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Compréhension du fonctionnement cognitif normal à travers l’étude de patients
cérébrolésés.
Fait partie des neurosciences cognitives avec la Neurologie, la Neurochirurgie, la
Psychologie Cognitive, la Neuroimagerie,…
Utilisation de batteries d’évaluation
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Objectif: décrire comment l'image de l'objet telle qu'elle se trouve représentée sur la rétine
est transformée en une description symbolique interne, en une représentation mentale.
3 types de représentations:
1. L’esquisse primaire (représentation initiale) : analyse de la partition des
sensations lumineuses.
2. La représentation 2 1/2D : structure spatiale de l'objet tel qu'il est vu par le sujet.
Informations sur la profondeur, la localisation des surfaces, leur texture... La
limite essentielle de la représentation 2 1/2 D est qu'elle manque de généralité
puisqu'elle représente l'objet seulement tel qu'il est perçu par l'examinateur "pas le
dos par exemple" Elle est donc centrée sur l’utilisateur.
3. La représentation de type 3D : représentation centrée sur l'objet et donc
indépendante du point de vue de l'observateur. Informations en relation avec la
taille réelle des objets, les dimensions et les positions respectives de leurs surfaces.
C'est cette représentation 3D qui sera ensuite comparée aux informations
contenues en MLT.
Le modèle postule qu'un objet peut être reconnu en comparant les vues centrées sur l'objet
et sur le sujet à des descriptions structurales des objets stockées en mémoire
(représentations des parties de l'objet et de leur configuration spatiale).
Ces représentations structurales donneraient ensuite accès aux représentations
sémantiques.
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Il y a donc deux niveaux d'informations distincts:
1. Au niveau des représentations structurales se trouvent les informations relatives à
la forme de l'objet
2. Au niveau des représentations sémantiques se trouvent stockées les informations
relatives aux propriétés et attributs de l'objet (par exemple son usage)
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1. Traitement qui consiste à détecter les composantes élémentaires: lignes, bords, longueurs
ainsi que leur localisation et orientation sous 2 niveaux d'analyse : traitement local des traits
et détection globale de la forme (représentation initiale).
2. Les éléments recueillis lors de la première étape sont mis en relation pour créer des ensembles
permettant la ségrégation de la figure du fond et l'élaboration d'une représentation
dépendante du point de vue du sujet.
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3. L'étape suivante est la construction d'une représentation stable (= abstraite et invariante)
en repérant l'orientation de l'objet entier. Cette opération permettrait de reconnaître l'objet
sous différents points de vue.
4. L'étape ultérieure est la reconnaissance de la forme par l'accès en mémoire, aux stocks des
représentations structurales sur l'objet.
5. L'étape suivante permettrait, à partir des représentations stockées, d'accéder au système
sémantique, c'est-à-dire aux représentations de la fonction de l'objet et des objets auxquels il
est souvent associé. Savoir à quoi sert l’objet. La représentation sémantique est amodal, on
peut l’atteindre de différente façon (par l’écrit, l’orale, le visuel)
6. Une dernière opération consisterait à comparer les informations perceptives et les
informations récupérées en mémoire.
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L'agnosie visuelle peut se définir comme un trouble de la reconnaissance spécifique au
canal visuel, sans déficit sensoriel. On ne reconnaît pas les objets que l’on voit.
Remarque: si c'est la reconnaissance des sons qui est altérée, on parlera d'agnosie auditive, si
se sont les sensations somesthésiques, on parlera d'agnosie tactile.
On peut réaliser un premier classement des agnosies qui tient compte du niveau perturbé
(proposé par Lissauer)
1. Agnosie visuelle aperceptive jusque et y compris la représentation 3D
2. Agnosie visuelle associative après la représentation 3D
La distinction repose sur une division essentielle au sein du processus de reconnaissance entre
une étape perceptive (= recueil et traitement de l'information visuelle afin de la simplifier et
la stabiliser pour aboutir à l'élaboration d'une représentation) et une étape mnésique (=
comparaison entre la représentation épisodique actuelle et une représentation stockée en
MLT)
Agnosie aperceptive: la reconnaissance visuelle échoue parce que le traitement perceptif du
stimulus est défectueux (pas le traitement sensoriel). Le sujet ne reconnaît pas l'objet parce
qu'il ne le perçoit pas normalement.
Agnosie associative: la reconnaissance de l'objet échoue car la représentation perceptive
correcte dérivée de l'objet vu ne peut plus être associée à des informations stockées en
mémoire et qui sont relatives aux propriétés fonctionnelles et sémantiques de l'objet. Le sujet
ne reconnaît pas ce qu'il perçoit correctement.
L'agnosie aperceptive résultera de déficits dans la séquence d'opérations qui dérivent une
représentation 3D épisodique centrée sur l'objet.
L'agnosie associative exprimera un trouble des opérations ultérieures d'appariement à une
représentation structurelle stockée en mémoire ou d'accès aux informations sémantiques
Or, chacune de des 2 phases de traitement constitue en elle-même un ensemble complexe
d'opérations et, par conséquent, il existe diverses formes d'agnosies aperceptives et
associatives (en fonction de la nature des sous-opérations déficitaires).
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Afin de pouvoir évaluer le trouble de la reconnaissance visuelle, l'examinateur doit
auparavant déterminer si le patient a la capacité de percevoir un stimulus visuel efficacement:
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- absence de lésions périphériques (diminution de l'acuité visuelle, altération de la
motricité oculaire, diminution du champ visuel, ...)
- capacités de traitement neuro-sensoriel (sensibilité à la lumière, aux couleurs,
sensibilité spatiale, ...)
Ces examens sont effectués par les services ophtalmologiques.
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Il est possible de réaliser l'ensemble des tests perceptuels proposés tout en étant incapable de
reconnaître les objets sur lesquels les traitements sont effectués car aucune de ces épreuves
n'implique l'accès aux connaissances sur les objets.
Est-ce que le patient est capable d'encoder, d'analyser les propriétés de base de la forme des
objets: la taille, l'orientation, la localisation, la longueur ?
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A. Tâche de copie de forme élémentaire
B. Tâche de discrimination perceptuelle : des paires d'items sont présentées et le patient
doit dire si les items sont les mêmes ou différents. Exemples: comparer des orientations
de lignes, des cercles interrompus, des longueurs de lignes, des tailles, ...
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A. Tâche des figures enchevêtrées. Dans la tâche, le patient doit identifier les différentes
figures (lettres, formes géométriques, dessins d'objet) qui composent le stimulus
enchevêtré. Il s'agit bien d'identification et non de dénomination. Classiquement, le
patient désigne les stimuli cibles parmi un ensemble de stimuli proposés. Cela évalue la
capacité à effectuer une ségrégation figure/fond. La réussite à cette tâche dépend de la
capacité à grouper correctement les différentes parties de l'objet tout en ignorant les
parties appartenant aux autres objets.
B. Copie de dessin : Le patient doit copier un dessin qui lui est présenté. Il s’agit donc
d’une image qui reste présentée selon son point de vue. La copie ne fait pas appel à la
mémoire.
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