En ce qui concerne les perspectives de croissance à court et moyen terme, le FMI table,
sauf aggravation de la crise syrienne, sur un taux de 2,5% en 2013, de 4,7% en 2014, et de
6% entre 2015 et 2016.
Secteurs prioritaires
Le marché libanais ouvert et francophone, doté d’opérateurs privés très dynamiques, reste
accueillant aux produits belges et offre une ouverture régionale exceptionnelle.
Les secteurs d’infrastructures nécessaires à la croissance économique du pays et en
particulier l’énergie, l’eau, l’environnement, les télécommunications et les transports,
devraient procurer des opportunités intéressantes pour nos entreprises.
Les secteurs traditionnellement importateurs, tels que la construction et la décoration, les
produits pharmaceutiques, les services financiers, le tourisme, les biens de consommation,
l’art de vivre et l’habitat, la petite industrie, la grande distribution ainsi que la franchise et
l’agroalimentaire, sont et resteront très porteurs. Par ailleurs, les secteurs de valeur ajoutée
et de créativité, tels que les technologies de l’information et de la communication, la mode
et le luxe, les technologies de l’environnement, se développent très vite.
Les perspectives
Membre de l’OMC, la Jordanie est un pays libéral et ouvert avec un système bancaire sain et
bien développé. Afin de dépasser les contraintes régionales et d’attirer les capitaux étrangers,
en particuliers ceux des pays du Golf, le pays a engagé un vaste programme de réformes en
vue d’acquérir une plus large ouverture de l’économie sur l’étranger et un rapprochement des
normes occidentales.
Habituellement négligée par les exportateurs belges, la Jordanie réserve souvent de bonnes
surprises à nos hommes d’affaires. Le marché est certes petit mais peut néanmoins se révéler
profitable. En outre, de par sa situation géographique, sa stabilité et la présence d’une large
communauté d’hommes d’affaires iraquiens, la Jordanie peut constituer une bonne base pour
faire des affaires en Iraq.
Située entre l’Iraq et les territoires palestiniens, la Jordanie est vulnérable aux chocs externes
et aux troubles régionaux. Elle est aussi très dépendante des aides extérieures.
Pour 2012, le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué que l’économie de la Jordanie
devrait connaître une croissance à la hausse d’environ 3% en 2012 contre 2,6% en 2011. Elle
est toujours tirée par les secteurs « finance, assurances, immobilier, services aux entreprises
et transports ». Le secteur manufacturier se porte également bien. Quant aux prévisions à
moyen terme, elles sont de l’ordre de 3,5% - 4,1% pour 2013 - 2014.