la
perception véridique quant aux notions de directions d’ajustement
et de causalité.
163 Une intention-en-action signifie une intention simultanément
avec une action.
164 Searle énonce le principe de connexion comme suit :
« l’attribution d’un état intentionnel inconscient à un système
implique que le phénomène soit en principe accessible à la
conscience ».
166 Si j’attribue un état intentionnel à un objet : « ma pelouse à soif »,
on parle d’intentionnalité « comme si ».
168 Selon Searle, une œuvre d’art n’est pas une représentation fidèle
de la réalité.
169 Les dimensions aspectuelles des états de conscience ne peuvent
pas être entièrement caractérisées à la 3ème personne, en termes de
prédicats comportementaux ou neurophysiologiques.
171 La notion d’un état intentionnel inconscient est celle d’un état qui
est potentiellement une pensée ou une expérience consciente.
173 Prémisse : les processus neurophysiologiques mentaux sont ceux
qui sont capables de causer des états conscients.
Assertion : il n’existe pas de phénomènes intrinsèquement
intentionnels qui soient inaccessible à la conscience.
178 Si Searle a raison, Hollender pense que l’existence d’un
phénomène comme la perception infraliminaire devient beaucoup
moins probable.
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