Psychopathologie du sujet âgé
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DIMENSIONS PSYCHOPATHOLOGIQUES DU VIEILLISSEMENT
1. LA FUGUE 3
1.1. SITUATION DE MADAME A 3
1.2. DEFINITION 3
1.3. LES INTERVENTIONS PREVENTIVES OU DISSUASIVES 3
1.4. PLAN DURGENCE EN CAS DE FUGUE 3
1.5. PROJET DE VIE 4
2. LES CONDUITES SUICIDAIRES 5
2.1. SITUATION DE MONSIEUR B 5
2.2. LE PROCESSUS SUICIDAIRE EN 5 PHASES 5
2.3. LES FACTEURS FAVORISANTS 6
2.4. EVALUATION DU RISQUE SUICIDAIRE 6
2.5. PREVENTION 6
2.6. LA PRISE EN CHARGE 7
3. L’INTOXICATION MEDICAMENTEUSE 8
3.1. SITUATION DE MADAME C 8
3.2. CONDUITE A TENIR 9
4. L’ALCOOLISME 10
4.1. SITUATION DE MONSIEUR D 10
4.2. LES SITUATIONS A RISQUES PROPRES AU SUJET AGE 10
4.3. LES EFFETS DE LALCOOL 11
4.4. LA PREVENTION 11
4.5. LES INTERVENTIONS 11
5. LES ETATS CONFUSIONNELS 12
5.1. SITUATION DE MADAME E 12
5.2. L’OBNUBILATION DE LA CONSCIENCE 13
5.3. LA DESORIENTATION TEMPORELLE 13
5.4. LA DESORIENTATION SPATIALE 14
5.5. LONIRISME 14
5.6. FACTEURS ETIOLOGIQUES 14
5.7. EVOLUTION 15
5.8. LA PREVENTION 15
5.9. LES INTERVENTIONS 15
6. LES ETATS DEPRESSIFS 16
6.1. SITUATION DE MADAME F 16
6.2. DEFINITION 16
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6.3. LA DEPRESSION NEVROTIQUE ET REACTIONNELLE 17
6.3.1. LA TRISTESSE PATHOLOGIQUE 17
6.3.2. L’INHIBITION OU RALENTISSEMENT PSYCHOMOTEUR 17
6.3.3. LES TROUBLES INSTINCTUELS. 17
6.3.4. L’ANXIETE 17
6.4. FACTEURS CAUSALS 17
6.5. EVOLUTION 18
6.5.1. TRAITEMENT ET INTERVENTION 18
7. LES MELANCOLIES 18
7.1. L’ACCES MELANCOLIQUE FRANC 18
7.2. MELANCOLIE DINVOLUTION 18
8. LE SYNDROME DE GLISSEMENT 18
9. LES DEMENCES 19
9.1. SITUATION DE MADAME G 19
9.2. SIGNES DE DEBUT 20
9.3. SIGNES DETAT 20
9.3.1. TROUBLE DE LA MEMOIRE 20
9.3.2. TROUBLES DES AUTRES FONCTIONS SUPERIEURES 20
9.3.3. ALTERATIONS DES FONCTIONS INSTRUMENTALES 20
9.3.4. TROUBLES DES FONCTIONS EXECUTIVES 21
9.3.5. TROUBLES DU COMPORTEMENT ET MODIFICATIONS DU CARACTERE 21
9.3.6. PRESENTATION DEPRESSIVE 24
9.3.7. SIGNES NEUROLOGIQUES 24
9.3.8. SIGNES TERMINAUX 24
9.4. TRAITEMENTS 24
9.4.1. PHARMACOLOGIQUE 24
9.4.2. TRAITEMENTS DE REHABILITATION 24
9.5. L’UTILISATION DES CONTENTIONS 26
9.5.1. DEFINITION 26
9.5.2. MOYENS SPECIFIQUES 26
9.5.3. MOTIFS DE CONTENTION 26
9.5.4. DANGERS DE LA CONTENTION 26
9.5.5. DECISION DE CONTENTION 26
9.5.6. ALTERNATIVE A LA CONTENTION 27
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Dimensions psychopathologiques du vieillissement
1. La fugue
1.1.
Situation de Madame A
Madame A, a 78 ans elle vit depuis quelques mois dans une maison de retraite choisie par sa fille pour des
raisons personnelles, sans accord de la mère. Cette maison de retraite est située dans un village très éloigné
de la ville ou les deux femmes habitaient. La fille ne vient dans le village qu’à l’occasion de week-ends.
Depuis son admission la résidente fugue, le personnel la retrouve toujours au même endroit sur la route à
quelques kilomètres de la maison de retraite.
