Safety - Eurosfaire

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Initiative Médicaments Innovants
Résumé des axes de recherche du Strategic Reseach Agenda
v2.0 – septembre 2006
Safety
Les quatre axes de recherche détaillés s’inscrivent dans le cadre d’un European Center of Drug Safety Research
qui sera chargé d’identifier et de coordonner les projets.
Drug Safety = développement non clinique ET pharmacovigilance & risk managment.
L’ECDSR sera une structure de petite taille, essentiellement staffée en project managers, avec un conseil
scientifique composé de représentants de la Commission européenne, de l’industrie, de l’académie et des
autorités réglementaires.
L’ECDSR gérera 12 projets et développera des actions de formation, éducation et communication ainsi que des
activités de gestion et partages de bases de données (exemple des excipients).
1.
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Objectif pour la partie développement non clinique : augmenter la prédiction de toxicité d’un
médicament
pour optimiser le passage chez l’homme (design des essais précoces)
pour optimiser le screening au stade drug discovery
Premier axe : développement et validation de biomarqueurs de toxicité – 22,5M€/an
L’identification de biomarqueurs est exclue du cadre IMI, doit se baser sur l’existant notamment via PredTox
(InnoMed), programme d’identification de marqueurs de toxicité hépatique et rénale.
Leur validation correspond à établir une corrélation avec les résultats in vivo chez l’animal et l’homme
Le SRA ne définit pas les types de biomarqueurs en toxicologie (ces biomarqueurs pourront être par exemple des
biomarqueurs « omics », ie au niveau génomique, protéomique ou métabonomique), mais des critères d’un
« bon » biomarqueur : doit être spécifique d’une toxicité déterminée, que l’on retrouve dans diverses espèces
animales et chez l’homme, doit apporter une « valeur ajoutée » par rapport à d’autres biomarqueurs existants,
doit être utilisable seul et non en complément à un autre biomarqueur déjà validé, doit pouvoir être mesuré en
temps réel, doit être plus reproductible, plus sensible et plus mesurable que l’effet toxique même, doit permettre
de réduire le nombre de sujets des essais précliniques et cliniques.
Deuxième axe : développement de modèles rongeurs de carcinogenèse plus pertinents pour l’homme
(plus prédictifs / études plus courtes), notamment pour la carcinogenèse non génotoxique – 22,5M€/an
Le paradigme actuel d’exploration de la carcinogenèse chez les rongeurs est basé sur une exposition long durée
(2 ans) des animaux et surveillance de l’incidence des tumeurs : la moitié des études sont positives avec un
manque de pertinence pour l’homme.
Parallèlement l’exploration de la génotoxicité (batteries réglementaires pour l’enregistrement) ne permet pas par
définition d’exclure une carcinogenèse non génotoxique, pouvant parfois être liée à l’action pharmacologique du
médicament au niveau de sa cible / de son récepteur (ex. récepteur PPAR).
Le SRA propose dans ce domaine plusieurs pistes de recherche :
 Développement de marqueurs de carcinogenèse non génotoxique selon des approches « mécanistiques »
(comparaison des cibles/récepteurs chez l’animal / chez l’homme) et « omics »
 Développement de nouvelles méthodologies d’étude vitro/vivo/omics : modèles animaux âgés /
administration subchronique, modèles animaux transgéniques (« KO » pour la cible/récepteur).
Troisième axe : développement de modèles in silico – 7M€/an
L’idée est d’utiliser la simulation de toxicité « in silico », essentiellement basée sur la relation structure/activité,
notamment pour explorer les paramètres de toxicité explorés tardivement in vivo (toxicité chronique sur un
organe, reprotox).
Apport ++ en drug discovery, notamment pour préparer le design des étude in vivo.
Prédiction de la toxicité « indétectable » – 7M€/an
Toxicité humaine non détectable chez l’animal, ou toxicité animale non prédictive d’une toxicité humaine.
Il est proposé de repartir d’un domaine où le cas est fréquent, comme par exemple celui de la toxicité testiculaire
animale et développer de nouveaux modèles d’exploration.
PY Arnoux/Leem/DASPEM
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2.
Objectifs pour la partie pharmacovigilance et risk management
Optimisation et renforcement des sources de données – 22,5M€/an :
Inventaires des sources de données, mise en réseaux des bases de données, développement de standards
communs, développement d’un réseau de pharmacoépidémiologie européen. A long terme : dossier électronique
du patient, intégration de données (essais cliniques…), création de bases de données de populations,
standardisation des bases de données concernant les médicaments, data warehouse européenne.
Cet axe pourrait également être appliqué aux données non-cliniques.
Optimisation et renforcement des méthodologies et réseaux – 22,5M€/an :
Développement du notifications spontanées, développement de détection des alertes, monitoring des
prescriptions, développement de méthodologies de suivi spécifiques de produits (ex : biotech) ou de populations
(ex : pédiatrique), methodologie de communication des risques pour les professionnels de santé, ontologie
spécifique à la pharmacovigilance
Développement de nouvelles méthodes de prédiction des risques et d’évaluation du rapport bénéfice
risque – 11,8M€/an :
Nouvelles méthodes et technologies de prédiction du profile de sécurité, nouvelles méthodes d’évaluation du
rapport bénéfice risque : outils d’analyse et d’aide à la décision.
Formation et éducation – 11,9M€/an : *
Identification des besoins des professionnels de santé et création de programme de formation, développement de
programmes de formations des patients axés sur la compréhension du rapport bénéfice risque.
Considérations spécifiques au développement du concept de partage des données :
Il faudra s’assurer du maintien de la confidentialité et de la protection des données comme garantie de
l’innovation, de même ne pas exclure pour autant l’approche spécifique par médicament ou par classe
pharmacologique.
PY Arnoux/Leem/DASPEM
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