Histoire comparée des sociétés française et antillaise (en particulier

Histoire comparée des sociétés française et antillaise (en particulier la Guadeloupe ) 1945-2009
Hatier /Hatier Antilles Guyane
I) les Trente Glorieuses et le baby-boom (1945-1975) : l’âge d’or de la croissance ?
Baby-boom et recours à l’immigration : une démographie atypique
A) Reconstruction en métropole et les espoirs de la départementalisation aux Antilles
1-l’interventionnisme d’Etat (planification, nationalisation, , Etat-providence, aménagement du territoire)
2-1946-1960 : départementalisation et limites de la politique d’assimilation (Hatier pp62-63)
B) Modernisation des structures économiques et sociales et leurs limites dans les DFA
1-modernisation du capitalisme français et de l’économie française impulsée par l’Etat
2-l’accèlèration de l’exode rural et l’urbanisation galopante des années 50 et 60 : gérer la crise du logement p 280/p 67 :
une société tertiarisée et urbaine //déclin des campagnes et de certaines industries (Antilles : déclin du sucre)
3-les problèmes de développement dans les Antilles : les limites de l’assimilation sociale.
C) L’entrée dans la société de consommation et ses conséquences sociales
1-une société d’abondance véhiculée par la publicité (doc 3 p 274) + (2 p 290)
2-la difficile émancipation des femmes (p 290-291)
3-Départementalisation adaptée à partir des années 60 mais naissance des mouvements séparatistes : question coloniale ou
situation de mal-développement ? p 66-67. les évènements de mars et mai 67 en Guadeloupe
II) Récession économique et vieillissement de la population : le temps des incertitudes (1975-2009)
A) Gérer la crise ou la difficile adaptation à la mondialisation
1-une crise longue et atypique depuis les années 70 : la stagflation
2-un recul de l’Etat-providence pris dans une logique libérale : politique de relance ou politique de rigueur/RMI et RSA
3-les difficultés économiques persistantes dans les DFA malgré les efforts d’équipements et d’infrastructures malgré les
projets conventionnés et la décentralisation
B) Chômage et exclusions
1-l’explosion de la précarité et du chômage de masse favorisent la montée des extrêmes.
2-des exclusions nombreuses : pauvres, SDF, précaires, immigrés boucs émissaires de la crise. Depuis les années 80 les
banlieues s’embrasent régulièrement (ghettoisation de certains quartiers)
3- chômage massif aux Antilles, problème de formation des jeunes, l’accroissement de la dépendance économique envers la
métropole
C) Une société désorientée où à la recherche de nouvelles valeurs?
1-crise de l’Etat-providence, méfiance envers les élites, discrédit des politiques : manque de projets de société (crise des
utopies) d’où recours à des syndicats (grèves), des associations de la société civile (altermondialisme, écologie, santé,
humanitaire)
2-transformation des valeurs : recul de la pratique religieuse, disparitions d’anciennes solidarités (syndicales), libération des
mœurs, l’hédonisme de la société de consommation favorisent certaines formes d’individualisme aux détriments de valeurs
communes. Certains replis peuvent favoriser des formes d’intolérance (extrémisme, communautarisme
3-Aux Antilles, difficultés économiques et sociales : revendications syndicales et identitaires fortes (LKP)
III) l’avènement d’une culture de masse et les nouveaux enjeux culturels
A) l’émergence d’une culture « jeune » ou d’une culture de masse ?
1-baby-boom +besoin de cadres : massification scolaire et allongement de la durée des études, une même culture jeune ?
2-mai 68 une révolte contre les formes d’autorité et la société de consommation
3-une culture jeune qui intègre une société de loisirs (vacances, sports) et une société de spectacle (télévision)
B) Démocratisation culturelle ou démocratie culturelle ?
1-l’école et les politiques culturelles (retard d’équipements aux Antilles) et la multiplication des médias visent à une plus
large diffusion de la culture
2-néanmoins l’accès à certaines formes de culture est inégal (différence entre culture « cultivée » savante et les produits de
masse de la consommation culturelle soumis aux lois du marché d’où défense politique de l’exception culturelle
3-Avec internent, les chaînes câblées la consommation culturelle fait de plus en plus l’objet d’une individualisation
C) L’évolution du paysage intellectuel français entre liberté et refondation après la fin des idéologies
1-les phares de la pensée françaises après 45 : Camus (absurde), Sartre (existencialisme), Lévi-Strauss (structuralisme)
2-Nouvelle Vague (Truffaut, Godard) et Nouveau Roman (Sarraute…), littérature créole reconnue (Glissant, Chamoiseau)
3-les spécificités de la pensée antillaise : Césaire et le concept de négritude, les prolongements de l’aliénation culturelle
antillaise, les (ré)appropriations identitaires (antillanité, créolité et reconnaissance des métissages multiples dans la
dynamique de la mondialisation (Glissant, Chamoiseau, Confiiant)p68-69
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