3. L'étape suivante est la construction d'une représentation stable (= abstraite et invariante)
en repérant l'orientation de l'objet entier. Cette opération permettrait de reconnaître l'objet
sous différents points de vue.
4. L'étape ultérieure est la reconnaissance de la forme par l'accès en mémoire, aux stocks des
représentations structurales sur l'objet.
5. L'étape suivante permettrait, à partir des représentations stockées, d'accéder au système
sémantique, c'est-à-dire aux représentations de la fonction de l'objet et des objets auxquels il
est souvent associé. Savoir à quoi sert l’objet. La représentation sémantique est amodal, on
peut l’atteindre de différente façon (par l’écrit, l’orale, le visuel)
6. Une dernière opération consisterait à comparer les informations perceptives et les
informations récupérées en mémoire.
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L'agnosie visuelle peut se définir comme un trouble de la reconnaissance spécifique au
canal visuel, sans déficit sensoriel. On ne reconnaît pas les objets que l’on voit.
Remarque: si c'est la reconnaissance des sons qui est altérée, on parlera d'agnosie auditive, si
se sont les sensations somesthésiques, on parlera d'agnosie tactile.
On peut réaliser un premier classement des agnosies qui tient compte du niveau perturbé
(proposé par Lissauer)
1. Agnosie visuelle aperceptive jusque et y compris la représentation 3D
2. Agnosie visuelle associative après la représentation 3D
La distinction repose sur une division essentielle au sein du processus de reconnaissance entre
une étape perceptive (= recueil et traitement de l'information visuelle afin de la simplifier et
la stabiliser pour aboutir à l'élaboration d'une représentation) et une étape mnésique (=
comparaison entre la représentation épisodique actuelle et une représentation stockée en
MLT)
Agnosie aperceptive: la reconnaissance visuelle échoue parce que le traitement perceptif du
stimulus est défectueux (pas le traitement sensoriel). Le sujet ne reconnaît pas l'objet parce
qu'il ne le perçoit pas normalement.
Agnosie associative: la reconnaissance de l'objet échoue car la représentation perceptive
correcte dérivée de l'objet vu ne peut plus être associée à des informations stockées en
mémoire et qui sont relatives aux propriétés fonctionnelles et sémantiques de l'objet. Le sujet
ne reconnaît pas ce qu'il perçoit correctement.
L'agnosie aperceptive résultera de déficits dans la séquence d'opérations qui dérivent une
représentation 3D épisodique centrée sur l'objet.
L'agnosie associative exprimera un trouble des opérations ultérieures d'appariement à une
représentation structurelle stockée en mémoire ou d'accès aux informations sémantiques
Or, chacune de des 2 phases de traitement constitue en elle-même un ensemble complexe
d'opérations et, par conséquent, il existe diverses formes d'agnosies aperceptives et
associatives (en fonction de la nature des sous-opérations déficitaires).
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Afin de pouvoir évaluer le trouble de la reconnaissance visuelle, l'examinateur doit
auparavant déterminer si le patient a la capacité de percevoir un stimulus visuel efficacement: