Mais l’Etat ne doit pas être trop fort, sinon ça devient une tyrannie et certaines libertés
peuvent être limitées.
D’un autre côté, si l’Etat est trop faible, il ne pourra pas prévenir la violence, la criminalité, le
terrorisme, etc.
Les gens aimeraient bien que la police agisse pour le bien de la collectivité.
C’est l’objet de la politique.
Mais la existentielle et la politique sont très liées :
Ce qui nous intéresse, ce n’est pas la politique mais notre propre vie. La politique ne sert à
rien si elle ne permet pas de procurer une bonne vie aux individus.
Inversement, pour avoir un maximum de libertés individuelles, il faut se mettre dans un
contexte collectif .
2 sortes de sociétés :
- L’Etat impose ce qu’est la sagesse, et on doit agir de cette façon.
- L’Etat n’a pas le rôle de dire ce qu’est la sagesse. Dans ce cas, ce que l’Etat impose, c’est
de respecter la sagesse d’autrui, même si elle n’est pas pareille à sa propre sagesse. L’Etat
intervient si on essaie de porter préjudice sur quelqu’un qui n’a pas les mêmes conceptions
que soi, de l’empêcher de vivre comme il le voudrait.
La liberté individuelle et la liberté d’expression
Dans ces états-là, ce que l’Etat impose, c’est la liberté individuelle.
Mais l’Etat doit placer des limites. C’est relativement facile à faire pour des actes (meurtre,
vol, viol, etc). Mais que penser des mots ? Car certains mots blessent…
Faut-il imposer une limite ou laisser une totale liberté d’expression ?
Dans la réalité, on impose des limites.
Diffamation
Atteinte à la vie privée 10/02/2006
Caricatures
Racisme
Les fondamentalistes veulent revenir aux fondements des textes religieux. Il existe des
fondamentalistes dans les trois religions monothéistes.
A l’inverse, un autre courant pense que la religion est une affaire personnelle.
Les divergences dans une même religion et entre plusieurs religions ne posent pas de
problème tant qu’on se dit que la religion est une affaire personnelle et qu’on respecte que
l’autre n’ait pas les mêmes opinions que soi.
Vu que, dans nos sociétés, il y a beaucoup de gens avec des opinions différentes, il faut
chercher les limites de ce qu’on peut dire (entre la existentielle et la politique).
La diffamation est punie, on ne peut donc pas se permettre de dire n’importe quoi sur autrui.
Si on le fait, il faut en assumer la responsabilité car les tribunaux doivent juger ceux qui
diffament. Il en va de même pour l’atteinte à la vie privée.
Ces limitations à la liberté d’expression sont là parce que même des mots peuvent affecter la
liberté d’autrui. Mais il ne faut pas en abuser parce que c’est vrai que c’est subjectif que de
dire que certaines paroles nous choquent. La pénalisation s’applique donc surtout dans les cas
où l’on s’attaque à une personne en particulier et non à une idée (ou à un personnage
important qui représente une idée).