L`asthme

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L’asthme
1. Définition :
L’asthme est une maladie respiratoire caractérisée par les éléments suivants :
- Une obstruction réversible des voies aériennes cédants soit spontanément soit sous
l’effet du traitement.
- Une inflammation des voies aériennes
- Hyper réactivité des voies aériennes à différents stimuli.
2. Physiopathologie
De la crise d’asthme. Elle associe trois éléments : bronchospasme +++ ( une constriction
des muscles lisses bronchique). Oedème ( inflammation de la muqueuse bronchique et
infiltrat cellulaire polymorphe). Sécrétion de mucus (+++ en fin de crise).
Sur un terrain prédisposant d’hyper réactivité bronchique, différents stimuli vont déclencher
une crise : allergie ++, infection respiratoire ++, effort, certain médicament, hormones, stress
psychologique…
3. épidémiologie
Touche environ 5% des adultes et 10% des enfants pour 2000 décès par ans. Peu d’asthme
sévère. Contrairement aux idées reçues l’asthme arrive à tout age. Dans l’asthme il y a des
formes typiques et non typique. L’asthme n’est pas toujours allergique.
4. diagnostic positif de l’asthme
- Interrogatoire++++.
Les gens décrivent les symptômes d’une crise d’asthme : petite toux aux prémices puis
dyspnée expiratoire sifflante avec toux et expectoration en fin de crise. Questions sur la
célérité et la fréquence des crises ( classement : I moins d’une par mois, II une par mois, III
une par semaine, IV tous les jours). Questions sur les précédentes hospitalisations et les
antécédents personnels et familiaux.
- examen clinique +++
Parfois rien, sauf pendant crises : Sibilants souvent expiratoire ( c’est un son bronchique ).
- spirographie ++++
Mesure l’obstruction bronchique. Dans 1/3 des cas le souffle est strictement normal, dans
ce cas on fait un test de provocation au carbachol. Les 2 autres tiers il y a des troubles
obstructifs respiratoires +/- sévère qui est réversible par 2 mimétique (ventoline).
- VEMS (volume expiratoire maximum en une seconde).
Bien mais parfois aléatoire alors on utilise plus le rapport VEMS/CV. Il faut faire la
différence entre troubles restrictifs et troubles obstructifs. Exemple : une personne avec un
seul poumon (trouble restrictif) aura une VEMS divisé par deux sans troubles obstructifs au
poumon qu’il lui reste. En utilisant le rapport VEMS/CV on a un meilleur aperçu de
l’obstruction bronchique. Si une personne présente un rapport VEMS/CV faible on hésite
encore entre une crise d’asthme et un emphysème, bronchite chronique, alors on donne de la
ventoline (2 mimétique) au patient et si la VEMS (ou le rapport VEMS/CV) augmente
d’environ 15% on peut dire que c’est une crise d’asthme.
Toutes les BPCO touchent les petites bronches car de diamètre plus petit et plus souple,
elles s’obstruent plus facilement
Le diamètre des bronches varie aussi qu’on soit en inspiration ou en expiration, (exemple
de l’éponge) le diamètre est plus grand à l’inspiration et plus petit à l’expiration ce qui
explique les difficultés d’expiration des asthmatiques.
- radiographie +
pas trop utile…
- gazométrie
On la fait qu’en la crise d’asthme du patient est longue. Si on remarque une hypercapnie,
le patient est en état de mal asthmatique.
5. Etiologie
Il s’agit le plus souvent de mettre en évidence les circonstances déclenchant les crises sur
une hyper réactivité sous-jacente. Ces circonstances sont peuvent être très variés d’une
personne à l’autre. Dans certain cas l’asthme ne semble pas venir d’une cause extérieure mais
plus d’origine intrinsèque.
- Recherche de cause allergique. Test d’allergie (cutané) : IGE total (30 tests) ou
spécifique. Recherche à croiser avec l’interrogatoire.
- Causes infectieuses. Insuffisance respiratoire haute (ORL) ou basse ( trachéite,
bronchite…)
- L’asthme sur reflux gastro-oesophagien (défaillance du sphincter oesophagien bas).
- L’asthme médicamenteux (poly pose nasale, sensibilité à l’aspirine…).
- L’asthme d’effort surtout avec air froid et sec (les bronches préfèrent un air chaud et
humide).
- L’asthme hormono-sensible. Quand dérèglements hormonaux (avant les règles,
ménopause…).
- L’asthme professionnel. Farine, solvants, spray coiffure… les produits sont souvent
trop agressifs.
- L’asthme intrinsèque.
Attention tous ce qui est inflammatoire s’intensifie la nuit (si le bonhomme dort la nuit).
Donc moins de cortisone la nuit.
Il faut éviter de parler d’éducation du patient beaucoup utilisé pour les asthmatiques, on
préférera parler de relation patient soignant…
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