Madame A est une vieille dame élégante à la présentation recherchée. Elle parle peu spontanément, paraît
intimidée, elle ne se lie pas avec les autres pensionnaires, et reste des heures a regardée par la fenêtre. Elle
semble profiter de la sortie de certaines personnes pour partir. Lorsque l’infirmière la questionne elle
exprime des sentiments douloureux sur ses conditions de vie actuelle, son désir étant de retourner vivre dans
sa ville près de sa fille. Elle ne peut en dire plus, ses difficultés quant au placement s’exprimant sur le mode
des fugues.
1.2.
Définition
« Action de s’enfuir momentanément de l’endroit l’on vit en cédant à un besoin
de partir à l’aventure. Lorsque la fugue est habituelle et volontaire, on parle de
vagabondage, il s’agit alors d’une disposition permanente à se déplacer. Chez le
vieillard, les fugues peuvent être l’expression d’une conduite consciente due souvent
à un conflit avec l’entourage ou d’un mouvement impulsif, quasi automatique plus
ou moins conscient. »
1.3.
Les interventions préventives ou dissuasives
accorder chaque jour de l’intérêt pour la personne, prendre le temps de l’écoute,
proposer des activités stimulantes, répondant aux pôles d’intérêt de la
personne,
sortir chaque jour avec la personne (soignant ou famille),
ne pas laisser la personne prés des portes, fenêtres ouvertes,
exercer une surveillance accrue si la personne donne des signes d’errance,
établir une fiche d’observation du comportement d’errance,
ranger ses vêtements de sortie,
l’accompagner ou la faire accompagner là où elle veut se rendre (si possible),
dresser quotidiennement la liste de sa tenue vestimentaire,
faire porter un bracelet d’identification,
sécuriser les lieux.
1.4.
Plan d’urgence en cas de fugue
Quelque soit le contexte dans lequel la fugue intervient, elle est d’abord
synonyme de danger vital.
les recherches commencent d’abord dans l’unité, les lieux privilégiés de la
personne, puis aux autres services, prévoir un code d’alerte,
Prévenir le cadre du service.
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Donner un signalement complet da personne, garder une photo récente de la
personne,
afficher le protocole à suivre dans un endroit facile à repérer,
si la personne n’est pas repérée dans l’établissement, alerté le directeur puis la
gendarmerie.
Prévenir la famille,
lorsqu’on retrouve la personne, l’aborder calmement, lui proposer de la
raccompagner,
ne pas lui faire de reproches,
de retour au centre : évaluer la situation, restauration, repos, surveillance,
prévenir l’interne de garde, faire arrêter les recherches...
Le travail va être de donner du sens à cet événement.
1.5.
Projet de vie
Etre présent auprès de Madame A à certains moments de la journée
Apprendre à la connaître
Lui proposer des sorties
Lui proposer des activités pour l’occuper en fonction de ses centres d’intérêt
Faire des entretiens mère-fille (thérapie familiale)
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2. Les conduites suicidaires
2.1.
Situation de Monsieur B
M. B, âgé de 69 ans, entré aux urgences, adressé par la maison de retraite où il vit, pour tentative de
défenestration.
Il est célibataire et sans enfant. Il a une sœur.
Il est suivi depuis peu en CMP pour état dépressif, détecté lors de son entrée en maison de retraite.
Le médecin psychiatre demande également une consultation neurologique car suspecte un syndrome
parkinsonien.
Observations médicales à l’entrée :
Hagard, semble confus, déambule pourtant il sait ou il est. Dit ne pas se souvenir de son geste.
Ralentissement extrême, démarche à petit pas, regard fixe.
Tableau mélancolique, surveillance ++ risque suicidaire, bilan somatique.
A l »entretien avec sa sœur, celle-ci nous apprend que Monsieur B vivait seul dans des conditions d’hygiène
difficiles. Depuis son entrée à la maison de retraite, il lui a évoqué des idées de mort avec menaces de
défenestration qu’elle a pris sur le ton de la dérision.
Devant le tableau clinique le médecin demande à la famille l’HDT.
Traitement à l’entrée
Zolof 1-0-0
Kardegic 75 0-1-0
Zyloric 100 1
Adancor 10 1-0-1
Diamicron 30 1-0-0
Fractal 80 0-0-1
Coversyl 4 1-0-0
Xatral lp 10 0-0-1
Sinemet 100 ¼- 0-1/4
Le lendemain, il reconnaît avoir tenté de se défenestrer. Visions nocturnes mais n’arrive pas à les préciser.
N’en avait jamais parlé. (effet secondaire du SINEMET)
HDT maintenu
Sur les 12000 morts par suicide, ce sont les plus de 65 ans qui sont les plus nombreux,
mais à cet âge, c’est l’une des dernières causes de mortalité.
Les hommes se suicident plus que les femmes.
Le suicide est souvent préparé avec détermination. Il est rarement spontané.
2.2.
Le processus suicidaire en 5 phases
La recherche de moyens pour enrayer son mal-être.
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