vers le coma. Tous les signes précédents sont exacerbés. La
paralysie flasque est complète.
o le pouls devient filant tandis que la fréquence cardiaque peut
augmenter jusqu’à 140 battements par minute.
o l’animal tombe dans le coma et meurt si rien n’est entrepris.
Lésions
- non spécifiques, mais on peut noter l’existence de lésions hépatiques.
Diagnostic
- épidémio-clinique et thérapeutique.
- confirmation par dosage de la calcémie (<60 mg/L pour une calcémie
normale entre 80 et 130 mg/L) rarement mise en œuvre.
- l’atonie intestinale consécutive à l’hypocalcémie associée au régime
énergétique de fin de gestation favorise la multiplication de Clostridium
perfringens et la mort subite par entérotoxémie.
- pH de l’urine alcalin.
- glucosurie + à ++ consécutive au défaut de sécrétion d’insuline par
baisse du calcium sérique.
Diagnostic différentiel
Toxémie de gestation et hypomagnésémie, ainsi que listériose, fourbure et
affections à l’origine de compression cérébrale (abcès, tumeur,
coenurose).
Traitement
- rétablir l’équilibre calcique par l’apport intraveineux de calcium.
- toxicité pour les petits ruminants de certains sels de calcium bien tolérés
par les bovins. Pour une brebis de 70 kg, on préconise l’apport de 12g de
gluconate de calcium ou 3g de glucoheponate de calcium.
- perfusion lente et solution tiédie.
- relais avec du calcium IM ou PO.
Le traitement d’urgence entraîne une disparition rapide des symptômes si
les conséquences de la paralysie motrice ne sont pas irrécupérables. Les
animaux répondant favorablement à la calcithérapie présentent des
fasciculations musculaires témoignant de la restauration de la fonction
neuromusculaire, une diminution de la fréquence cardiaque, des
éructations et une défécation, témoins de la reprise de motricité gastro-
intestinale. Un second traitement est nécessaire chez les animaux
présentant une rechute dans les 8 à 12 heures après le premier
traitement. On veillera à laisser les animaux sur un sol non glissant pour
faciliter leur relever.
Prévention
- essentiellement d’ordre alimentaire, en évitant d’une part l’apport
excessif de calcium, d’autre part les causes d’anorexie au moment de
l’augmentation des besoins chez les femelles en fin de gestation. -