
 
Problème  de  la  localisation  de  la  bataille :  Genet  et  Shak. :  investir  un  espace invisible, 
souvent précis (la casbah, les collines) mais dont la distance avec le lieu scénique est floue. 
C’est un lieu poétqiue, imaginaire, défini non pas par le décor, parce qu’on ne peut le donner 
à  voir,  mais  par  les  paroles  des  personnages :  c’est  un  espace  invisible  que  le  spectateur 
devinera tout proche, dans la coulisse. 
 
Eschyle :  l’éloignement  est  plus  important  « dans  la  tragédie  grecque,  le  processus 
dramaturgique  de  l’espace  invisible  est  poussé  à  son  extrême  limite :  en  effet  (…)l’espace 
invisible  est  désigne  durant  toute  kla  durée  du  déroulement  dramatique  comme  le  lieu 
essentiel :  l’espace  scénique  (…°  n’est  jamais  que  la  chambre  d’écho  de  cet  autre  espace, 
lointain,  sur  lequel  se  focalise  toute  l’attention  et  l’interêt  des  personnages  et  des 
spectateurs. ».  Seulement,  ce  décentrement  spatial  ne  doit  pas  être  vécu  par  le  spectateur 
comme une frustration. Eschyle : la fin est connue des spectateurs, dès l’entrée du messager, 
la  réponse  est  donnée :  il  s’agit  de  faire  de  cette  réplique  toute  une  tragédie.  E.  joue  sur 
l’opposition entre deux cat. De persges, ceux de l’atte,nte et ceux qui y répondent : » Absence 
et  attente  (…)  sont  données  comme  éléments  essentoiels de la construction dramùatique ». 
Messager= celui  qui  dessine  en  quelque  sorte  sur  les  paravents  le  massacre de  la  guerre, 
Xerxès = l’icône de la bataille. 
Chez shak le champ de la bataille est visible pour persges non pour les spectateurs 
 
Proximité de l’espace scénique et de l’espace invisible que ce dernier peut déborder sur 
le premier. 
 
Chez Genet expression interessante «  le paravent représente » comme le théâtre, expression 
qui est « une sorte de formule magique qui permet de franchir la frontière entre le réel et 
l’univers représenté, foruile qui scelle le pacte de l’illusion théâtrale »
 
 
Genet : véritable prolifération de paravents et de niveaux avec prolifération des lieux. 
Genet= esthétique de la  prolifération  et de l’éclatement alors  que E. Unité et concentration. 
Shak. Est à mi-chemin, vision à la fois fragmentaire et stylisée. 
 
III  Le  dramaturge  tente  de  donner  à  voir  non  pas  l’obcsénité  mais  un  substitut,  un  avatar 
d’obscénité. 
 
Chez Genet,  profusion  de  la  repésentation  de  l’oscène : la scène des pets , par exemple ( 
218-220)  pourta,nt  les  répliques  n’ont  rien  de  trivial,  il  ya  quelque  chose  de  l’ordre  de  la 
cérémonie, une sorte de respacy du général ; pas de graveleux : ce qui a pu choquer est avant 
tout lza parodie de la cérémonie miluitaire, on touche à la patrie. C’est ici l’obscénoté au sens 
courant du terme : « ce qui blesse ouvertement la pudeur », pas celle de notre étude. 
 
L’arrivée du roi Darios en  lambeaux : « la tragéduie est déjà achevée : cette scène finale 
n’apporte plus rien (…) le seul objectif (…) est de produire une commotion pathétique sur son 
spectateur. » p. 71 « Cette terre gémit sur la jeunesse sortie d’elle, massacrée par Xerxès, le 
pourvoyeur  d’Hadès »  Xerxès  =  l’emblème  de  la  guerre  dévoreuses  de  vies  humaines, 
« l’emblème de cette obscénité qui en est le mode d’existence. », son dénuement extrême = 
cette obscénité de la guerre. 
 
 
 G. Zaragoza, op. Cit. p. 17.