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o Influence de la culture sur la « race » : médicament diminution de la malaria,
même chose pour le gène de l’anémie falciforme. Limite des mariages à cause de
critères particuliers : on cherche des femmes à peau plus claire.
o Il n’y a pas de race plus primitive que d’autres
Les relations entre « race » et « culture »
Corrélation apparente entre aspect physique et comportement culturel confusion
fréquente entre la culture et la race.
Différences raciales : pas de différence dans le comportement, dans l’intelligence.
Rien dans l’état actuel de la science ne permet d’affirmer la supériorité ou l’infériorité
intellectuelle d’une race par rapport à une autre.
Ce ne sont pas les différences génétiques entre les sous-espèces humaines qui sont la
cause des différences culturelles. Il ne faut donc pas utiliser le terme de race quand on
parle de groupes qui ont en commun la même culture, la même langue ou la même
religion. Ainsi les juifs forment une communauté avec des composantes culturelles,
religieuses, affectives, mais ils appartiennent à différents groupes physique.
Le racisme : pas de base scientifique, peut-on donc le faire disparaître en diffusant une
information objective ? Non car le racisme résulte de conflits plus réels, on utilise les
différences d’aspects physique pour justifier des différences sociales basées sur des
rapport de force ou sur la volonté de domination. Le racisme résulte plus de la diversité
culturelle que de la diversité physique. L’étranger que l’on repousse, c’est l’étranger qui
vous est proche ; l’étranger dont l’exotisme vous séduit, c’est l’étranger lointain, paré du
mystère de l’inconnu.
Les différence culturelles, à défaut de raciales, servent de prétexte, d’exutoire aux
problèmes de plus en plus aigus que pose la cohabitation à une humanité dont la
croissance démographique est vertigineuse.
Ce qui catalyse les haines de type racial, c’est ce qui est à la fois proche et diffférent, peu
d’espoir d’amélioration car il faudrait d’une part une égalité relative, de l’autre une
distance physique suffisante. Albert Jacquard : « Le bonheur d’empêcher un enfant de
mourir se paie nécessairement de l’obligation d’empêcher un enfant de naître ».
Pour lutter contre le racisme :
o Education role de l’anthropologie : rendre l’étranger moins étrange.
o Promouvoir une attitude d’esprit qui permette un rapprochement, un dialogue.
o Prendre conscience de l’ethnocentrisme qui nous habite.
Lors des crises, lorsque les vraies causes, les vrais responsables sont hors de portée,
l’agressivité se reportera sur ceux qui sont accessibles, et ce d’autant plus facilement
qu’ils sont différents.
Rejet de la différence comportement de défence inné face à un prédateur. Il faut donc
multiplier les contacts, car la différence c’est amusant, enrichissant, c’est le message à
faire passer.
Il faut donc promouvoir une démarche dynamique et affirmer solennellement que la
véritable fraternité, c’est oser la différence. Il faut mettre ses bons sentiments à l’épreuve
car « si tu ne me ressembles pas, frère, loin de me léser, tu m’augmentes » (St Exupéry).
La diversité culturelle
Beaucoup de variété dans les comportements de l’espèce humaine quelque soit le
domaine : habitudes alimentaires, manière de dire bonjour, la pudeur, la notion aux temps,
manière de draguer, de regarder, de faire l’amour…
Raisons de ces différences ? Aspects communs ?